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Histoire culturelle du cinéma

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Par   •  19 Octobre 2017  •  Cours  •  7 857 Mots (32 Pages)  •  643 Vues

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HISTOIRE CULTURELLE DU CINEMA : Monsieur Yann Calvet

Introduction : Les débuts du cinéma :

Ce sont les frères lumière qui ont inventé le cinéma : le cinématographe. 1895 → art assez jeune.  Ce sont les premiers à dvpt un appareil qui soit à la fois capable de faire de la prise de vue : camera et qui soit aussi un projecteur.

Thomas Edison : il a inventé l’ampoule mais aussi le phonographe.  Il a fait un premier film en 1891, fim de 2 secondes

Dans tous les pays du monde le cinéma américain représente 70-80% des recettes dans les salles. En France, on est le seul pays d’Europe à être à peut près à 50-50 dans les meilleures années mais c’est quand même plus souvent 40-60.

On a mis en place un système qui nous permet de résister aux américains : après la seconde guerre mondiale on a mis en place le CNC. Il gère la production, la distribution, l’exploitation mais aussi un fond de soutien à l’industrie cinématographique. Ce fond est alimenté par des taxes → taxe TSA : taxe spéciale additionnelle. A chaque fois qu’on va au ciné voir un film, 11% du prix du ticket va alimenter la CNC.  Ces taxes sont redistribuées à des producteurs / réalisateurs français.  Les 11% sont en fait prélevés sur tous les billets de ciné quelque soit l’origine du film. On prend donc une part des recettes du ciné américain pour le redistribuer à notre propre cinématographie. C’est pourquoi le ciné français résiste au rouleau compresseur américain.

Le cinéma est l’entrée vers d’autres produits commerciaux (industrie de placement de produit)

  • C’est pourquoi aujourd’hui la France est considérée comme le seul pays démocratique à résister à ce rouleau compresseur américain.

/ !/ Notre principal problème est structurel : taille de marché trop petite (moins importante que celle des USA qui rentabilisent leur film sur leurs territoires avant de les exporter : dumping). Différence de conception entre l’Amérique qui pense industrie et la France qui pense culture.  

  1. Les frères Lumière :

Visualisation de la première projection payante d’un film des Lumières

De 1895 à 1898, tous les films vont ressembler à ça : ils duraient de manière générale 50 secondes.

_ Ce sont tous des films qui sont fabriqués avec 1 seul plan.  (à notre époque il y a des centaines ou des milliers de plans dans chaque film)

_ Il n’y a qu’une seule action

_ Un seul lieu de tournage

_ Unité de temps 

règles du théâtre classique. Point de vue frontale du spectateur → cinéma primitf.

Tout est construit comme une unicité.

On est dans un point de vue documentaire (réalité) sauf arroseur arroser : déjà un petit film qui raconte une histoire.

Le cinéma va beaucoup servir à manipuler les masses.

On va avoir des films en un seul plan comme ça jusqu’en 1898 à peut près. Après ça les gens vont se lasser et donc on va complexifier les films. On va chercher petit à petit à attirer un public plus bourgeois parce que c’est eux qui ont l’argent. Il faut donc faire des films plus intéressant puisqu’ils sont plus cultivés. On va faire des films plus long : une ou deux bobines = 10 à 15 min. On va embaucher des acteurs qui viennent du théâtre, déjà connus, qui viennent de la comédie française par exemple → star système

Le long métrage ne devient la norme qu’à partir de 1915.

Georges Mélies est considéré comme le premier artiste de l’histoire du cinéma. Il possède un théâtre, il est prestidigitateur. Très tôt il s’intéresse au théâtre, il propose aux FL de leur acheter leur  caméra mais les FL refusent.  Mélies réussit à acheter un brevet à un anglais.

Il y a trois compagnies qui vont se développer en FR : Celle de Gaumont, celle de Pathé et celle de Mélies.

  • Pathé va devenir l’homme le plus puissant du cinéma jusqu'à la deuxième guerre mondiale. Il crée un empire mondial du film en quelques années.
  • Gaumont est à une plus petite échelle.
  • Mélies lui s’intéresse plus à des films à dimension artistique.

Melies a une place assez importante dans l’histoire du cinéma : valeur artistique. Il est considéré comme l’inventeur des effets spéciaux cinématographiques visuels ! Il fait des apparitions, disparitions. Pour pouvoir faire ca il est obligé de faire du montage : couper sa pellicule et raccorder ses images.  Tourner un plan, arrêter la caméra,  lancer la poussière etc. Il faut couper ensuite la pellicule pour pouvoir raccorder parfaitement les images par la suite. = collage de pellicule. C’est aussi le premier à faire construire un studio de Cinéma : grand hangar dans le jardin de sa maison ; Il utilise des machinerie de théâtre, des effets pyrotechniques etc 

Cinéra primitif :

  • PB de ce cinéma : Ce cinéma reste primitif. Entre chaque tableau on a une ellipse temporale : les ellipses restent toujours indéterminée, on ne sait pas si entre les tableaux il se passe un jour, trois mois etc. La diégesse (espace recrée par le film) n’est pas clair.  
  • Bonimenteur : personne qui est dans la salle et qui raconte le film pendant le film. Cela prouve que le film en lui meme ne se suffit pas, si on enlève cette personne on ne comprend plus ce que le film raconte
  • Tout est filmé de loin, on ne voie pas bien les visages, on ne peux pas s’identifier

Le cinéma américain s’industrialise beaucoup plus rapidement que celui de la France. Les institutions crées par les américains vont donc être appliquées partout dans le monde.

Le film qui nous fait passer de la période primitive à la période classique est un film de 1915 par D.W Griffith. Il a réalisé 500 courts-métrages et donc a progresser très vite. En 1915 il réalise son premier long-métrage : naissance d’une nation (durée 3h).  Ce film va devenir une sorte de modèle de représentation institutionnel. C’est un film qui fait l’apologie du klu klux clan donc il est très discutable. Le film a couté 125 00 $ à produire, c’est 6 fois plus cher qu’un film à Hollywood à cette époque. On estime qu’il a rapporté 50 millions de dollars.

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