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Commentaire Composé sur un poème extrait des contemplations de Victor Hugo

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Par   •  25 Juin 2014  •  963 Mots (4 Pages)  •  10 894 Vues

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Ce poème est un extrait des Contemplations de Victor Hugo, publié en Juillet 1833. Victor Hugo est considéré comme l’un des plus grand écrivains et poètes de la langue française. La nature occupait une grande place dans ses poems; elle se reliait étroitement à ses sentiments.

A partir de c’est extrait, que pouvons nous dire sur le role que Victor Hugo assimile au poète? Nous verrons en premier lieu comment Victor Hugo méthaphore la nature en passant par la literature et en second lieu la fonction du poète.

Lors de la première lecture de ce poème, on remarque que le champs lexical de la literature est omnipresent dans cet extrait. En effet, on retrouve les termes “lisais,livre, poème, lisait, texte, syllabe, page, feuilleter, lettre, écriture, veresets, strophes” le long de l’entièreté du texte. Le verbe “lire” est répété de nombreuses fois et est mis particulièrement en avant. Le champ lexical nature est aussi très dominant dans cet extrait, il se manifeste par les termes : “la terre, les fleurs, les buissons, les brins d’herbes, les sources, la corolle, la branche, champs, fleurie, un martinet noir, la nature, les bois, les monts”

Dans cet extrait, Victor Hugo s’exprime uniquement par des metaphores, on pourrait meme dire qu’il s’agit d’une méthapore filée. Il cherche à nous decrire la nature, mais la compare à la literature pour rendre son explication plus accessible à ses lecteurs.

Au le premier vers,Victor Hugo pose la question rhétorique “que lisais-je”. On s’attend à ce qu’il réponde: un livre et c’est ce qu’il fait au depart. Il dit qu’il lit “le vieux livre austère, le poème eternel, la Bible”; mais contre toute attente, il refute très vite cette idée en rectifiant par “non, la terre”. Vitor Hugo conçoit donc la nature sous un aspect religieux. Par le termes “austere” et ”Bible” il démontre bien l’apparence théologique, spirituelle de la nature.

Au le deuxième vers, il se compare à Platon qui “lisait le vers de Homère” alors que lui-même lit “les fleurs de Dieu”. Il renforce ainsi l’aspect religieux,en evocant Dieu directement. C’est lui qui est le createur de la nature, il est celui qui est à l’orgine de toutes ces merveilles. Il vient meme à dire que la terre est “cantique” (un cantique est un chant religieux)

Au vers 6, Hugo attribute des fonction à la nature, qui normalement sont attribués au livre. Il évoque le fait qu’il n’a pas besoin d’emporter dans ses courses son livre sous ses bras, car il l’a sous ses pieds. Il cite de cette manière, le livre et la nature dans un meme vers. Par consequent, le terre est donc le livre dans lequel Victor Hugo lit, son passe-temps, la chose dont il ne peut pas se séparer. Au vers 22, il emploie le meme procédecé quand il dit “ qu’il feuillette la nature”. Habituellement on ne feuillete pas la nature, on feuillete un livre, un journal.

Au vers 13, Victor dit qu’il lit „un champs, page fleurie“. Le mot “champ” evoque la nature, alors qu’en revanche le mot “page” évoque la literature. Victor Hugo compare donc une page à un champs. Cette comparaison est plus saisissable pour le lecteur que les precedentes. Un livre est formée de pages, la nature est formée de champs. Les pages sont elle-mêmes formées de mots alors que les champs sont formées de fleurs/ fruits

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