Virginia Woolf

Virgina Woolf

  L’obscurité ne peut jamais éliminer l’obscurité, seulement les lumières le peuvent. Consacrée à scruter l’ombre, Virgina Woolf ne trouva que la peur et la solitude. Elle s’égosilla sans être entendue ; elle s’expliqua sans être comprise. Jusqu’à la fin de ses jours, elle ne savait pas que son esprit rebelle était la lumière qu’elle cherchait de tout temps.

  Souffrant d’importants troubles mentaux, elle se débattait sans relâche dans la vie dramatique. La mort de sa mère l’entraîna dans sa première dépression nerveuse, et celle de son père provoqua son effondrement le plus inquiétant. Pour six fois, elle tenta de terminer sa vie. Les idées traditionnelles ainsi que les discriminations contre les femmes pesèrent lourd sur elle, une femme bisexuelle et une femme écrivain si douée et si créative.

  La plume devint son armure. Elle confia toutes ses réflexions et ses sentiments à ses écrits, dont l’influence est encore considérable aujourd’hui. En tant que féministe, elle critiqua la réalité d’une façon satirique, en se posant des questions : quelles sont les relations entre  la dignité et la vertu reconnue d’une femme, entre l’individu et le monde extérieur, entre la vie et la mort？Néanmoins, plus elle réfléchissait, plus elle se sentait déboussolée. Après avoir bien analysé chaque problème, elle n’arriva pas à trouver un débouché pour la société. Elle ignora que toutes les questions n’ont pas besoin d’une réponse.

   Je me souviens toujours de la dernière ligne du film qui décrit sa vie : Cherchez ce que c’est la vie, le comprenez, l’aimez, et puis le laissez.

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