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Auger, S., Colin, M., Gelin, Y., Perret, J. & Plassard, C. (2019). Fin de vie et directives anticipées. La revue de l’infirmière, (255), p.34-36

Dissertation : Auger, S., Colin, M., Gelin, Y., Perret, J. & Plassard, C. (2019). Fin de vie et directives anticipées. La revue de l’infirmière, (255), p.34-36. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2023  •  Dissertation  •  801 Mots (4 Pages)  •  63 Vues

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Identification de l’article

Auger, S., Colin, M., Gelin, Y., Perret, J. & Plassard, C. (2019).  Fin de vie et directives

anticipées. La revue de l’infirmière, (255), p.34-36

Biographie de l’auteur

Sylvie Auger, née Sylvie Tillier, auteure correspondante française de l’article, est cadre supérieure de santé paramédicale à l’hôpital du Pays Dunois à La Clayette.

Résumé

Dans le cadre de la prise en charge des personnes en fin de vie, la mise en application des dispositions relatives aux directives anticipées reste une difficulté sur le terrain. Une équipe soignante a mené un travail de recherche sur cette question, le recueil de directives anticipées n’est que trop rarement réalisé. Deux textes de lois abordent ce sujet, donnant droit à l’écriture de directives anticipés pour tout patient majeur. Après la réalisation d’une enquête sous forme de sondage, il en est ressorti un manque d’informations et de formations concernant les directives anticipées et leurs mises en applications par les professionnels de santé mais aussi de la part des patients. De ce fait il s’en est suivi des pistes d’amélioration afin de renforcer et d’accompagner les soignants dans cette démarche, informer le public sur ses droits et travailler ensemble dans la réflexion et la rédaction de ces directives anticipées.

Mots-clés

Directive anticipée, accompagnement, formation, droit du patient, soutien

Commentaire critique

L’écriture de directive anticipée est un réel outil dans la prise en charge des patients, c’est un droit pour toutes personnes majeurs reconnu depuis la loi Claeys-Leonetti de 2016, elle permet d’exprimer ses volontés en ce qui concerne la poursuite de traitements ou non en fin de vie. Malheureusement trop de personnes sont encore dans la méconnaissance de ce droit et n’en sont pas toujours informés par manque de formation des soignants sur ce sujet. En effet selon Sylvie Auger, le personnel ne sait ni comment ni quand aborder ce sujet auprès des patients. Nous pouvons nous demander comment le manque de connaissance et de communication sur l’écriture de directives anticipées impacte la prise en charge des patients ?

Les directives anticipées (DA) ne concernent pas seulement les personnes en fin de vie mais l’ensemble de la population, en effet beaucoup de patient arrivent en urgence sans DA, les soignants se voient donc obligés de demander à la famille ou à l’entourage de prendre des décisions pour définir les soins à réaliser, souvent sans réellement connaitre les volontés de la personne concernée. Il a été démontré qu’ « au moins un tiers des personnes ayant été consultés pour avis dans le cadre de la fin de vie d’un être cher ont présenté des séquelles psychologiques » (Dorsemans et al.2022), cela montre un réel impact mental sur l’entourage. L’accompagnement dans cette démarche par les soignants est recommandé, mettre à l’écrit ses choix plutôt qu’un rapport oral faciliterait les démarches. Le docteur Claudia Mazzocato, spécialiste en soins palliatifs, est pour l’encadrement de ses patients dans la rédaction de leurs DA mais surtout du projet thérapeutique anticipé qui permet d’accompagner dans le plan des DA. Selon elle, sans cette aide nous ne serions plus dans un cadre éthique et le patient se retrouve à prendre des décisions qui ne sont pas les siennes en réalité (36.9, 2020), il est important de s’adapter à la sensibilité de chacun et de les guider en veillant à la bonne compréhension des gestes qui en recourent. Les DA sont ajoutés aux dossiers des patients et permettent une meilleur prise en charge lors d’urgence ou lorsque le patient voit sa capacité de discernement altérée. Auger (2019) explique même que « le recueil des DA pourrait être un outil pour aider les équipes à clarifier les orientations de la prise en charge et à remettre le patient dans une posture d’acteur aux côtés des soignants, lorsqu’il ne peut plus s’exprimer », c’est une façon de renforcer ce lien soignant soigné. Même s’il n’existe pas vraiment de bon moment pour en parler, il faut faire preuve de patience et d’empathie, et ne pas attendre qu’il soit trop tard.

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