LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Marguerite De Navarre

Mémoire : Marguerite De Navarre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2012  •  401 Mots (2 Pages)  •  1 163 Vues

Page 1 sur 2

Marguerite de Navarre, appelée également Marguerite d’Angoulême et parfois Marguerite d'Alençon, est née le 11 avril 1492 à Angoulême et morte le 21 décembre 1549 à Odos-en-Bigorre. Elle joue un rôle capital au cours de la première partie du XVIè siècle : elle exerce une influence profonde en diplomatie et manifeste un certain intérêt pour les idées nouvelles, encourageant les artistes tant à la Cour de France qu'à Nérac. Sœur du roi François Ier, elle est la mère de Jeanne d'Albret (reine de Navarre et mère du futur Henri IV). Elle est aussi connue pour être, après Christine de Pisan et Marie de France, l'une des premières femmes de lettres françaises, surnommée la dixième des muses.

Princesse de la première branche d'Orléans de la dynastie capétienne, elle est née le 11 avril 1492 à Angoulême. Fille de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême (1459-1496) et de Louise de Savoie, elle est l'aînée de deux ans du futur roi de France François Ier.

Charles, son père, est en disgrâce sur son domaine après 1487 (« Ligue des Princes »). Il partagera sa vie entre les plaisirs de seigneur et ceux de lettré. Sa mère, Louise, est toute attention pour son fils (auquel le futur saint François de Paule a prédit un destin de roi). Mais il faut reconnaître que « sa vocation à écrire et à méditer sera éveillée par les meilleurs maîtres, et confortée par cette femme cultivée dont les vertus d'éducatrice sont trop négligées par la plupart des biographes : sa mère. »1

Quels sont ceux qui auront la tâche d'éduquer ces deux enfants ? Blanche de Tournon (jeune et jolie) sera la « maîtresse des mœurs », François du Moulin (traité des « choses à connaître » avec miniatures et citations de Cicéron et Juvénal). François de Rochefort est un latiniste réputé et Robert Hurault s'occupera de la philosophie. Louise a pour devise Libris et liberis2 : son penchant pour les livres rejaillira chez Marguerite. Rappelons la richesse de la bibliothèque de Blois, ordonnée par Guillaume Budé et riche des livres ramenés d'Italie par Charles VIII et Louis XII. On est bien loin de ce qu'affirmera un jésuite au moment de la Contre-Réforme : « Donnez un livre de poésie aux filles, elles feront l'amour. Donnez-leur un livre de prose, elles contesteront le credo ».

La piété, des études solides, des jeux, des rires, un amour familial seront les composantes de la jeunesse de Marguerite.

...

Télécharger au format  txt (2.4 Kb)   pdf (56.6 Kb)   docx (8.7 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com