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Résumé de lecture Walter Benjamin

Fiche de lecture : Résumé de lecture Walter Benjamin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2019  •  Fiche de lecture  •  1 083 Mots (5 Pages)  •  681 Vues

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QUESTION DE CORPUS :

Ce corpus est composé de trois textes basés sur l’objet d’étude de la poésie : le premier texte s’intitule « Paysage » de Charles Baudelaire paru dans son recueil

Les Fleurs du Mal en 1857, le second se nomme « Marseille » de Jules Supervielle paru dans son recueil Débarcadères en 1927, puis pour finir le texte

« Banlieue pauvre » de Jean-Michel Maulpoix sorti dans le livre La matinée à l’anglaise en 1982. Ce corpus va nous permettre de montrer qu’est-ce qui justifie le rapprochement de ces trois textes.

Dans un premier temps, le texte de Charles Baudelaire est un texte descriptif et onirique : il nous décrit sa « ville de rêve ».

Il utilise le champ lexical du ciel : « astrologues » (vers 1), « clochers » (vers 2) et « ciels » (vers 8), mais aussi la comparaison au vers 2 : « Coucher auprès du ciel, comme les astrologues », Baudelaire se compare donc à des astrologues.

Il utilise également la personnification au vers 6 avec la phrase : « Je verrai l’atelier qui chante et qui bavarde », tous ces procédés d’écriture nous renseignent sur les pensées de Baudelaire et l’image qu’il a en lui de cette ville qu’il nous décrit qui est une image assez abstraite.

Ensuite, Jules Supervielle nous décrit également une ville dans son texte : celle de Marseille avec le champ lexical de la mer : « poissons » (vers 1), « coquillages »

(vers 1), « crustacés » (vers 4), « eau » (vers 4) et « marin » (vers 17), il insiste donc sur l’un des aspects important de la ville de Marseille.

L’un des points dominant de ce texte est sans nul doute le fait que Supervielle utilise des personnifications pour exprimer ce qu’il a en lui, notamment au vers 19 avec la phrase : « Marseille, écoute-moi, ...», ou encore au vers 20 : « Je voudrais te prendre dans un coin, te parler avec douceur », cette utilisation de personnifications nous donne l’impression que Marseille est une personne réelle à laquelle Supervielle s’adresse. Dans ce texte, Jules Supervielle exprime donc tout son amour pour la ville de Marseille.

Pour finir, comme ses deux prédécesseurs, Maulpoix décrit également une ville mais cette fois-ci de manière négative avec notamment le champ lexical de la peine :

« ruines » (vers 1), « enfants tristes » (vers 3), « morte » (vers 15) et « chagrin »

(vers 16), tous ces mots nous permettent de comprendre que l’auteur cherche à nous faire la description d’une ville sombre et austère.

Tout comme Jules Supervielle, Maulpoix va faire l’usage de personnifications, notamment vers 13 : « Le ciel n’a guère d’imagination », au vers 14 : « Et l’horizon pense à dormir », mais aussi au vers 18 : « Les trains bondés ne cicatrisent pas », il personnifie certains aspects de la ville pour la rendre en quelque sorte plus

« attractive » pour ses lecteurs.

Pour conclure, nous avons pu remarquer que ce qui justifie le rapprochement de ces trois textes est la notion de description car dans chacun de leurs textes, les auteurs vont décrire une ville à leur manière : Charles Baudelaire, lui, nous décrit sa ville rêvée avec une forme d’utopie alors que Jules

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