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David Hume, thèse sur l'art

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Par   •  15 Mai 2017  •  Cours  •  831 Mots (4 Pages)  •  1 433 Vues

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                                        Commentaire philosophie

        David Hume,philosophe écossais, est considéré comme un des plus importants penseur des Lumières.Beaucoup de ses travaux sont centrés sur la science de l'Homme dans lesquels il parlera de la perception de l'esprit,de nos impressions et nos idées.

Le texte étudier est extrait de l'une de ses œuvres s'intitulant De la norme du goût parut en 1741.Dans cet extrait il est question de l'Art et de comment nous la percevons.L'auteur affronte le problème de savoir si l'Homme peut juger objectivement une œuvre.Pour solutionner ce problème, l'auteur défend la thèse selon laquelle les préjugés de l'Homme serait un obstacle a la compréhension de l'Art.Pour ce faire, David Hume organise son argumentation en trois axes principaux.

En effet dans un premier temps de la ligne 1 à 5, il nous présente sa thèse, en s'appropriant le sujet. Puis de la ligne 5 à 10 il expose la manière avec laquelle nous comprenons une œuvre.

Enfin de la ligne 10 à 15 il présente au lecteur les conséquences des préjugés de l'homme sur notre perception de l’œuvre.

Dans un premier temps David Hume nous présente sa thèse en prenant tout d’abord son cas en particulier. En effet l’auteur utilise la première personne du singulier pour montrer qu’il est concerné par le sujet. Il explique donc qu’il ne peut reconnaître la valeur d’une œuvre seulement s’il fait abstraction de ses sentiments envers l’auteur de l’œuvre mais aussi de ses caractéristiques personnelles. Selon lui il faudrait donc qu’il se dissocie de tous ce qui fait sa personnalité et qui le différencie des autres et alors devenir un homme en général. Il donne par la suite à sa thèse un aspect plus général,universelle,déclarant qu’une personne doit se soumettre au point de vue présenter par l’œuvre en se détachant de ses préjugés. Ainsi nous devons passer d’une position naturelle à une position artificielle en adoptant tous le même point de vue.

Il n’est d’ailleurs pas le seul philosophe à réfléchir sur le sujet. En effet Kant dans l’Analytique du beau reprend cette idée. Selon lui notre jugement n’a pas une valeur universelle puisqu’il se base sur nos sentiments et non la raison faussant ainsi la vision du beau. Il faut donc faire abstraction de nos sentiments pour tous avoir la même et vrai définition du beau permettant ainsi de jugé une œuvre à sa propre valeur.

Par la suite, le Philosophe argumente sur  nos limites à percevoir et jugé une œuvre.Il nous montre dans un premier temps que même si le thème de l’œuvre ne le concerne pas directement, le public a partir de ses mœurs, donc de ses connaissances acquise grâce à ce que lui a inculqué son peuple et son époque sur le sujet ,va chercher a devenir juge de cette œuvre.Cependant ses mœurs sont fondé sur des sentiments et des préjugés et non des faits rationnels entraînant ainsi un jugement contradictoire avec le public étant réellement concerné par l’œuvre.En revanche si l’œuvre concerne directement le public,celui-ci ne pourra pas non plus avoir un jugement pouvant être considéré comme efficace.Puisque l’œuvre représente un événement,un fait que le public a vécu, il va universalisé son ressentit sans prendre en compte le point de vu d'autre individu ayant ressentit les faits différemment.En s’appropriant l’œuvre, comme si l’œuvre avait été faite pour lui,son jugement est alors erroné.

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