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Étude du recueil Capitale de la douleur de Paul Elaurd

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Par   •  24 Septembre 2013  •  411 Mots (2 Pages)  •  1 313 Vues

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Capitale de la douleur, Eluard

Paul Eluard est un poète français du 21ème siècle, il adhère au dadaïsme et devient l’un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il publie en 1926 « Capitale de la douleur », un recueil poétique en vers et en prose. Il y assemble de poèmes antérieurs mais aussi des nouveautés. En effet, il est composé de quatre parties inégales : « Répétitions », 35 poèmes composés entre 1914 et 1921 sous le signe du rêve, de l’automatisme et de la nouveauté ; « Mourir ne pas mourir », 22 poèmes composés entre 1922 et 1923 a un moment de profonde tristesse ; « Les petits justes », 11 poèmes courts assimilables à des jeux poétiques et « Nouveaux poèmes », 45 poèmes qui évoquent l’aventure intérieure et l’amour « fou », caractéristique des surréalistes.

Le recueil est écrit pour Gala, épouse du poète qui l’abandonna pour Salvador Dalí.

Le mot « Capitale » renvoie aussi bien à l’imprimerie (caractère capitale) qu’à une capitale (au sens géographique du terme) d’ou rayonnerait la douleur, qui en serait comme le centre nerveux, et l’espace de son organisation.

En premier lieu, la femme permet au poète de s’évader, de rêver. En effet comme on le remarque dans l’avant dernier poème du recueil « La courbe de tes yeux », le poète voit le monde avec des yeux nouveaux, ceux de la femme. Son regard lui permet d’accéder au monde « Le monde entier dépend des tes yeux purs ».

En la comparant également à un bateau « bateau chargés du ciel et de la mer », on peut penser à la liberté qu’accorde un navire, il peut donc parcourir le monde a travers elle.

Puis, Eluard représente la femme comme une mère : un « berceau nocturne et sûr » car, grâce à elle dont est suggérée l’idée de sécurité maternelle, il retrouve la quiétude de ses nuits de bébé. Le bonheur qu’apporte la femme aimée efface le souvenir de ce qui l’a précédé. En effet, Gala est pour lui une nouvelle mère : elle l’a fait renaître.

Ensuite, la femme est en quelque sorte divinisé, elle donne naissance a tout « Auréole du temps » qui est une connotation religieuse montre qu’elle sacralise le temps et « Paille des astres » peut faire référence a la Vierge Marie. Gala est clairement la muse d’Eluard.

L’amour pour la femme est enfin dépassé par une dimension « cosmique »

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