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La violence

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Par   •  15 Janvier 2014  •  Cours  •  529 Mots (3 Pages)  •  548 Vues

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même et produit par Jeff Bhasker, qui avait précédemment collaboré avec Kills sur son album Perfectionist. La chanson a pour thèmes la difficulté de la jeunesse et le désenchantement que vivent les adolescents face à certains événements[1]. Elle aborde également la façon dont Kills a grandi ainsi que les expériences sombres qu'elle a vécues au cours de sa jeunesse[2]. La violence conjugale subie par sa mère et l'emprisonnement de son père sont entre autres cités[3],[4]. À propos de l'écriture de ce morceau et de la chanson Problem, elle déclare : « Ça a été très difficile de composer ces titres, parce que j'ai dû confronter certains sentiments refoulés et admettre que j'étais une véritable fautrice de trouble. Par contre, à partir du moment où j'ai commencé à les écrire, je ne pouvais plus m'arrêter. C'était comme une confession »[Note 1],[5]. Dans une interview donnée au magazine américain Teen Vogue, Kills explique la signification du titre :

« Saturday Night est la trame sonore de ma vie. Alors que j'avais presque quatorze ans, j'ai quitté la maison et je me suis trouvé un emploi, m'imaginant que j'allais devenir une grande célébrité de la télévision. J'étais déterminée à réussir. Je me disais sans cesse que tout irait bien, alors que ça n'était pas le cas — alors que moi-même, j'y croyais pas. La chanson est à propos de la persévérance, de continuer même lorsque cela semble impossible. C'est le fait de se sentir bien alors que rien ne l'est. »[Note 2],[6]

La chanson est dévoilée au public pour la première fois le 8 mai 2013 lors d'un spectacle au The Box donné dans le cadre d'une fête organisée par Untitled Magazine. Kills y interprète Saturday Night, tout comme un autre titre de l'album Trouble, Boys Don't Cry[7]. Le 28 juin de la même année, la chanson, de même que sa pochette, est dévoilée sur le site web américain Idolator[1] et est commercialisée dans la plupart des pays européens ainsi qu'en Afrique du Sud, puis, dans les jours suivants, mise en vente en Amérique du Nord, en Asie et en Océanie[8].

Saturday Night, d'une durée de 4 minutes 46, adopte un style new wave, délaissant, selon certains journalistes, les tonalités plus obscures mises en avant dans Perfectionist[9],[10]. Elle débute avec une courte mélodie de guitare, inspirée par Nancy Sinatra, puis se poursuit avec un rythme et un tempo moyen. Des phrases telles que « Va embrasser la liqueur de son rire / Une autre mallette pleine d'argent » et « Nous brillons comme des vedettes de province / À travers les meilleurs jours de nos vies » sont alors fredonnées[Note 3]. Le refrain repose sur la répétition du titre et le chant à plusieurs reprises de l'onomatopée « Whoa-oh ». Se poursuivent alors les couplets avec d'autres paroles comme « Les garçons que j'ai embrassés ne connaissent pas mon nom / Les larmes que je pleure ont toutes un goût de reproche » et « Je suis une putain de tragédie adolescente »[Note 4],[1]. Le morceau, plus accessible, à l'instar des titres tels Free ou encore Kill My Boyfriend, rappelle la musique de Lana Del Rey, particulièrement au niveau de la voix[9],[1].

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