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Culture et classe sociale, gouts et styles de vie, de la légitimité à la distinction

Fiche : Culture et classe sociale, gouts et styles de vie, de la légitimité à la distinction. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2022  •  Fiche  •  1 523 Mots (7 Pages)  •  293 Vues

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Séquence 3 : Culture et classe sociale, gouts et styles de vie, de la légitimité à la distinction

  1. L’approche de Bourdieu

Sociologue français né en 1930 et il est l’hériter de la théorie de Durkheim, il s’inscrit dans une approche déterminisme, avec un société qui exerce une pression sur l’individu. Il a travaillé dans l’enseignement supérieur, sur la fréquentation des musées, sur le genre. Dans tous ces ouvrages il met en avant l’idée que les pratiques, les comportements et les gouts des individus sont marqués par des différences sociales. Il montrera alors que le jugement, les gouts et les préférences esthétique, l’art, les loisirs et les individus sont conformes à la structure sociale. Ils sont différenciés selon que l’individu appartienne à a une classe sociale supérieure, moyenne, populaire ou populaire. Selon lui les gouts sont donc classant dans le sens ou ils sont les marqueurs de l’origine sociale. C’est dans ce cadre la qu’il développe les notions d’habitus et de classes sociales.

  1. Habitus classes sociales et capitaux : l’héritage marxiste

L’habitus désigne l’ensemble des gouts et des aptitudes acquis par un individu au cours de sa socialisation, c’est dire au cours de son éducation et des ses expériences. Pour rappel la socialisation est un processus par lequel sont transmises des valeurs, des normes dans le but d’intégrer l’individu dans un groupe ou dans la société. Cela signifie que l’individu intériorise des règles, de valeurs, des codes tout le long de sa vie. Mais également cela signifie que la société fabrique des rôles sociaux. D’après Bourdieu les activités, les conduites sont ainsi conditionnées par la position sociale de l’individu dans la société (= structure sociale). L’habitus est donc une forme d’héritage culturel que l’homme intériorise et qui oriente de façon inconsciente ses conduites, ses jugements, et ses gouts. Par conséquent de part nos origines sociales, nos premières expériences en tant qu’enfant puis en tant qu’adulte mais également de part notre trajectoire sociale se forme inconsciemment des façons de penser, d’agir et des manières d’être. Pour Bourdieu ces dispositions que nous intériorisons sont durables et résistent au changement. Il aborde également l’habitus de classe, comme un dispositif qui a pour conséquence que l’individu se comporte de manière à ce que se perpétue des relations entre les classes sociales. Ainsi classé dans les même conditions de socialisation, les individus d’une même classe sociales auront des habitus proches et une vision commune des choses, un style de vie similaire.

Bourdieu désigne quatre types de capitaux, pour lui la société est composée de plusieurs champs sociaux qui se caractérisent toujours pour des rapports de force entre individus (dominant/dominé). Ces individus dans ces champs s’affrontent pour conserver ou transformer les rapports de force. Cela signifie que chaque champs se caractérisent par des mécanisme de capitalisation, ainsi dans chaque champs il y toujours un groupe social qui détient un capital, c’est dire des atouts pour se positionner dans le champs.

On distingue donc plusieurs capitaux :

  • Capital économique = moyen de production, biens économique
  • Capital culturel = qualification intellectuelles, diplômes
  • Capital social = connaissances, les réseaux
  • Capital symbolique = réputation, honneur

Dans le domaine de capital, sous tend une notion de lutte sociale, cela signifierait que les individus chercherait à maintenir ou à améliorer leur condition, tous les individus ne bénéficient pas des même atouts et ressource pour accéder à ces capitaux. Par exemple dans les grandes écoles les enfants sont issus de classe sociales dominantes. Les individus dans ces classes font tout pour imposer leur vision du monde, c’est eux qui designer ceux qui est valorisant et sert de modele. Ainsi les individus de classes sociales dominantes qui bénéficient de surcroît d’un capitale symbolique fort, vont montrer de part leur achats et leur comportements ceux qui est interessant, vulgaire ou même dépassé, il servent de modele. Dans ces études il montre que les musées et les théâtres sont différemment fréquentés en fonction de l’origine sociale de l’individu, donc pourquoi serait plus valorisant que le dessin ou la télévision. C’est un arbitraire qui nous est socialement et symboliquement imposé et que justement dans la sociologie de l’art on voit que l’on arrive à dépasser ces arbitraire, il y remis sen question d’une certaine façon.

  1. Reproduction sociale des inégalités sociales

(Demander cours prof)

  1. Hiérarchisation des pratiques culturelles : « la distinction » de Bourdieu

La sociologie de la culture renvoie forcement à l’étude de la consommation de la culture, c’est a dire l’étude des publics des produits culturels. On va s’interroger sur les différences et inégalités qui sont inhérentes aux pratiques culturelles des français.

  1. Notions de gout et d’habitus de classe

Bourdieu fait une analyse sociologique des dispositions et des jugements esthétiques. On dit souvent que les gouts et les couleurs ne se discutent pas, selon Bourdieu cela est faux et les gouts sont explicable non pas par le caractère ou la personnalité de l’individu, mais selon lui ce sont le produit de la socialisation. En effet, les gouts et les pratiques sont socialement déterminées et cela en fonction de l’appartenance sociale de l’individu et de sa trajectoire individuelle. Ainsi l’appartenance sociale détermine un style de vie et des comportements culturels. Par conséquent l’acquisition des prédispositions inconscientes de perceptions, de réflexion, se fait au sein de la famille, au sein de l’école, et se restructure durant la trajectoire d’un individu. Ainsi selon lui l’individu n’est pas libre au niveau de ses choix, des ses gouts et de ses pratiques culturels. Toutes ces pratiques et gouts sont donc orientées par l’habitus, d’autant plus que cette dernière peut passer inaperçue. L’individu est d’autant plus passif qu’il se croit souvent libre dans ses pensées et dans ses croyances. Pour lui les styles de vie = gout, croyances, pratiques, caractéristiques d’une classe sociale, c’est bien l’habitus qui permet que les pratiques individuelles soient conformes aux apprentissages différenciés en fonction de l’appartenance social de l’individu.

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