LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La place de la mort dans Hernani

Dissertation : La place de la mort dans Hernani. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2019  •  Dissertation  •  636 Mots (3 Pages)  •  2 349 Vues

Page 1 sur 3

La pièce de théâtre Hernani écrit par Victor Hugo en 1830 et représentée la même année. Cette œuvre a été écrite dans un contexte d’une « guerre poétique » où, Victor Hugo est confronté à la censure avec la pièce de théâtre Marion de Lormes où il ne respectera les règles de la bienséance, car il veut apporter du nouveau au théâtre. Victor Hugo est alors en esprit de vengeance quand il va écrire Hernani, avec le but de représenter la société française en la situant dans une autre pays. Victor Hugo choisit alors dans cette pièce d’être intransigeant, brut. C’est pourquoi il va donner à la mort, un rôle relativement important. Nous nous sommes demandés alors, en quoi la mort est-elle une toile de fond ? Dans un premier temps nous parlerons de l’omniprésence de la mort, la mort comme personnage. Puis nous continuerons sur l’idée suivante, que, dans Hernani, la mort est nécessaire.

La mort est un élément très important dans la pièce de théâtre d’Hernani. En effet, comme on peut le voir dans la scène I de l’acte I, au vers 6, Don Carlos s’adressant violemment  à Dona Josèpha

« deux mots de plus, duègne, vous êtes mortes ! ». Ce vers nous plonge directement dans un univers violent et agressif. Ce n’est qu’une première intervention de la mort parmi une longue série. Hernani veut venger le sang de son père qui est mort, on sait d’ores et déjà que la mort est la clé de cette histoire.

La mort est représentée comme un personnage mais muet, car elle apparaît dans toutes les scènes, sous forme nette, elle peut apparaître aussi sous forme de sous entendus. Certains personnages réels la craint comme Doña Sol, d’autres l’attendent ou s’y prépare comme Hernani.

La mort n’est pas que vengeance, elle est aussi la conséquence de l’amour. En effet certains personnages comme Don Carlos par exemple, est plus touché et fragilisé par la passion amoureuse que par la guerre ou un combat. Dans l’acte I toujours (qui est une ouverture très compréhensible pour avoir un aperçu de ce qu’il va se jouer), Don Carlos parlant à Josepha lui demandant si Doña Sol attendait Hernani, c’était le cas, il s’exclama alors « Que je meurs! ».

La mort est sollicitée dès qu’il y a un inconvénient. Non pas de la mort naturelle, elle paraît comme le destin logique des personnages, comme s’ils étaient obligés de la subir à un moment donnée contre leur gré.

Elle est donc aussi un moyen d’exprimer la colère, la haine des personnages. Hernani qui veut donc venger son père quitte à le rejoindre, il veut tuer Don Carlos. Cela fait référence à la loi du plus fort car Don Carlos veut le tuer aussi (si tu tue mon frère je tue ton frère) mais il fait aussi cela par amour pour son père qui était digne, ce qui fait de Hernani un « héros ».

La mort est alors la solution à tout. Elle est présente comme une épée de damoclès au dessus des personnages. C’est d’ailleurs Hernani qui est victime de celle-ci. La mort est présente de l’acte I à l’acte V et est comme un fil conducteur. Elle est  nécessaire car elle permet de faire prendre conscience au personnage quand il est sur la « sellette », elle permet de diriger le personnage en même temps l’effrayer.

La mort ici a plus d’impacts qu’il ne paraît  autant avec les personnages qu’avec l’histoire. Elle décide de qui vient et part, c’est en réalité, la maîtresse du jeu. Elle est nécessaire également pour rendre Hernani un héros romantique en plus qu’il avec son honneur. Sans la mort, Hernani ne serait point un héros, de toutes les manières Hernani est destiné à la mort et il le sait, elle mélange haine, amour.

...

Télécharger au format  txt (3.7 Kb)   pdf (32.9 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com