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Etude sur les bibliothèques

Dissertation : Etude sur les bibliothèques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  799 Vues

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Les bibliothèques sont des lieux de patrimoine et de souvenirs, liant l’utile à l’agréable, ces constructions protègent et archivent notre histoire. Cependant, même si leur fonction est commune, ces édifices ont su évoluer et s’adapter à leurs époques.

Le corpus de l’étude souligne cette évolution, et plus particulièrement l’évolution esthétique mais également celle des techniques de construction. Les trois édifices présentés dans le  corpus, abordent ce thème d’un point de vue chronologique, en mettant en évidence les changements liés au contexte historique et artistique de leur époque. Une question se pose donc, comment a évolué l’architecture des bibliothèques au fil des siècles?

Dans une première partie, nous verrons les différentes techniques de constructions utilisées, puis nous étudierons les évolutions esthétiques extérieures et intérieures. Pour finir, nous aborderons l’évolution fonctionnelle liées aux avancées technologiques.

  1. Des techniques de constructions radicalement différentes

Au fil du temps, les matériaux de constructions ont évolué, laissant apparaître de nouvelles techniques.

  1. Matériaux

Cette évidence se fait tout d’abord ressentir à l’extérieur des bâtiments, notamment au travers de la Bibliothèque Sainte Geneviève de Henri Labrouste. Elle est édifiée à Paris, entre 1843-1851, dans un contexte artistique qui  veut faire perdurer le passé malgré l’arrivée de l’industrialisation, c’est donc dans un style néo-classique que ses façades en pierre de taille sont traitées. Contrairement aux bibliothèques de Viipuri, architecture réalisée en Russie par Alvar Aalto entre 1927 et 1935, et de l’université des beaux-arts de Tama de Toyo Ito, aboutie en 2007, à Tokyo, qui elles sont construites en béton armé.

Cependant, la bibliothèque d’Henri Labrouste, laisse des traces de cette nouvelle ère industrielle, grâce notamment aux grandes baies en verre mais surtout aux structures métalliques apparentes. Par contre, les ossatures en acier des deux autres bibliothèques sont quant à elles, entièrement masquées par le béton.

  1. Technique porteuse

Avec l’arrivée de ses nouveaux matériaux au  XIXème siècle, les structures rétrécissent, la hauteur sous plafond augmente et la lumière rentre. En premier lieu, l’on découvre cette évolution au travers de la bibliothèque Sainte Geneviève, les structures métalliques apparentes soutiennent deux voûtes horizontales faisant office de plafond avant d’aller reposer sur des piliers en pierre. Nous retrouvons également cette technique dans la bibliothèque de Tokyo, où les arcs et les piliers en béton armé ne font qu’un dans la salle de lecture. Cette technique fut également utilisée autour de la gare du Nord à Paris, réalisée par Jacques Hittorff ou celle de Tours dessinée par Victor Laloux.

A l’inverse, la bibliothèque d’Alvar Aalto, ne laisse transparaître aucun poteau ou pilier à travers la salle, le poids du bâtiment reposant majoritairement sur les murs périphériques du bâtiment. Peu d’ouvertures latérales sont créées, l'architecte a donc fait le choix d’apporter la lumière par la réalisation d’une multitude de puits de lumière.

Les matériaux et techniques évoluant, l’esthétisme de ces édifices a dû suivre et s’adapter aux mœurs des populations.

  1. Esthétisme de l’extérieur vers l’intérieur

En effet, l’architecture extérieure et intérieure, s’est peu à peu épurée et standardisée.

  1. Extérieur

Au début de l’ère industrielle, les structures apparentes se font timides, c’est donc pour camoufler celles-ci que les façades de la bibliothèque parisienne sont réalisés en pierres. Avec de légères ornementations, l’on distingue facilement les deux niveaux de cet établissement rectangulaire, grâce notamment aux deux styles de fenêtres utilisées, petites au rez-de-chaussée et plus larges à l’étage, et aux entablements sortants.

Alors que les extérieurs des bibliothèques de Viipuri et de l’université des beaux-arts de Tama, sont radicalement différents, seuls subsistent les tons clairs. Les façades blanches de ces dernières sont-elles, construites sans aucune ornementation.

La bibliothèque réalisée par Alvar Aalto est composée de plusieurs cubes empilés, par système d’addition et de soustraction, et parsemée de fenêtres de différentes tailles en fonction des espaces intérieurs. La forme et l’esthétique de cette dernière nous rappelle le procédé du Raumplan, développé par Adolf Loos dans les années 1930 et notamment utilisé pour la villa Muller.

Cependant, dans l’édifice de Toyo Ito, on retrouve d’autres similitudes avec la bibliothèque Sainte Geneviève. Mise à part, la couleur claire utilisée, la séparation des deux niveaux est également bien présente et mise en valeur par les superpositions des différentes baies en forme d’arcades. Mais contrairement aux autres bibliothèques, sa forme est quelque peu différente, notamment par l’utilisation de courbes et d’angles saillants, réalisable grâce aux progrès matériels.

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