Verdi Giuseppe

Giuseppe Verdi

Verdi naît en 1813 dans la région de Parme, dans une famille modeste – son père tient une auberge. Très tôt, Verdi se passionne pour la musique en écoutant les musiciens ambulants de passage dans l’auberge et prend des leçons avec le prêtre organiste du village. A sept ans, son père lui offre une épinette, et à dix ans, il l’inscrit dans une école de musique, où le jeune Verdi tombe amoureux de Margherita, fille d’un de ses professeurs.

En 1832, à 19 ans, il part tenter l’entrée au Conservatoire de Milan, où il est refusé. Il revient dans son village où il épouse Margherita en 1836 ; ils auront deux enfants, Icilio et Virginia, qui meurt peu de temps après. En 1839, la famille retourne à Milan, où Verdi obtient un contrat avec la Scala pour représenter son premier opéra, plutôt apprécié. Son fils meurt au même moment, suivi peu de temps après par Margherita ; son deuxième opéra est de plus un fiasco, ce qui plonge Verdi dans la dépression.

En 1842, en revanche, Nabucco obtient un succès triomphant ; les Italiens se reconnaissent dans le chœur des Hébreux chantant leur liberté perdue dans le Va, pensiero. Verdi devient malgré lui le symbole du patriotisme et de l’unité italienne. Les nombreux autres opéras qui suivront – Attila, Macbeth, Ernani… - seront également de francs succès.

En 1847, il s’établit à Paris chez sa cantatrice préférée et maîtresse Giuseppina Strepponi. Leur liaison fait scandale et, même s’ils finissent par se marier, Giuseppina ne sera jamais acceptée par la famille de Verdi ni par les villageois de son village natal, dans lequel ils retournent en 1851. Dans cette période de maturité, Verdi crée sa « trilogie populaire », Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata.

Après avoir soutenu la République et Garibaldi, Verdi soutient Victor-Emanuel II et devient député de sa région en 1861. Il écrit dans ses dernières années Aïda, Otello et Falstaff, qui rencontrent également un succès incontestable. Verdi meurt à Milan en 1901, à 87 ans.

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