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Le triple Principe Unitaire sur laquelle repose l'église Sainte-Geneviève de Soufflot d'après l'analyse de Daniel Rabreau

Dissertation : Le triple Principe Unitaire sur laquelle repose l'église Sainte-Geneviève de Soufflot d'après l'analyse de Daniel Rabreau. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2018  •  Dissertation  •  945 Mots (4 Pages)  •  586 Vues

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Examen de mi- session (30%)

Travail présenté à madame Christina Contandriopoulos

HAR1425
L’architecture depuis les lumières

Par : Leila Imane Djouhri

DJOI01549705

Baccalauréat en histoire de l'art concentration: muséologie et diffusion de l'art

Université du Québec à Montréal

Le 22 octobre 2018

Décrivez le « triple principe unitaire » sur lequel repose l’église Sainte-Geneviève de Soufflot d’après l’analyse de Daniel Rabreau. Appuyez votre argument sur l’analyse et la description de dessins architecturaux précis.

Dans son analyse de la basilique Sainte-Geneviève de Soufflot, Daniel Rabreau fait part du « triple principe unitaire » qui correspond à un programme d’unités à la conception du projet. En effet, ces unités constituent ; l’unité symbolique où ce projet à concept fort, permet tant en plan qu’en programme décoratif d’avoir une solution cohérente. L’unité volumétrique constitue la capacité de voir et d’expérimenter la volumétrie de la basilique de par son isolation et de son détachement ; par le fait d’un plan central en croix grecques où le bâtiment serait isolé sur une placette. Puis, l’unité visuelle constitue le programme décoratif complet ; où l’ingéniosité du projet est démontré par une synthèse gréco-gothique. En accord avec la vision de Laugier, une structure gothique avec des contres-forts qui permettent plus de hauteur et qui seraient cachés sous une maçonnerie de style grecque, orné par des colonnes corinthiennes offrent la possibilité de construire un espace vertigineux et fluide. Ce principe unitaire permet d’avancement de la séparation du modèle statique de l’antiquité et l’avènement d’un dispositif d’un nouvel urbanisme des lumières. Cette nouvelle vision propose l’intégration de nouvelles réformes urbaines et permet la mise en place d’une épuration de la ville où les espaces trop étriqués sont plus dégagés. En effet, la basilique Sainte-Geneviève, de par son modèle architectural devient un symbole des révolutions et des grands philosophes.

Comment l’architecte Étienne-Louis Boullée définit-il la notion de « caractère ». ? Appuyez votre réponse sur l’analyse d’une étude de cas architecturale détaillée. Comparez la définition de caractère chez Boullée avec celles d’autres architectes. En quoi le caractère tel que défini par Boullée diffère de la « convenance » ?

L'architecte Étienne-Louis Boullée définit la notion de caractère tel un concept issu de la convenance. C’est le sentiment aux bâtiments, la transmission d’un affect qui correspond à la fonction de la bâtisse. Contrairement au caractère, la convenance est le devoir de l’architecte de faire correspondre les bâtiments au rang social du propriétaire, elle est, en effet, observée si sa forme et sa décoration conviennent au rang, à la dignité ou à l’opulence des propriétaires. En effet, se considérant comme un architecte-peintre, il fait une série de projets à l’encre et à l’aquarelle, qui propose des projets qui réforme entièrement la façons dont on conçoit les espaces publiques. Il reprend la configuration de la nature et démesure les bâtiments avec un sentiment d’humilités. À travers la notion de caractère, Boullée conçoit le projet du Cénotaphe pour Newton où il réfléchit sur la valorisation des hommes pour célébrer Newton. Ce projet devient rapidement l’emblème du siècle des Lumières, où il met en œuvre les phénomènes de la nature. Le Cénotaphe est un espace qui représente les liens entre les hommes et l’univers. Dans cette architecture de papier, Boullée vise à traduire, à l’intérieur de la sphère, les fonctionnements de l’univers en inversant le jour et la nuit. Il est intéressant de constater que la définition de « caractère » de Boullée diffère de celle de Nicolas le Camus et Charles Lebrun, où ils modifient la façon dont on conçoit le rôle de l’architecture pour laisser place à un effet, de sorte où Boullée est à la recherche de certitudes en architectures, alors que Le Camus et Lebrun veulent une architecture avec un langage démocratisé.

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