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Banlieusard, Kery James

Dissertation : Banlieusard, Kery James. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2020  •  Dissertation  •  469 Mots (2 Pages)  •  740 Vues

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Banlieusard, Kery James

Kery James, né Alix Mathurin le 28 décembre 1977 aux Abymes en Guadeloupe, est un rappeur français, mais aussi réalisateur, scénariste et acteur. Il est considéré par la presse spécialisée et le public comme une figure du rap politique. Son œuvre évoque la vie en banlieue et les inégalités dans la France actuelle.

Cette œuvre, dont l’auteur, le compositeur et l’interprète est Kery James, s’intitule Banlieusard. Elle est apparue en 2008 en France qui fut marqué par une crise économique qui affecta beaucoup de ménages français, notamment en banlieue. Kery James tente de fédérer les banlieues avec ce son et d’apaiser les tensions marquées à cette époque entre les banlieues et le gouvernement. Son message est de ne pas baisser les bras malgré les inégalités. Il assure alors que « la réussite aura deux fois plus de goût ». Cette œuvre défie la logique binaire des discours politico-médiatiques lorsqu’ils se laissent aller à la facilité de la stigmatisation socio-territoriale. Elle témoigne de la complexité de la banlieue.

Kery James donne, dans cette musique, son soutien aux habitants de la banlieue et tente de faire briller la lueur de l’espoir. Cette musique deviendra par la suite l’hymne des banlieusards qui se battent pour réussir. Elle sera notamment la musique du générique de fin dans le film Banlieusard.

Il est certes rare de grandir en banlieue sans avoir connu la violence et les difficultés scolaires ou professionnelles. Mais Kery James affirme que l’Etat n’est pas le seul responsable de la situation en banlieue. Le discours victimaire ne profitera pas à la banlieue. Les banlieusards ne devraient pas penser systématiquement que leur sort est scellé. Kery James répète à deux reprises : « on n’est pas condamnés à l’échec » et définie comme étant lâches ceux qui le pensaient.

Kery James se décrit à plusieurs reprisent comme étant un soldat : « Je ne suis pas une victime mais un soldat ». D’ailleurs le champ lexical de la guerre est omniprésent : « J’ai grandi à Orly dans les favelas de France, J’ai fleuri dans les maquis, j’suis en guerre depuis mon enfance. ».

Cette musique a été très critiqué par certains politiques français : elle inciterait les banlieues françaises à mener une révolution. Kery James quant à lui souhaite une évolution des banlieues : « J’veux pas brûler des voitures, mais en construire, puis en vendre ». Cette Œuvre avait pour objectifs de changer les mentalités des banlieusards de l’époque. Kery James finit en rappant :

« Tu peux pas laisser, s'évaporer tes rêves en fuméeDans un hall enfuméÀ fumer des substances qui brisent ta volontéAnesthésient tes désirs et noient tes capacités
On vaut mieux que ça !
 » et laisse place au refrain chanté en cœur par un collectif : « APPRENDRE, COMPRENDRE, ENTREPRENDRE … BANLIEUSARDS, ON EST PAS CONMDAMNE A L’ECHEC ».

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