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Analyse de pratique : réfection pansement redon et coelioscopie

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Par   •  15 Novembre 2023  •  Analyse sectorielle  •  1 764 Mots (8 Pages)  •  82 Vues

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Analyse de pratique : réfection pansement redon et coelioscopie

Ma situation se déroule lors de ma deuxième semaine de stage. Il est 8h et je m’occupe de Madame A. C’est une patiente qui est entrée pour une cure de jonction pylétique par coelioscopie. Nous sommes à J1 de son intervention. Lors du tour du matin, je vérifie la voie veineuse, les pansements de coelioscopie et demande à la patiente si elle a des douleurs, si elle a uriné (car ablation de la SU à 5h) et si elle a eu des gaz et des selles.

Je me rends compte à ce moment-là que le pansement du redon est tâché et que ceux de la coelioscopie sont très légèrement tâchés. J’explique à la patiente que je reviendrai dans la matinée pour refaire les pansements.

A 11h, je prépare mon chariot et vérifie mon matériel (intégrité des emballages et dates de péremption):

  • Solution Hydro alcoolique
  • Gants à usage unique
  • Set à pansement
  • Sérum physiologique
  • Compresses stériles
  • Ruban adhésif de type Mépifix®
  • Pansements sec de type cosmopore®
  • Sac DASRI et DAOM

Je frappe à la porte de la patiente et rentre dans la chambre. Je me frictionne les mains à la solution hydroalcoolique. Je lui explique que je viens refaire ses pansements comme nous avions convenu tout à l’heure. Je remonte le lit afin de le mettre à ma hauteur, puis découvre légèrement la patiente afin d’avoir accès aux pansements. Je dépose une alèse sous la patiente pour éviter les écoulements. Je me frictionne les mains à la solution hydroalcoolique et prépare mon champs avec tout le matériel dont je vais avoir besoin. Je mets mes gants à usage unique. Instinctivement, je retire le pansement du redon qui est tâché. Je le jette dans la poubelle prévue à cet effet. Je prends le temps de regarder le point de ponction. Il y a un très léger écoulement, mais le point de ponction n’est pas inflammatoire (absence de rougeur, œdème, chaleur). Cependant, lors de la réfection du pansement, la patiente est un peu douloureuse lorsque je nettoie le point de ponction. Pour réaliser le pansement : je retire mes gants à usage unique et me frictionne les mains. Je remets une nouvelle paire de gant à usage unique. Puis utilise ma pince plateau pour prendre un tampon que j’imbibe de sérum physiologique. J’utilise ma pince patient pour commencer la détersion du point de ponction en faisant attention de commencer de l’extérieur vers l’intérieur. Je réalise le soin tout en expliquant ce que je fais à la patiente et dans le même temps, j’essaye de discuter avec elle. A ce moment-là, je réalise que j’aurai peut-être dû commencer par les plaies de coelioscopie qui sont propres. Je suis déstabilisée car je me rends compte que j’aurai dû faire le contraire afin de respecter les règles d’hygiène (du plus propre au plus sale). Cependant, je décide terminer ce que je suis en train de commencer. Je décide ensuite de sécher la plaie de redon. J’applique des compresses stériles que je viens de découper, afin de garder la plaie au propre et donc d’éviter que des micro-organismes viennent se poser au niveau du point de ponction. Je referme le tout d’un pansement adhésif transparent, de manière à ce que la patiente puisse prendre des douches sans que le pansement ne soit imbibé d’eau.

Je retire mes gants à usage unique et me frictionne les mains à la solution hydroalcoolique. Je remets une paire de gant à usage unique pour défaire les pansements de plaies de coelioscopie (car même si les pansements semblent non tâchés, on ne sait jamais ce qu’il peut y avoir en dessous le pansement). Je remarque que les points de coelioscopie sont propres, non inflammatoires et ne présentent pas d’écoulement. Je retire mes gants à usage unique et me frictionne les mains. Je remets une paire de gant à usage unique et utilise mon set à pansement pour réaliser le nettoyage et le séchage des points. J’utilise la même technique que pour le point de ponction du redon : nettoyage au sérum physiologique et séchage, en allant de l’extérieur vers l’intérieur de la plaie. J’applique un pansement sec simple de manière à protéger la plaie qui n’est pas encore totalement refermée.

Je jette tout mon matériel dans les sacs poubelles prévus à cet effet : sac DAOM : champs stérile, set à pansement, compresses stériles non utilisées. Je jette la paire de ciseau dans la boite OPCT car c’est un objet coupant. Je retire mes gants à usage unique que je jette dans le sac DAOM, je me frictionne les mains à la solution hydroalcoolique. Enfin, je termine par fermer les sacs poubelles de mon chariot avant de sortir de la chambre. Je me frictionne une nouvelle fois les mains, puis j’abaisse le lit de la patiente. Je l’aide à s’installer dans son fauteuil, puis je lui remets à disposition son adaptable, sa sonnette, son pichet d’eau et son verre. Je lui demande si tout va bien et lui explique qu’il ne faut pas hésiter à sonner si ça ne va pas. Je me frictionne les mains avant de sortir de la chambre.

Ce qui m’a étonné dans cette situation est mon organisation dans le soin. J’ai commencé par la réfection du pansement de redon car pour moi, le risque infectieux était plus important que les points de coelioscopie. Cependant, je me suis également rappelée que dans l’éventualité de plusieurs plaies, il est important d’appliquer le principe d’hygiène en commençant par la réfection de la plaie la plus propre vers la plaie la plus sale. De manière à ne pas salir encore plus ce qui est propre. Cette règle revient également dans tous les autres soins. Par exemple, lors de la réalisation d’une toilette d’un patient. Il est également important d’aller toujours du plus propre au plus sale pour éviter de mettre du sale sur du propre. Et c’est vrai, je commence toujours par les parties du corps qui sont « propres » en exécutant la règle du « haut vers le bas ». Puis je termine par les parties génitales qui sont « moins propres » que le reste du corps et qui sont plus à même de présenter des bactéries et micro-organismes. Effectivement, dans le cas où les pansements de redon et de coelioscopie auraient été très proches l’un de l’autre et m’aurait obligé à tout retirer, alors peut-être que dans ce cas-là il aurait été préférable de commencer par le pansement où le risque infectieux était plus élevé. Cela évite à la plaie où le risque infectieux est plus important, d’éviter que celle-ci ne reste trop longtemps à l’air libre et soit contaminée par des micro-organismes.

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