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La France, le secteur de la distribution

Commentaire d'oeuvre : La France, le secteur de la distribution. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  669 Mots (3 Pages)  •  731 Vues

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En France, le secteur de la grande distribution est selon la définition de l'Insee « constituée des hypermarchés et des entreprises dites du grand commerce spécialisé »1. Les hypermarchés en France sont définis comme les « magasins du commerce de détail non spécialisés qui réalisent plus d'un tiers de leur chiffre d'affaires dans la vente de produits alimentaires, et d'une surface de vente égale ou supérieure à 2 500 m2 »2.

En 2007, la grande distribution alimentaire employait 636 200 personnes3.

En France des opérateurs d'hypermarchés (plus de 2 500 m2) sont : Auchan, Carrefour, Cora, E. Leclerc et Géant Casino. On comptait, en 2008, 1 594 hypermarchés pour 8,9 millions de mètres carrés4.

Les opérateurs de supermarchés sont : Intermarché, Carrefour Market, Super U... D'autres acteurs sont également présents comme sur hard-discounts ou sur les centres commerciaux. La grande distribution contemporaine apparaît en France dans les années 1950 et 1960. Le premier E.Leclerc est ouvert en 1949, Carrefour en 1954, Auchan et Promodès en 1961 et Intermarché en 19705. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'ordonnance de 1945 fixe une longue liste de produits (huile, carburant, pain, etc.) dont les prix sont administrés : le gouvernement se substitue alors aux commerçants pour la fixation des prix des produits les plus courants. Les manifestations des boulangers dans les années 1970 pour la hausse du prix de la baguette sont des événements aujourd'hui oubliés.

Fin 1978, René Monory, ministre du commerce et de l'industrie sous le Gouvernement Raymond Barre (2) libère les prix de ces biens7 dans un contexte inflationniste. Le régime d'administration est abandonné mais le ministère des Finances entend conserver un pouvoir de régulation. La libéralisation s'amplifie avec l'ordonnance Balladur du 1er décembre 1986. Les prix de certains secteurs comme ceux de8 l'eau, du gaz et des livres (loi Lang), restent par contre « encadrés ».

En 1997, la loi Galland retire les marges arrières dans les critères d’interdiction de vente à perte9. Elle est aménagée et partiellement remplacée en janvier 2006 par la loi Jacob-Dutreil qui ne fixe plus un seuil maximal mais un seuil plancher des prix. La loi Galland impose aux fournisseurs de publier officiellement un tarif unique pour leurs produits pour tous les distributeurs. Ce tarif moins les différentes remises, ristournes ou autres éléments non conditionnels portés sur la facture de vente peuvent être intégrés dans les prix de vente et constituent la marge avant. La loi considère ce prix comme le seuil de vente à perte. Les autres éléments constitués de budgets reversés par les fournisseurs aux distributeurs généralement en fin d’année pour ses efforts de promotion, mise en valeur ou objectifs d'achat quantitatif atteint par exemple sont considérés comme de la marge arrière et ne peuvent par définition rentrer dans le calcul du prix de vente sous peine de tomber sous le coup de la vente à perte, réprimée en France. Cette loi fixe un prix minimum légal aux articles et conduit à une uniformisation, en France, des prix de vente des biens de grande consommation, ne laissant aux distributeurs que les importations (tarif négocié à l'étranger

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