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Fiche d'analyse filmique

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Par   •  20 Octobre 2019  •  Fiche  •  882 Mots (4 Pages)  •  644 Vues

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« Des Hommes » est un documentaire Français réalisé par Jean-Robert Viallet et Alice Odiot et paru en 2019 dans la programmation ACID du festival de Cannes.

Ce documentaire durant 83 minutes est produit par Unité de Production. L’image est réalisée par Jean-Robert Viallet, le son par Frédéric Salles et le montage par Catherine Catella.

Filmé la prison des Baumettes à Marseillais pendant 28 jours, sans filtres et sans scénario est ce que raconte ce documentaire. Seul la caméra du réalisateur qui se fond à travers les 2000 détenus et les trente mille mètres carrés montre la vraie vie de ce centre pénitencier

à Marseillais.

Ce film s’inscrit donc dans le genre bien précis du documentaire en respectant toute ces règles.

Ce documentaire raconte la misère, la violence, les désespoirs mais aussi les espoirs de la prison des Baumettes et passent donc souvent d’un registre tragique à un registre parfois comique.

Le dispositif filmique de ce documentaire humaniste est construit à partir de prises de vues et de sons considérés donc comme des documents pour se référer au réel.

Ce documentaire est construit pour moi en deux étapes, qui ne se réfèrent à aucune chronologie car le montage n’est pas chronologique. La première étape est de filmé les témoignages des détenus, en plan souvent rapproché ou en plan moyen, donnant vraiment l’impression au spectateur de partagé le quotidien de ces prisonniers et d’être vraiment intime avec eux.

La deuxième étape se réfère alors au plan d’ensemble sur la prison ou sur les prisonniers.

Montrant souvent les mêmes lieux pour accentuer sur les taches et activités monotones de leur quotidien, et donc sur leur infernale emprisonnement. Le spectateur prend alors plus de recul par rapport à ces plans, et remarque plus la misère, la violence, le cauchemar que ces détenus endurent.

Le point de vue narratif est donc tout le temps celui du réalisateur donc ce point de vue est objectif et de plus comme nous sommes dans un documentaire et que le spectateur en sait moins que le personnage, le point de vue cognitif est alors une focalisation externe.

Durant ces 28 jours de tournage, l’évolution des protagonistes n’a pas réellement changé. Tout le monde parle de changer, de se repentir, de saisir une nouvelle chance grâce à Dieu ou à une main tendue. Si la caméra ne juge pas, le réalisateur n’est pas naïfs pour autant et montrent comment l’innocence peut être surjouée le temps d’une commission de discipline.

Le réalisateur a donc filmé trois lieux importants ; l’intérieur de la prison, un bâtiment délabré qui « s’effrite tel un morceau de shit » comme le définit très bien un détenu, où il a opté pour un traitement de l’image en couleur, un cadre avec une profondeur de champ, ces plans fixes d’ensemble sont très photogéniques se rapprochant d’un grand travail de photographie. Certains plans sont aussi filmés lors de commission de discipline et dans le bureau des surveillants, avec des plans de demi-ensemble et laissant place à des dialogues très comique entre les différents protagonistes.

Le deuxième lieu important est les 9 mètre carré de cellule insalubre ou vivent les détenus, le réalisateur y a alors filmé la plupart

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