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La Vie De Milan Kundera

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Par   •  3 Septembre 2012  •  9 250 Mots (37 Pages)  •  1 329 Vues

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André Durand présente

Milan KUNDERA

(Tchécoslovaquie-France)

(1929-)

INCLUDEPICTURE "http://www.lepoint.fr/content/system/media/1/200903/38205_kundera_img.jpg" \* MERGEFORMATINET

Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres

qui sont résumées et commentées.

Bonne lecture !

Il est né à Brno, la capitale morave qui était alors un centre culturel en pleine effervescence et rivalisait d'éclat avec Prague. Son père, Ludvik Kundera, était un grand pianiste, professeur de conservatoire, et, dès sa petite enfance, Milan Kundera entra de plain-pied dans l'univers de la musique à laquelle il se destina d'abord, étudiant le piano et la composition, et qui resta sa passion : ses oeuvres littéraires sont d'ailleurs composées comme des partitions. Il fit ses études au lycée de Brno. La poésie, sous la forme du surréalisme, étant, au début de la Seconde Guerre mondiale, particulièrement vivante et féconde en Tchécoslovaquie, il se mit tout naturellement à versifier vers quatorze ou quinze ans. Ses premiers poèmes parurent dans des revues et il débuta dans la vie littéraire de la capitale, s'inscrivant de plus en plus résolument dans la tradition de l'avant-garde tchèque. Pourtant, au lendemain de la victoire alliée, lycéen encore, Kundera adhéra au Parti communiste, car, comme tous les adolescents de sa génération, il avait été profondément marqué par les années de l'occupation allemande. Le militant pensa devoir choisir une carrière utile : tournant le dos à la musique et à la poésie, il s'inscrivit à la faculté cinématographique bien qu'il n'éprouvait aucun goût particulier pour le septième art. Néanmoins, il fut exclu du Parti communiste dès 1950 en raison de son attitude trop indépendante et il travailla pendant un an comme ouvrier. Il fit paraître :

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‘’Člověk zahrada širá’’

(1953)

“L'homme, vaste jardin”

Recueil de poèmes.

Commentaire

S'élevant contre l'esthétique rigide et l'optimisme de rigueur, Kundera y plaidait pour une conception plus ouverte de l'art socialiste et revendiquait le droit à la tristesse, à l'érotisme, à une forme plus libre. Peut-être pressentit-il déjà que rien n'est plus éloigné de la réalité que le réalisme dit socialiste - proposition qu'il développa jusqu'au grotesque dans “La vie est ailleurs”. Bien qu'il se soit efforcé de rester dans le cadre des moyens littéraires légalement admis, il fut accusé d'individualisme et l'opuscule suscita des critiques violentes.

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À la faveur de la première libéralisation, Milan Kundera fit paraître un deuxième, et dernier, recueil de poèmes :

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“Monologi”

(1957)

‘’Monologues’’

Recueil de poèmes.

Commentaire

La majorité de ces poèmes d'amour au vitriol témoignait de cette volonté de démystifier les comportements humains, de démythifier les rapports amoureux analysés à leur point de tension extrême, qui sous-tendra la majorité des oeuvres en prose. Tant de franche acuité était inadmissible : le recueil provoqua un tollé et la deuxième édition, qui devait être paraître aussitôt, attendit huit ans.

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Taxé de «cynisme», Milan Kundera devint suspect. Cet épisode coïncidait avec un nouveau durcissement de la censure face à l'éclosion d'une génération de jeunes écrivains. Il abandonna le rôle de poète qui, dans le contexte national, impliquait une vénération populaire et une carrière quasi officielle (récitals, lectures publiques) et dans lequel il ne s'était jamais senti à l'aise. Désormais, il tourna le dos à la poésie, dont il dénoncera les méfaits dans ses romans : l'âge lyrique, celui de la jeunesse, n'est-il pas synonyme d'imperfection, de manque de discernement et d'humanité, de grandiloquence ennemie de la réflexion? Sa critique visait surtout le comportement culturel de ses compatriotes, à qui il reprochait de se gaver de vers au détriment de l'analyse et de la connaissance rationnelle.

Chargé d'enseigner la littérature à la faculté cinématographique, il se tourna vers la réflexion théorique et les problèmes techniques de la prose.

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Kundera indiqua : «Jusqu'à l'âge de trente ans, j'ai écrit plusieurs choses : de la musique, surtout, mais aussi de la poésie et même une pièce de théâtre. Je travaillais dans plusieurs directions différentes, cherchant ma voix, mon style et me cherchant moi-même. Avec le premier récit de ‘’Risibles amours’’ (je l'ai écrit en 1959), j'ai eu la certitude de ‘’m'être trouvé". Je suis devenu prosateur, romancier, et je ne suis rien d'autre »

En fait, en même temps, il s'intéressa au mécanisme du théâtre et produisit deux pièces :

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‘’Majitelé klíčů’’

(1961)

“Les propriétaires des clés”

(1969)

Pièce

...

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