Biographie de DU BELLAY.

Du Bellay est un poète et essayiste français, membre de la pléiade.

Jeunesse

 1522- 1547

Issu d’une famille noble et célèbre par ses anciens (diplomates, hommes de guerre), Du Bellay naît en 1522, en Anjou.

De nature maladive, il devient vite orphelin et est négligé par son tuteur. De ce fait il passe dans le manoir paternel, de longues heures au contact de la nature à rêver.

Il souhaite se tourner vers une carrière militaire mais la mort de son oncle et donc de son soutien en 1543 lui font viser davantage une carrière ecclésiastique où son cousin le cardinal Jean Du Bellay pourrait le prendre sous son aile.

Afin de s’y préparer convenablement, il part étudier le droit à Poitiers en 1545. Il apprend le latin, rédige ses premières poésies latines et françaises.

En 1547, il rencontre Ronsard et décide de le suivre à Paris pour y mener, au collège de Coqueret, une vie studieuse et consacrée aux Muses.

 1547-1549

Du Bellay se consacre à l’étude des anciens, notamment les latins. Il apprend également l’italien et écrit ses premiers sonnets pétrarquistes de L’Olive.

La brigade (ancêtre de la pléiade) lui demande de rédiger son manifeste poétique.

L’année 1549 est riche en publication :

• Défense et Illustration de la langue française

• L’Olive

• Vers lyriques inspirés d’Horace

• Recueil de poésie à la princesse Marguerite de Navarre

Rome

Sa santé étant délicate, Du Bellay tombe malade et reste plus de deux ans sur son lit. Il ressent alors les premiers maux de la surdité. Pour oublier son mal, il lit les auteurs grecs et latins et continue d’écrire.

Il traduit en vers libre, un des livre de L’Enéide, enrichit son Olive, écrit Inventions ainsi que la Complainte du désespéré où il évoque avec un réalisme saisissant sa déchéance physique.

Son oncle, le cardinal, est son médecin. Comme il doit négocier avec le pape Jules III (guerre contre Charles Quint), il décide d’emmener Du Bellay avec lui, à Rome. Nous sommes en avril 1553.

Du Bellay est enchanté par ce voyage. Rome est un rêve pour tout humaniste.

Il découvre alors les vestiges antiques, imagine des scènes antiques, philosophe sur la grandeur et la décadence des empires ce qui sera sa matière pour Les Antiquités de Rome.

Il tombe éperdument amoureux d’une jeune Romaine et se met à écrire des vers latin sur cette passion.

Il pense que ce voyage lui ouvrira les portes d’une carrière diplomatique. Il est investi d’une mission de confiance. Néanmoins il est profondément déçu.

Du Bellay est l’intendant de son oncle, il règle les dépenses, négocie avec les banquiers. Cela l’ennuie profondément si bien que très rapidement, il a la nostalgie du pays, regrettant son indépendance, la cour du roi français, ses amis.

La

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