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Fluctuations et crises, ce que montre l'histoire

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Par   •  14 Mars 2023  •  Cours  •  13 315 Mots (54 Pages)  •  348 Vues

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FLUCTUATIONS ET CRISES :    CE QUE MONTRE L’HISTOIRE

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Introduction :

  • On constate qu’au-delà de la croissance globale, l’économie évolue avec des fluctuations. C’est-à-dire qu’à un certain moment on a une crise, à savoir un moment de retournement, cela sera suivi d’une baisse de la croissance (phénomène de récession) et on peut même aller jusqu’à une dépression (quelque chose de plus grave, de plus durable 🡪 croissance négative). Il faut souligner également que le mot crise est utilisé au sens courant sur des périodes assez longues (pas forcement toujours bien définie) tant que l’on n’a pas retrouvé une croissance équilibrée.

  • On peut faire le constat qu’au 19ème siècle avec la révolution industrielle les crises sont relativement fréquentes. C. JUGLAR va estimer qu’il y a des crises de manières récurrentes. Et au 20ème siècle les crises sont moins fréquentes mais plus importantes (d’où la crise de 29 et de 73).
  • A la fin du 20ème siècle on a eu l’impression d’un retour des crises fréquentes et moins graves. Seulement, cette impression a été remise en cause rapidement, en effet, la crise de 2008 (crise des subprimes) et la crise de la Covid. On peut souligner également que la croissance est différente selon les périodes (plus ou moins fortes) d’où le fait que certains économistes parlent de cycles longs.
  • Le premier à l’avoir fait est N. KONDRATIEFF en 1926.
  1. Le 19ème siècle
  1. Les 3 crises
  • LABROUSSE montre qu’il y a 3 types de crises au 19ème siècle :
  1. La crise d’ancien régime, crise de sous production agricole. C’est pour le plus souvent les problèmes climatiques 🡪 mauvaise récolte 🡪 pénurie 🡪 augmentation des prix. Dans le monde rural cela va se traduire par une baisse des revenus, d’où des problèmes pour les petits paysans (au pire cela aboutit à des disettes, famines). Toutefois, en ville, ils sont également touchés par la hausse des prix mais aussi par la baisse de la demande du monde rural, on voit alors apparaître une crise de sous-production industrielle 🡪 faillite, chômage. Les seuls qui vont s’en tirer vont être les riches car ils ont les moyens d’acheter, de stocker.

Cela correspond à une économie où l’agriculture est à la base, où l’alimentation repose beaucoup sur les céréales (qui font le pain). Dès lors, dès que les récoltes sont mauvaises cela impacte tout le monde.

Ce modèle a été remis en cause parce que l’on a estimé que certaines crises industrielles pourraient être liée au fait que l’industrie est une industrie de luxe. Certaines crises pourraient être liées à l’existence d’une industrie de luxe que l’on ne pourrait plus exporter à cause des guerres.

  1. La crise mixte. C’est la transition entre deux modèles, il y a en effet les caractères de la crise d’ancien régime (le facteur déclenchant est l’agriculture) mais avec des aspects industriels et financiers plus importants (parce que ces crises mixtes arrivent après le lancement de la première révolution industrielle). Le problème des historiens est que faire le lien entre les aspects industriels et agricoles sont très différents.

Une seule explication est envisagée (et elle fonctionne qu’en Angleterre), l’importation de nourriture 🡪 sortie d’or 🡪 Banque d’Angleterre qui intervient. Cela va provoquer une hausse des taux provoquant un crédit plus cher (et donc problème pour l’industrie).

  1. La crise industrielle. Ce sont des crises qui se sont développées après la révolution industrielle. C’est une chute de la production industrielle (dépression), une chute des prix et quand on recherche les causes elles sont reliées à l’industrie.

  • Il existe des caractéristiques communes à ces crises :
  1. Elles reviennent tous les 7 à 11 ans.
  2. Ce sont des crises internationales car la crise part d’un pays et se transmet à d’autres.
  • Les activités concernées par les crises évoluent, au départ c’est lié au textile et à la métallurgie, puis chemin de fer et à la fin du siècle cela s’étend aux industries de l’armurerie.
  1. Un problème d’analyse ?
  • Comment avons-nous analysé ces crises et comment les analysons nous aujourd’hui ?
  • Au 19ème siècle
  • Il y a déjà la théorie classique, cette théorie estime que les crises ne devraient pas exister. Toutefois, si elles existent elles sont liées à des erreurs ou à des non-respects du libéralisme (car l’offre crée sa propre demande et ainsi le système s’équilibre). Cela sera confirmé par la théorie néoclassique et l’EGW.
  • Toutefois il existe des originaux qui ne sont pas d’accord :
  1. MALTHUS estime que les crises sont liées à l’épargne.
  2. Il y a aussi K. MARX qui estime que les crises sont un élément de régulation de l’économie (pour lui le capitalisme en lui-même amène forcement à des crises à un moment) et que le capitalisme connaît des périodes de surproduction et de surcapitalisation.
  • L’analyse cyclique. Elle a été entamée par C. JUGLAR en 1862, il va repérer des cycles qu’il va relier à l’industrie. Juglar décrit une économie qui est toujours en déséquilibre, c’est-à-dire que l’on passe d’une période d’expansion (Demande > Offre) ce qui amène une augmentation des prix, à une période de dépression (Demande < Offre) 🡪 baisse des prix. JUGLAR dira alors que la cause de la dépression est la prospérité. C’est parce que la prospérité entraîne un surinvestissement qui est souvent (facilité par un crédit facile), il y a donc une interdépendance entre les problèmes industriels et monétaires. Ainsi, le résultat va être un retournement qui va être une crise (phénomène de passage entre croissance et dépression et phénomène de reprise).
  • JUGLAR en tire l’idée que la crise est salutaire, c’est un assainissement. Ce sont des accidents fâcheux mais qui comme les maladies sont bonnes pour le futur.
  • Les analyses plus récentes
  • Il faut savoir qu’il y a un débat récent sur les causes des crises. Il y a deux visions :
  1. La période d’expansion s’accompagne souvent de spéculation et qu’au premier signe d’une moindre rentabilité on peut avoir un krach financier (si les gens vendent leurs actions). Mais cela peut aussi être liée à une baisse de la rentabilité des entreprises mais aussi à une augmentation des taux par les banques. Cette analyse est basée beaucoup sur la surproduction (avant on l’appelait « crise de surproduction »).
  2. Ensuite, le débat a été enrichi par J. HICKS. Il va estimer qu’avant 1870 les crises sont surtout des crises financières (monétaires) parce qu’avec l’expansion on constate un développement du crédit, cependant, en Angleterre, à cause du Banking Act de 1844 la quantité de monnaie dépend de la quantité d’or. C’est-à-dire que lorsqu’on atteint un certain plafond la banque d’Angleterre restreint le crédit ce qui entraîne des problèmes de bourses et ainsi des problèmes liés à l’économie. Et après 1870, HICKS estime que ce sont vraiment des crises industrielles liées à la surproduction.
  • Par rapport à ça il faut souligner que les historiens sont assez perplexes. Ils ont en effet l’impression que les économistes recherchent un modèle. Il faut savoir que l’on manque d’études historiques et que l’étude de l’analyse de la crise faite en 1882 montre que ce n’est pas facile de trancher.
  • VERLEY estime en 1882 que les crises sont liées à deux aspects :
  1. À de la spéculation sur les actions. C’est-à-dire que les actions montent à cause de la spéculation (les actions montent plus que les dividendes versés par les entreprises), suite à cela, les établissements de crédits vont augmenter les taux 🡪 Krach financier.
  2. Mais les crises sont aussi liées dans un second temps à une crise industrielle. C’est une crise de surproduction et on se demande si cela vient de la spéculation financière. Étude de BOUVIER sur la région lyonnaise qui montre que les la crise industrielle et financière sont arrivée au même moment. Il montre que la hausse des taux du crédit impacte le monde industriel.
  1. Des tendances à long terme et la Grande Dépression
  • On constate que pendant tout le 19ème siècle il y a des périodes de croissance plus forte :
  1. Fin du 18ème et au début du 19ème
  2.  Milieu 19ème 🡪 1873
  3. 1896 🡪 1914
  • Mais il y a aussi des périodes de décroissance. Par exemple, la période de 1873 à 1896 s’appelle la Grande Dépression. On constate un fort ralentissement de croissance (sauf dans l’agriculture où c’est une vraie dépression). Il y a un aspect international très marqué puisque nous sommes en période de la première mondialisation.
  • Les conséquences sociales ont été très importantes. En effet, les petits producteurs et commerçants ont de grosses difficultés. En effet on assiste au phénomène de « langueur des affaires » et de baisse des prix. Les paysans européens sont très touchés (comme la consommation est élastique la, consommation de ces produits devient plus rare). Pour les ouvriers, c’est très ambivalent. En effet, d’un côté on constate du chômage (qui induit de la misère), cependant, les salariés voient leur salaire réel augmenter (plutôt une amélioration).
  • Face à cela, les pouvoirs publics interviennent peu. On a en effet aucune conceptualisation des cycles longs, mais aussi parce que la logique libérale l’emporte (l’État ne doit pas intervenir). Il y a eu 2 cas d’interventions ponctuelles :
  1. Le plan FREYCINET pour soutenir la construction de chemins de fers (pour terminer le réseau), il est commencé en 1878 et est terminé en 1882 lors de la crise.
  2. Les États ont beaucoup développé le protectionnisme. Un protectionnisme mesuré qui a été présent partout sauf en GB (qui continue à favoriser le libre-échange). En France, c’est les lois MÉLINE de 1881 et 1884 qui ont mis en place ce protectionnisme. Comment expliquer cela ? Prenons l’exemple des EUA, il y a des rprogrès tellement importante que nous sommes en, situation de surproduction permanente. En Europe, il y a beaucoup de concurrence venue des EUA et de la Russie. En France, il y a une concurrence nationale entre les régions (favorisé par les chemins de fers).
  • On constate qu’il y a eu en 1873, 1882, 1890 des krachs boursiers et bancaires très importants. Krach boursiers importants qui vont ensuite s’accompagner de crises industrielles (c’est lié car souvent c’est les banques qui restreignent le crédit, les investissements sont plus difficiles ensuite).
  • Les analyses de la Grande Dépression sont très différentes :
  1. Pour les monétaristes (M. FRIEDMAN), elle a été liée à l’insuffisance des stocks d’ors qui pèsent sur la création monétaire. La baisse du stock d’or limite la création monétaire.
  2. Les anti-libéraux insistent sur la concurrence des pays neufs (qui produisent beaucoup) qui toucherait beaucoup les pays européens.
  3. SCHUMPETER, pense que la crise est liée à un essoufflement de l’industrie motrice (chemin de fer). Il n’y a pas de relai parce que les innovations de la seconde révolution industrielle mettent du temps à se mettre en place (il n’existe pas d’industrie de substitution).
  • La sortie de crise va être liée à la restructuration industrielle (qui est liée au développement des concentrations), elle va aussi être le résultat d’innovations (électricité, automobile), mais aussi des efforts de productivité. C’est-à-dire que pour certains la Grande Dépression correspond au passage de la première à la seconde révolution industrielle.
  1. La crise de 29
  • En octobre 1929 débute la plus grande crise que le monde capitaliste a connu. C’est une crise classique, elle ressemble beaucoup aux crises du 19ème et du début 20ème. Cependant, elle surprend par sa durée, son ampleur, a-t-elle point qu’elle va avoir des conséquences fortes au niveau économique sur le capitalisme.
  1. Une crise Américaine
  • Le krach boursier
  • C’est le jeudi noir. Ce jeudi-là, à Wall Street il y a 16 millions de titre en ventes (soit 4 fois la normale). On assiste à une chute fulgurante de prix. Le krach va durer parce que la bourse chute pendant 22 jours en continue. À la fin du 19ème siècle la bourse de Wall Street a perdu 32%, malgré les interventions de la FED et d’autres banques (exemple la banque Morgan), la crise continue jusque septembre 1932 ce qui a fait baisser l’indice du Dow Jones (notre CAC40) de 89%.
  • Alors comment expliquer ce krach ? Il semblerait que cela vienne d’une forte spéculation financière. Nous sommes à cette période dans une forte période de croissance, la bourse va alors attirer des gens. Cependant, les gens qui investissent en bourse le font avec de l’argent emprunté (à peu près 80% des cas). Le problème qui va se passer est que le cour des actions augmente plus vite que la production (le cour des actions a été multiplié par 6 et la production par 3 seulement). Il suffit qu’il y ai une mauvaise nouvelle pour que le système soit complètement fragilisé, or, en août 1929, la FED remonte les taux (emprunter de l’argent va coûter plus cher). Cependant, à partir de 1928 la conjoncture est moins bonne que prévu (les profits ne sont pas là), d’où un débat sur les causes réelles de la crise entre les partisans de la surproduction (production de masse développée avec le fordisme même si la consommation de masse n’est pas encore-là).
  • Du krach à la crise
  • Le processus est très visible. On a en effet un krach boursier, il entraîne la faillite d’actionnaires et à partir de là une crise bancaire voie le jour. Cela vient du fait que les prêts ne seront pas remboursés, les banques ont spéculé elle-même, il y a une crise de confiance (les gens retirent leur argent). Tout cela va entraîner de fortes faillites de banques, dès 1929, 642 banques font faillite, 1345 en 1930 et 2298 en 1931.
  • Conséquence de cela, les banques restreignent le crédit aux particuliers comme aux entreprises. Les entreprises sont touchées par la hausse du crédit et la hausse de la demande, on rentre dès lors dans un cercle vicieux marqué par la baisse de la production, des investissements, donc entraîne du chômage, une baisse du pouvoir d’achat pour la plupart. La demande va alors fléchir et le cercle vicieux continue (entreprise investissent moins etc…).
  • Résultats, de 1929 à 1932 la production industrielle baisse de 50%, l’investissement privé chute aussi (15% du PNB en 1929 et 1,5% en 1932), le chômage passe de 3 à 24%, et les prix baissent d’un tiers. Des actions et des conséquences auront lieu, marches contre la faim, création de bidonvilles etc…
  • Krach boursier 🡪 Crise bancaire 🡪 Baisse du crédit aux particuliers ainsi qu’aux entreprises 🡪 Problème de confiance 🡪 Baisse de la demande et des investissements 🡪 Les entreprises baissent leurs prix et leurs productions 🡪 Licenciements, pression sur les salaires 🡪 Chômage, misère crise sociale.
  • En 1930 c’est HOOVER qui est président des EUA. Plusieurs actions seront faites :
  1. 1930, augmentation des droits de douanes (tarif HAWLEY, SMOOT)
  2. Aides aux banques, aux agriculteurs.
  • Il y a eu un excès de capitaux et d’investissements par rapport au marché, le système doit donc s’équilibrer tout seul et leur idée est que la crise va entraîner une baisse de prix et des salaires, a un certain niveau la reprise se fera (les salariés seront moins exigeants etc…), la reprise va se faire toute seule et la croissance suivra.
  • Que doit faire l’État par rapport à cela ? Il doit rétablir un équilibre budgétaire, il doit défendre la monnaie (cela passe par une baisse de la valeur monétaire, une baisse du crédit). C’est MELLON qui a dit « c’est parti, liquidons les emplois, liquidons les stocks, liquidons les agriculteurs, liquidons l’immobilier, en fait, le système doit liquider tout ce qui est incapable de s’adapter. Cela purgera la pourriture qui attaque le système. », suite à cela il dit que les gens travailleront plus dur pour mener une vie plus morale.
  1. Une crise mondiale
  • Il y a 2 pays qui ne sont pas touchés par la crise :
  1. L’URSS, c’est un pays communiste à l’écart du commerce international.
  2. L’Afrique du Sud car c’est le plus grand producteur d’or de l’époque.
  • Les économistes estiment que les EUA sont en particulier responsable car ils ne vont pas accepter leurs rôles de puissance dominante.
  1. D’une part concernant la politique commerciale. Augmentation des droits de douanes et baisse des importations.
  2. Mais aussi concernant les finances et la monnaie. Beaucoup d’États reçoivent des investissements américains dans les années 20, dès 1928, face aux difficultés de certains pays, les EUA limitent leurs investissements étrangers (notamment en Allemagne) et préfèrent investir aux EUA. Et surtout, après le krach, les EUA vont rapatrier leurs capitaux et limiter les prêts à l’extérieur. La crise de liquidité américaine devient une crise de liquidité mondiale.
  • La Grande-Bretagne est l’autre puissance monétaire du monde, le problème de la GB est que de plus en plus de détenteurs de livres (car confiance moyenne à cause de la crise) vont demander à changer leurs monnaies en or. Le bilan des courses est que les sorties d’ors vont s’accélérer. Face à cette crise, en 1931 la GB renonce à l’étalon-or (c’est la fin de la convertibilité et du Gold Exchange Standard). La conséquence va être l’apparition d’un monde de zone monétaire basée sur l’accord entre certains pays. Petit à petit, tous les pays vont être touchés par le cercle vicieux de la crise, les pays les moins touchés sont ceux qui sont moins intégrés dans le système économique mondial, cependant, les autres (les pays neufs exportateurs de matières premières entre autres) sont très touchés. On mène dans un premier temps les mêmes politiques aux États-Unis (politique libérale, politique de réduction de la masse monétaire) on espère que le système redémarre de lui-même (mais cela ne marche pas et ça nourrit le cercle vicieux de la crise).
  • Il y a donc une forme de responsabilité américaine, « the world in depression » de KINDLEBERGER en 1973. Il affirme qu’il y a un foyer de crises aux EUA mais que la situation devient grave dans le monde à cause de la limitation des prêts américains dès 1928. Les EUA ne vont pas assumer leur rôle de puissance dominante (puisqu’ils n’interviennent pas pour aider les autres pays). D’autres économistes rappelleront que les EUA ne sont pas responsables de tout car il se trouve que les limites de la prospérité existaient déjà avant dans certains pays :
  • Si l’on prend le cas de l’Allemagne on constate que la situation s’est dégradée dès 1928 (beaucoup de chômage) qui amènent) à de grandes grèves populaires. Il y a donc déjà une situation compliquée et le retrait des capitaux américains va aggraver les choses. De plus, en mars 1930, il y a le chancelier BRÜNING qui mène une politique de déflation (réduction de la masse monétaire) et qui en septembre 1930 qui dissout le Reichstag 🡪 cela va favoriser la montée des extrêmes comme le nazisme, tout cela va accroître encore plus la crise (parce que les gens retirent leurs argents après la montée du nazisme).
  • Si l’on prend le cas de la France on constate qu’il y a un retournement des taux de profits des entreprises dès 1927. La situation était déjà mauvaise avant la crise Américaine. La France va moins être touchée par la crise (elle ne s’effondra pas autant que les autres), cela sera expliqué par l’archaïsme Français.
  • On remarque dans de nombreux pays que la baisse de la production commence avant le krach américain, cela va correspondre aux limites de la croissance des années 20.

Conclusion :

        La crise de 1929 semble plus être la crise de 1929-1933. Cette crise a été précédée dans de nombreux pays par de nombreux retournements économiques dès 1927-28-29. La crise américaine n’arrive pas dans une situation de prospérité. HOOVER pense que le krach vient de répercussions de ces situations des pays européens. Les français estiment que la crise vient de la crise américaine mais aussi de dévaluation de la monnaie britannique ou encore la suspension des réparations allemandes.

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