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La photo au 19ème

Chronologie : La photo au 19ème. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2017  •  Chronologie  •  819 Mots (4 Pages)  •  604 Vues

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A) Le Portrait progressivement accessible

    Au XIXème siècle, on observe le développement de la bourgeoisie et des classes moyennes dans la société. Celles-ci sont désormais dominantes et cherchent à montrer leur statut, or posséder son portrait c’est montrer son importance dans la société, être reconnu comme un personnage important.

Malheureusement à cette époque, il est presque impossible d’avoir son portrait lorsqu’on vient des moyennes classe. En effet obtenir son portrait auprès d’un peintre coûte extrêmement cher. Seul les nobles ont ce privilège de laisser une trace artistique de leur passage.

 

 Mais au XIXe siècle, l’industrialisation favorise la production de masse, et les portraits n’échappent pas à ce phénomène avec l’apparition de cette ère et des avancés technologiques, une technique révolutionnaire de portrait voit le jour, le portrait photographique qui va peut à peut remplacer la peinture.

La naissance de cette nouvelle technique révolutionnaire est également due à la grande demande de la société qui en a assez de ne pas pouvoir se « faire faire le portrait » par manque de fonds. La photographie va donc rétablir cette inégalité car elle va permettre de reproduire son portrait à un coût moindre comparé au portrait peint fait par un artiste peintre.

     

Peu à peu, la photographie prend de l’ampleur au dépend de la peinture qui perd de l’importance. Le portrait photographique devient alors une mode, tout le monde veut son portrait en particulier la bourgeoisie, certains vont même jusqu'à en faire plusieurs voir remplir une galerie de portraits de famille chez elle.  La facilité de reproduction permet de réaliser des portraits ressemblant et à moindre coût, on va jusqu’à offrir son propre portrait. Faire son portrait permettait de s’élever socialement et personnellement. Cette action était symbolique pour la société, elle montrait à soi-même et aux autres la puissance d’une famille.  Les portraits étaient mis en évidence dans les lieux de vie, on voulait épater les autres.

Au XIXème l’évolution du portrait est donc considérable, l’on passe définitivement de l’art artisanal à une mécanique de la reproduction imagée des individus.  Socialement, la photographie est liée à l’évolution politique et sociale d’une bonne partie de la société. La montée de la bourgeoisie classes moyennes est donc un des facteurs qui facilitera le développement de la photographie.

   

 

Au fil des années, d’autres photographes réussissent à proposer au public des photographies pour un coût plus faible encore. C’est le cas de Disdéri, un célèbre photographe du XIXème qui inventa en 1860 un nouveau genre de portrait : la « carte de visite », une photographie de 6 cm sur 9, qui ne coûte pas cher et qu’il produit en série. C’est un succès immense auprès des classes moyennes et supérieures, un portrait accessible dans tous les sens du terme, qu’on peut même offrir.  L’esthétique de la carte de visite reprend les codes du portrait aristocratique, le but de de la carte de visite était de paraitre le plus « noble » possible, on s’habillait de ses plus beaux habits et on se tenait droit, les portraits ressemblaient à ceux des grands Rois. Néanmoins ce n’est pas l’unique utilisation des cartes de visites, on en faisait aussi une utilisation professionnelle qui faisait office de publicité.

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