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Portrait de Françoise: Le Michel-Ange de notre cuisine

Commentaire de texte : Portrait de Françoise: Le Michel-Ange de notre cuisine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  474 Mots (2 Pages)  •  756 Vues

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Portrait de Françoise : Le Michel-Ange de notre cuisine

Nous nous situons au début de l’œuvre, cet extrait nous dévoile une partie du portrait de Françoise dans lequel son talent en cuisine est élevé au rang d’art et ou la simple servante devient artiste

I) Une servante élevée au rang d’artiste

1) Sa cuisine est un art

En effet Françoise, fidèle servante du narrateur possède un « don » en cuisine.

L’art et la cuisine sont de nombreuses fois associées dans ce portrait : « cet art de la cuisine » et on retrouve la présence du champ lexical de l’art visant à transformer elle et sont travail en réel art : « composer », « création », « matériaux », « fabrication », « œuvre »

-Comparaison entre la cuisine et l’art : « protégé de mie de pain comme du marbre rose »

2) Françoise l’artiste

On a donc premièrement le don en cuisine de Françoise qui est élevé au rand d’art puis l’apogée de la transfiguration de Françoise arrive lorsqu’elle est directement comparée à Michel-Ange :

-1- Lorsqu’elle choisit ses ingrédients « se faire donner les plus beaux carrés de romsteck […] comme Michel-Ange passant huit mois dans les montagnes des Carrare…

-2-Lorsqu’elle se donne beaucoup de mal pour réaliser son bœuf à la gelée : « notre vieille servante ne tombât malade de surmenage comme l’auteur du Tombeau des Médicis dans les carrières de Pietra santa »

La simple servante à travers l’expression de ce qu’elle sait faire de ce qu’elle aime faire, la cuisine, est transformée en véritable artiste dans ce portrait.

II) Un léger retour à la réalité  

La cuisine est son moyen pour s’exprimer, son manque de connaissance de la langue en fin du portrait permet de rappeler tout de même son statut de servante, de femme du peuple -> une sorte de retour à la réalité suite à son élévation sociale précédente. Même si son don pour la cuisine compense son manque d’intelligence.

1) Le Jambon de Nev’York

Ce passage du portrait de Françoise n’est pas la par hasard, il montre son manque de connaissance « trouvant d’une prodigalité invraisemblable dans le vocabulaire qu’il pût exister à la fois York et New York » alors que même le jeune narrateur le sait.

Ainsi le prononce t’elle « de la meilleure foi du monde » laisse entendre sa naïveté . Personnage naturelle , vrai et touchant .

 Ce petit passage ne vient donc pas consolider sa transformation en artiste mais rappelle au lecteur qu’il s’agit de Françoise la simple servante du narrateur 

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