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Étude du recueil Capitale de la douleur de Paul Elaurd

Mémoire : Étude du recueil Capitale de la douleur de Paul Elaurd. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2013  •  567 Mots (3 Pages)  •  1 276 Vues

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Avec deux neuvièmes places récoltées lors des deux premiers meetings 2013, McLaren a effectué son plus mauvais début de championnat depuis 2000. Malheureusement, les faméliques résultats australien et malaisien n'ont rien à voir avec les accidents de parcours – des problèmes de fiabilité – enregistrés à l'époque. Plus inquiétant, ils augurent peut-être d'une suite toute aussi décevante. C'est un fait, les MP4-28 de Jenson Button et Sergio Pérez étaient à leurs piètres places à Melbourne et à Sepang, et le champion du monde 2009 a éventé le projet d'en revenir à des solutions de 2012 ; sinon à la MP4-27, qui avait fini 2012 comme meilleur bolide du plateau. En cause, un manque de grip aéro et pneumatique. Mais le malaise n'est pas seulement technique : la valeur d'ensemble des pilotes, l'envergure du bureau d'études, la stratégie et la politique technique à long terme sont sujettes à caution, voire objet d'attaque. McLaren paraît avoir entamé une période récessive, malgré des dénégations positivistes de son directeur, Martin Whitmarsh, qui pourraient se résumer ainsi : "Tout le monde est formidable, nous allons y arriver".

En vérité, tout indique que Woking aborde un tournant tout aussi délicat que ses précédents trous d'air de 1970, 1978, 1994 et 2006. L'époque n'est pas la même, les hommes et les moyens non plus, mais la façon d'en sortir sera la même : renforcer les compétences. Seul le délai pour y parvenir est inconnu. En 1970, l'équipe avait perdu tragiquement son patron-pilote, Bruce McLaren, et la monoplace ne s'était pas montrée plus solide l'année suivante. Avec Teddy Mayer à la direction, elle avait repris son souffle jusqu'à mener Emerson Fittipaldi à la consécration (1974). En 1978, elle avait raté le virage de l'effet de sol et l'inexorable déclin s'était poursuivi jusqu'au rachat, fin 1980, par Ron Dennis, un mécanicien mué en patron visionnaire. Le boss avait remis l'équipe sur le chemin de la victoire en 1981 et l'avait même fait entrer dans une nouvelle dimension avec Niki Lauda, Alain Prost puis Ayrton Senna. En 1994, l'enseigne du Surrey avait entamé trois années de vaches maigres, le temps de retrouver un ingénieur d'envergure (Adrian Newey), et faire tourner à plein régime le partenaire Mercedes. Le départ du génie britannique s'était soldé par une saison à zéro victoire en 2006.

Sergio Pérez : un pilote payant qui rompt avec la tradition de recrutement

En cette saison 2013, l'écurie chère à Ron Dennis cumule quelques-unes de ses embarrassantes faiblesses passées ; sans parler de son obsession dévastatrice des arrêts-éclair. En premier lieu, elle n'affiche plus cette meilleure paire de pilotes (Hamilton/Button) qu'elle ventait à juste titre en 2012. Pire : le binôme Button/Pérez vaut certainement moins que pêle-mêle Vettel/Webber (Red Bull), Alonso/Massa (Ferrari) et Hamilton/Rosberg (Mercedes). Pour l'heure, Sergio Pérez, éliminé en Q2 en Australie, qualifié dixième en Malaisie, fait un pâle substitut de Lewis Hamilton. John Watson, ex-vainqueur de GP avec McLaren, "ne cerne pas encore bien le niveau d'informations ou la plus-value qu'il apporte réellement".

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