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La Pléiade : Mouvement Littéraire

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Par   •  18 Mai 2014  •  489 Mots (2 Pages)  •  2 944 Vues

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La Pléiade est un groupe (d'abord nommé « la Brigade ») de poètes rassemblés autour de Ronsard : du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse. Ils défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.

Pierre de Ronsard : Le « Prince des poètes » de la Renaissance (1524-1585) Ses principaux recueils sont les Odes, les Amours et les Discours des misères de ce temps, ces derniers marqués par la propagande catholique lors des guerres de religion.

Joachim du Bellay (1522-1560). Ses oeuvres principales sont la Défense et Illustration de la langue française et les recueils poétiques l'Olive, les Antiquités de Rome et les Regrets. Il a été influencé par Louise Labé, sans jamais la citer.

Étienne Jodelle (1532-1573) est l'auteur de la première tragédie française, Cléopâtre captive (1553)

Jean-Antoine de Antoine Baïf (1532-1589) essaya d'appliquer la prosodie latine, à base de brèves et de longues, à la poésie française.

Jacques Peletier du Mans : Poète, médecin et scientifique français (1517-1582) qui voyagea infatigablement et proposa entre autres une réforme de l'orthographe.

e mot Pléiade, dans le sens que nous lui connaissons, a été employé d'abord vers 1563 par les Protestants pour tourner en dérision l'arrogance des jeunes disciples de l'humaniste Jean Dorat constitués en Brigade. Ronsard se plut en effet, en 1553, à élire sept d'entre eux, et leur nombre n'était pas sans évoquer la Pléiade mythologique des sept filles d'Atlas changées en constellation, et surtout la Pléiade des sept poètes alexandrins du IIIème siècle avant Jésus-Christ. A vrai dire, cette Brigade constitue moins une école qu'un groupe, d'ailleurs variable, fédéré par la même volonté de rénover les formes poétiques :

Ronsard, Du Bellay, Jean-Antoine de Baïf (1532-1589), condisciples au collège de Coqueret, constituent son «noyau dur»;

venus du collège de Boncourt, s'y agrègent en 1553 Étienne Jodelle (1532-1573) et Jean de La Péruse (1529-1554), remplacé en 1554 par Rémy Belleau (1528-1577);

plus lointainement (ils appartiennent à l'école lyonnaise), s'y associent Pontus de Tyard (1521-1605) et Guillaume des Autels (1529-1581); ce dernier sera remplacé en 1555 par Jacques Peletier du Mans (1517-1582). Enfin, en 1583, cette place est attribuée à Jean Dorat pour honorer son magistère.

La Pléiade se caractérise par un souci de variété dans l'inspiration qui lui fait privilégier l'exploration de différents genres : à côté d'une libre imitation des Anciens, les poètes se nourrissent d'influences modernes qu'ils mettent au service d'une langue neuve, volontiers érudite, et de mythes antiques savamment revisités (voyez notre corpus sur l'Inspiration mythologique au XVI° siècle). Ces jeux poétiques ne sauraient faire oublier cependant la hauteur de la mission assignée à la poésie : influencés par le néoplatonisme, les poètes de la Pléiade y voient

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