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Une performance d’acteur

Commentaire de texte : Une performance d’acteur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2013  •  Commentaire de texte  •  874 Mots (4 Pages)  •  771 Vues

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Une performance d’acteur

C’est d’abord un monologue : le monologue est invraisemblable par nature destiné au discours délibératif, méditatif, réflexif.

Ici des questions « Où diable suis-je ?…. des injonctions v. « Allons »….

Exercice difficile que dire ce texte : mode de la légèreté sans rompre l’illusion théâtrale : être drôle sans parodier le discours.

Difficulté : longueur de la tirade (88 vers), multiplicité des gestes, nécessité de faire rire (plaisanterie jeu livre/verre, sur « spiritueux »).

Comique de situation lié à l’intrusion de DC dans une maison étrangère, comique de gestes : clowneries diverses : sort des couverts, embrasse la table…..jeu avec le spectateur : connivence Un monologue comique. Le spectateur attend l’arrivée de DC, scène célèbre, brillante, difficile à jouer. L’acteur doit jouer avec son corps et accompagné l’alexandrin disloqué :

v. 1625 : enjambement audacieux, « …….quelque chose

D’audacieux….. » : rupture de construction syntaxique, séparation du pronom indéfini (quelque chose) et de son complément

V ; 1612 « Personne !- Où diable suis-je ?-Au fait j’ai réussi

A fuir les alguazils… » rupture verbe/coi

Vivacité : gestuelle incessante : voir les didascalies, les questions du personnage, la gaieté, la verve, l’esprit de réparti v. 1629 « Quant au maître du lieu, s’il survient…- Je l’invite » : le vers est mis en scène.

II. Don César, un personnage grotesque.

Grotesque : à l’origine, désigne les peintures fantasques de l’Antiquité (chimères, …) retrouvées à la renaissance dans les « grottes » ou ruines d’Italie. Par extension : figure ou personnage caricatural, excitant le rire. Hugo donne au mot une extension plus grande (cf Préface de Cromwell) Dans l’art issu du christianisme, le grotesque s’oppose au sublime comme le corps à l’âme. Au Moyen-Age : le grotesque : les gnomes, dragons, sorcières mais aussi plus tard Arlequin, Sganarelle : le difforme et l’horrible, le comique et le bouffon ressortissent au grotesque. Pour Victor Hugo, les écrivains de génie qui proposent des visions modernes comme Dante, Shakespeare, Cervantès, Rabelais savent unir le grotesque au sublime. (Le sublime, notion de rhétorique, est le plus haut point d l’art, la force irrésistible et soudaine de l’orateur qui frappe comme la foudre).Lexique des termes littéraires lp

Le grotesque de DC : se rapproche du langage parlé : grand nombre de coupes « m’ennuie/horriblement »…, interruptions des didascalies, exclamations, interrogations, simplicité de la syntaxe, prosaisme, langage imagé, expressif. Grotesque : un comportement débonnaire, jovial, provocateur : insistance sur la chair/le « bas » : « Un pâté, du vin, une pastèque » v. 1628 « Oh ! Le roi des pâtés ! et disd : « Il mange ». v. 1618, « Il

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