«L’ignorance» par Milan Kundera
Thèse : «L’ignorance» par Milan Kundera. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar samtheroux • 15 Mars 2016 • Thèse • 329 Mots (2 Pages) • 867 Vues
Dans l’extrait à l’étude, c’est-à-dire le chapitre 41 et 42 du roman intitulé « L’ignorance » par Milan Kundera, Josef est à l’appartement de son ami N après son retour à Prague. Dès que la conversation commence, il semble avoir une rupture dans leur amitié et une solitude dans la vie de Josef.
Pour commencer, quand Josef arrive chez N, celui-ci lui propose de l’aide pour se réinstaller dans la ville qu’il a connue auparavant. Cette situation est familière, il « […] lui avait offert son amitié et son aide » (Kundera, 2000, p. 173) il y a quarante ans. Malgré cette proposition, Josef remarque que la conversation n’est pas aussi facile à s’établir et que ce contexte n’aurait pas lieu s’ils étaient encore de bons amis. Après 20 ans sans N, Josef réalise que « […] la conversation grave, importante, à laquelle il s’était préparé n’aurait pas lieu » (Kundera, 2000, p. 180). Il semble avoir une rupture dans leur amitié. De plus, à cause de cette rupture, Josef a des sentiments de solitude. « Il y eut un long moment de silence et Josef s’attendit à des questions. » (Kundera, 2000, p. 183) Son ami ne veut rien savoir de son « chez moi » (Kundera, 2000, p.180). À la fin de la soirée, Josef s’en va et il « fut soudain frappé par l’absence de sa femme » (Kundera, 2000, p.183). Il remarque que s’il reste à Prague, personne ne dira un mot à son sujet et cette pensée le fait sentir plus seul.
On constate alors que la distance à long terme peut créer plusieurs différents effets sur une personne. Le retour de Josef à Prague lui a démontré que « le désir du retour au pays natal ne soit pas pour lui un désir, mais une obligation » (Ricard, 2000, p. 230). Donc comment est-ce qu’un homme existe dans un monde qu’il ne peut pas aimer ni appeler son pays natal? (328 mots)
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