LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Autobiographie de Peter Magubane

Dissertation : Autobiographie de Peter Magubane. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2015  •  1 743 Mots (7 Pages)  •  1 146 Vues

Page 1 sur 7

Autobiographie de Peter Magubane

Peter Magubane est un photographe sud-africain engagé dans la lutte contre l’apartheid. Il est le premier photographe noir à recevoir des prix pour ses photos. Magubane est né en 1932 à Verdedorp dans la banlieue de Johannesburg. Ses premières photographies datent de l’époque où il était encore écolier.

A 22 ans, Peter Magubane a commencé comme chauffeur pour le magazine photographique Drum. Après quelque mois, le photographe Jürgen Schadeberg l’aide à débuter sa carrière de photographe et l’amène à ses reportages. Après quelques années il décide de quitter le magasine Drum afin de réaliser plus de photos politiques. Il tente d’insérer une association de photographes Sud-africaine mais la demande a été rejetée à cause de sa couleur de peau.

En 1963, Peter Magubane quitte l’Afrique du sud pour exposer ses photographies à Londres afin que le monde découvre ce qui se passe en Afrique du sud. Il retourne en 1964 et commence à travailler pour le magasine the Rand Daily Mail ou il y reste pendant 16 ans. Magubane était souvent obligé de prendre des photos en cachette comme ses images étaient souvent contre le régime politique. Quand Peter Magubane a photographié des manifestants devant la prison de Winnie Mandela, il a été arrêté et envoyé en prison. Il a passé 100 jours en cellule d’isolement. Ensuite il a été arrêté à plusieurs reprise et la police a même mis feu a sa maison pour le sanctionner. Magubane a photographié de nombreux moments historiques de l’Afrique du sud comme les révoltes de Soweto en 1976 ou bien le procès de Nelson Mandela en 1963. Il s’est toujours concentré sur les reportages d’actualité de son pays principalement, la lutte des noirs contre l’apartheid (un régime politique racial mis en place en 1948 par le parti national de l’époque dirigé par les blancs).

Quand Nelson Mandela a été libéré en 1990 par le président Frederik De Klerk, Mandela a nommé Peter Magubane son photographe official. Pour finir Magubane a été agressé par la police à de nombreuses reprises et hospitalisé pedant 5 jours. En Août 1976, Magubane et d'autres journalistes noirs ont encore été envoyés en prison pendant d’environ 100 jours. Malgré cela il n'a jamais oublié sa vocation professionnelle et ses photos sont des témoins de la lutte contre l’apartheid. « Une lutte sans une documentation n’est pas une lutte." Pour sa carrière photographique, Magubane a reçu plusieurs prix et récompenses. Aujourd’hui il fait des photos documentaires.

Présentation des photographies

Je vais vous présenter trois photographies argentiques en noir et blanc de Peter Magubane. La photographie argentique permet à l'aide d'un film sensible à la lumière et de son exposition, d'obtenir une photo. Le film (pellicule) est alors développé puis généralement tiré sur papier. La photographie1 est une technique qui permet de créer des images par l'action de la lumière. C'est l'« écriture de la lumière ».

Européens seulement, 1956, Peter Magubane

Source : Citypress

Peter Magubane conduisait sa voiture sur Oxford Road. Il n’était pas en mission, mais il était toujours à la recherche d'images. Il a vu la nourrisse et l'enfant assissent et il a arrêté la voiture. Il a pris la photo, sans demander la permission. C'est seulement après qu’il a pris l'image qu’il est allé demander à la Dame noire: « Travaillez-vous avec cet enfant? » Elle a dit oui et il est parti.

"Européens seulement" est devenue une image en noir en blanc très célèbre qui montre la nature bizarre de l'apartheid. C'est une image politique et sociale qui capture le quotidienne de personnes pendant le régime l’apartheid qui a duré plus de 40 ans.

La femme noire s’occupe de la jeune fille avec douceur et gentillesse mais elle n’est pas autorisée de s’asseoir à côté d’elle. Elle reste derrière l'enfant qui est installé sur le côté Européens seulement. Uniquement la jeune fille regarde l’appareil photo. La femme noire n’ose surement pas lever son regard vers l’appareil photo. Elle est probablement habitude à rester derrière et obéir aux ordres de la jeune fille.

La lumière est naturelle, les personnes sont éclairées par le soleil. Les tentes sont claires et mettent les deux personnes en valeurs. Le visage de la jeune fille est bien éclairé par le soleil et ses cheveux qui brille. Par contre le visage de la nourrice reste dans l’ombre. Je trouve cela symbolique de l’apartheid les noirs invisibles qui travaillent dans l’ombre. La photographie est chaleureuse et transmet un message de tendresse malgré la séparation du banc « europeans only ».

Le point de vue est un plan large, l’appareil photo est axé à niveau. La photographie a sûrement été prise dans un parc alors c’est un espace réaliste. On trouve au premier plan à droite une barrière (sur laquelle est écrit européen seulement) qui va jusqu’ au premier plan à gauche de la photographie ou on y trouve une nourrice qui est entrain de caresser la tête une petite fille. Les deux personnes sont séparées par cette barrière qui délimite, d’une part, un espace pour les blancs, et d’autre part, un espace pour les noirs. L’arrière-plan de cette photographie est flou car le est moins intéressant, on y trouve un grillage, des arbres, des buissons … les deux lignes directrice de cette photographie est la ligne de la barrière au premier

...

Télécharger au format  txt (10.7 Kb)   pdf (118 Kb)   docx (12.3 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com