Simone « loi Veil »

Lorsqu'elle n'avait que 16 ans, elle se fait arrêter par 2 SS (soldats nazis). Elle a été envoyée dans un camp de concentration avec sa mère et sa sœur, sa mère décédera du typhus dans ce camp. Simone reviendra vivante avec sa sœur. Une fois sauvée des camps de concentrations, elle entra dans la politique jusqu'à être nommée ministre de la Santé en 1974 par Valéry Giscard d'Estaing. Une fois à ce poste, elle fait adopter la « loi Veil » le 17 janvier 1975. Cette loi consiste à enlever la punition apportée aux femmes lorsqu'elles interrompent volontairement leur grossesse pour éviter que de nombreuses femmes pauvres meurent lorsqu'elle faisaient cela clandestinement. Elle a été huée lorsqu'elle a proposé la loi, et pour se faire comprendre, elle a dit ceci, ce qui convainc les députés hommes à accepter cette loi : « Je voudrais vous faire partager une conviction de femme : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année, mutilent des femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient et traumatisent celles qui y ont recours. »

Elle est aussi la 1ère femme à présider le parlement européen de 1979 à 1982. Plus tard, elle a aussi été nommée ministre des affaires sociales, de la Santé et de la Ville de 1993 à 1995. Elle a terminé sa « vie politique » en siégeant au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Elle finit sa vie à l'Académie française depuis 2008.

Elle a publié une autobiographie en 2007 intitulée Une vie.

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