Boris Vian.

Boris Vian

Boris Vian naquit le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray et il mourut le 23 juin 1959 à Paris. Cet homme fut un poète, un écrivain, un chanteur, un scénariste, un traducteur (anglo-américain), un acteur, un peintre et un musicien français (trompettiste).

Boris Vian descendit d’une riche famille. Grâce au mariage que son père fit avec Yvonne Woldemar-Ravenez, ils n’eurent pas à travailler. Son père, Paul Vian, épousa Yvonne Woldemar-Ravenez, une musicienne à ses heures perdues. Le couple s’installa rue de Versailles dans un hôtel particulier à côté du Parc de Saint-Cloud. Ils eurent quatre enfants: Lélio (1918), Boris (1920), Alain (1921) et Ninon (1924). Les Vian fréquentèrent la famille de Jean Rostand, le grand biologiste (fils du dramaturge Edmond Rostand, l’auteur de Cyrano de Bergerac). Boris n’eut pas à se plaindre pour ce qui s’agit du confort car il eut chauffeur, professeur particulier, coiffeur à domicile et jardinier. Il vécut donc richement jusqu’en 1929, à cette date eut lieu une très grosse crise boursière qui ruina les Vian. Ils durent aller habiter dans la maison du gardien. La villa fut vendue à la famille de Yehudi Menuhin, le célèbre violoniste. Il joua avec les enfants Vian et ils devinrent très proches du jeune petit virtuose. Ils eurent de plus en plus des problèmes d’argent, leur père devint représentant de l’industrie pharmaceutique. Il dut tout de même vendre jusqu’au dernier souvenir de leur vie fastueuse. Boris fit ses études au collège de Sèvres, ensuite il alla au lycée Hoche de Versailles. En 1936, il partit faire sa classe de terminale à Condorcet. Trois ans pus tard, il réussit à rentrer à l’Ecole Centrale à Paris. Ce fut un élève sérieux et travailleur. Son premier livre qu’il nomma Physicochimie des produits métallurgiques rassemblait toutes les prises de note de ses cours. Boris y ajouta quelques alexandrins et quelques citations. Il dit : « donnés par ces professeurs idiots qui vous bourrent le crâne de notions inutiles, compartimentées, stéréotypées (...) Vous savez maintenant ce que j'en pense de votre propagande. De vos livres. De vos classes puantes et de vos cancres masturbés...» En 1942, il reçut son diplôme d’ingénieur.

Il commença à jouer de la trompette dans le Hot Club de France qui était à l’époque dirigé par Louis Armstrong et Hugues Panassié. Il joua pour commencer avec ses deux frères à la guitare, à l’accordéon et à la batterie. Il épousa en 1941 Michelle Léglise. Pour elle, il écrivit en 1942, Conte de fées à l'usage des moyennes personnes. Dans la même année, Patrick, son fils naquit. Boris rejoignit Claude Abadie dans son orchestre. En 1943, il écrit Cent sonnets et Trouble dans les Andains. Il revint dans l’orchestre Abadie après avoir essayé plusieurs autres groupes. En 1944, il écrivit Le Seul Major, le Sol majeur. Cet ouvrage ressemblait plusieurs poèmes en hommage à un de ses amis. Cette même année, le père, Paul, fut assassiné dans sa maison. Boris et sa femme se refugièrent dans la famille de celle-ci. En 1947, François Rostand demanda à Raymond Queneau, qui à cette époque travaillait chez Gallimard de faire imprimer Vercoquin et le Plancton. Ce livre racontait l’histoire d’un homme qui tombait amoureux d’une jeune fille et qui montait un stratagème pour pouvoir se marier

...