Charles de Gaulle, Biographie

Charles de Gaulle

Charles de Gaulle appelé le général de Gaulle est né dans une famille catholique et patriote, le 22 novembre 1890 à Lille, c’est un militaire résistant, un homme d’état et un écrivain. Apres l’école militaire de Saint-Cyr en 1912, en 1916 pendant la première guerre mondiale il fut prisonnier dans la forteresse d’Ingolstadt après plusieurs tentatives d’évasions.

Famille :

La famille de Gaulle étaient une famille de juristes parisiens originaires de la province de Champagne. Dans ses travaux de généalogie, le grand-père de Charles de Gaulle faisait l'hypothèse d'une lointaine ascendance noble bien que la famille ne figure dans aucun nobiliaire et qu'il n'existe aucune preuve à l'appui de ces prétentions. L'arrière-grand-père, Jean-Baptiste de Gaulle (1759-1832), est avocat; fils d'un procureur au parlement de Paris né en Champagne. Il meurt du choléra en 1832. Son fils, Julien-Philippe enseigne alors à Lille, où un de ses oncles a un poste à la manufacture des tabacs. Julien de Gaulle y épouse la fille d'un administrateur de la manufacture, Joséphine Maillot. Le pensionnat qu'ils créent à Valenciennes fait faillite. Ils s'installent à Paris pour écrire. Lui rédige deux études (sur un peintre paysagiste et sur une biographie de Saint Louis). Sa vaste Histoire de Paris et de ses environs d'inspiration monarchiste et catholique est préfacée par Charles Nodier. Elle, prolifique, collabore à des revues littéraires et écrit plus de 70 ouvrages bienpensants dont certains dénoncent la pauvreté ouvrière du Nord.

Carrière militaire :

1909-1912: École militaire de Saint-Cyr (promotion de Fès)

1er octobre 1911 : sous-lieutenant

1er octobre 1913 : lieutenant

1er janvier 1915 : capitaine

25 septembre 1927 : chef de bataillon

25 décembre 1933 : lieutenant-colonel

25 décembre 1937 : colonel

25 mai 1940 : général de brigade

Guerre et Résistance :

Selon Charles de Gaulle, la guerre a commencé en 1938 avec Munich et l’abandon de la Tchécoslovaquie. Malgré le pacte germano-soviétique d'août 1939  et les États-Unis interviendront, que la défaite de I ‘Allemagne nazie ne pourra être que l'œuvre d'une alliance des nations. Cette vision stratégique explique sa lucidité pendant la « drôle de guerre » septembre 1939 - mai 1940, son refus presque solitaire de l'armistice de juin 1940, dont le défaitisme lui parait «abominable».

Appel du 18 Juin 1940 :

La guerre très rapide de mai-juin 1940 jette les Français sur les routes de l'exode. À la tête de ses chars, de Gaulle lance à Montcornet une des rares actions brillantes au milieu de la catastrophe. C'est alors que Paul Reynaud l'appelle au ministère et lui demande de se rendre à Londres, où il discutera avec Winston Churchill d'un pacte d'union franco-britannique. Rentré en France, à Bordeaux, où le ministère s'est réfugié, il participe à la démission de Reynaud puis à l'arrivée de Pétain, qui se renseigne auprès des Allemands des conditions d'un armistice. De Gaulle décide alors de retourner à Londres.

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