Analyse Littéraire d'une pièce de théâtre Le Jeux de l'amour et du hasard de Marivaux

Le Jeux de l'amour et du hasard, Marivaux (1730)

acte 1 scène 1

Introduction:

Le Jeux de l'amour et du hasard est une pièce de théâtre écrite par Marivaux en 1730. Cette pièce à pour thème l'amour et l'enjeu du mariage. Elle reprend également le thème de l'échange de rôle entre maîtres et valets, déjà présent dans la pièce « L’île des esclaves » précédemment écrite par Marivaux, en 1725. Dans cette scène d'exposition nous arrivons au milieu d'une conversation entre Sylvia et sa soubrette Lisette, dans laquelle elles débattent sur le mariage et les hommes .Nous nous demanderons qu'elle est l'originalité de cette scène.

Nous y répondrons à travers :

- Une scène d'exposition

- Deux visions opposées.

I- Une scène d'exposition

La scène d’exposition nous donne les éléments nécessaires à la compréhension de la pièce, comme le sujet et les circonstances, le cadre spatio-temporel, les intérêts de tous les personnages principaux.

Dans cette scène , nous apprenons que Sylvia est destinée a épouser un homme mais qu'elle hésite fortement: « Quoi, vous n'épouserez pas celui qu'il vous destine? » (l.31-32).

Nous le voyons aussi a travers ces paroles « Que sais-je ? Peut-être ne me conviendra-t-il point, et cela m’inquiète » on voit bien qu’elle est très réticente au fait de ne rien savoir à propos de l’homme qui lui est destiner.

Dans cette scène , le lecteur arrive directement au milieu de l'action. Sylvia et Lisette discutent à propos du mariage et Sylvia exprime d'entrée ses craintes et opinions: « Que sais-je, peut-être ne me conviendra-t-il point, et cela m'inquiète. » (l.33), « je pourrais bien n'être pas de ce sentiment là,moi, » (l.50-51).

Quant à Lisette, elle essaye par tous les moyens de convaincre Sylvia : « On dit que votre futur est un des plus honnêtes du monde, qu'il est bien fait, aimable, de bonne mine, qu'on ne peut pas avoir plus d'esprit, qu'on ne saurait être d’un meilleur caractère ; que voulez-vous de plus? » (l.35-39).À travers cette première réplique de Silvia, nous comprenons qu’il y a déjà eu un élément déclencheur avant le début de cette pièce.

Dans cette exposition, les exclamations sont très nombreuses, et permettent de rendre ce débat plus réel aux yeux du lecteur, par exemple, « Délicieuse! Que tu es folle avec tes expressions! » (l.41), également aux lignes 54, 63, 89, 100, 105 et 110. Cette syntaxe exclamative met en relief les sentiments et opinions de Silvia et Lisette, qui sont d'ailleurs totalement opposées. Ces exclamations servent aussi à nous rappelez que nous arrivons en pleins milieu d’une querelle entre une maîtresse et sa suivante. Elles servent à rendre le texte encore plus vivant pour nous rappelez qui est le maître.

II- Deux visions opposés

Lisette

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