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Analyse filmique juve contre fantomas

Analyse sectorielle : Analyse filmique juve contre fantomas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Novembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 208 Mots (5 Pages)  •  590 Vues

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Durie Mathilde n°37002325

Devoir maison : Juve contre Fantômas

        Juve contre Fantômas est le deuxième épisode du film de Louis Feuillade réalisé en 1913. Dans cet épisode, l'inspecteur Juve continue sa quête contre Fantômas qui est cette fois-ci accompagné par Joséphine. Dans la séquence étudiée, la complicité de Joséphine avec le Loupard devient une évidence. Nous suivons Fandor et Juve espionnant Joséphine.  

        On peut donc se demander ici par quels procédés filmique l'histoire évolue au sein de cette séquence.

        Dans un premier temps nous aborderons la mise en situation de l'espionnage de Joséphine, et pour finir la collision du « Simplon-Express ».

        Pour exposer la mise en situation de notre séquence, nous la commençons par un carton, ensuite nous avons 3 plans réalisés de la même façon, en plan moyen avec un angle normal, un mouvement de caméra fixe et comme transition des coupes franches. Lors de ces 3 premiers plans nous commençons à suivre Fandor et Juve à travers l'espionnage de Joséphine. Nous avons par la suite un carton qui explique que Martialle est avec Joséphine. Grâce à un cut nous avons donc Martialle qui attends Joséphine. Cette dernière qui arrive avec Fandor juste derrière qui continue de la suivre. De ce plan 5 au plan 7 où Joséphine et Martialle sont dans leur cabine dans le train avec Fandor qui les observe, nous avons toujours les même caractéristiques filmique que pour les 3 premiers plans de la séquence.

        Nous passons ensuite au plan 8 où Martialle et Joséphine sont en train de se parler dans la cabine. Pour donner un impression d'intimité ici nous avons un plan rapproché taille avec une légère plongée. De plus on remarque que le montage fait une sorte d'ellipse temporelle en coupant la scène de manière fluide en restant pour autant dans le même plan. Ainsi ici on commence à entrer dans la relation que les personnages sont censés avoir. Dans la plan suivant Fandor s'installe dans la cabine juxtaposée à celle de Martialle, et les complices de Joséphine passent devant cette cabine en observant le journaliste dans un plan italien. Cet volonté de montrer que les complices de Joséphine regardent Fandor, implicitement nous indique qu'ils vont aussi s'en prendre à ce dernier. Dans le plan 10 nous avons un plan moyen avec les gens qui partent du quai et le train qui commence à rouler. Tout comme dans le plan 8 on remarque un montage coupé aussi pour rester dans le même plan mais qui permet de raccourcir l'action. Le plan suivant est la continuité du plan 9 en plan italien cette fois encore. Et pour finir nous avons à nouveau un carton pour finir la mise en situation de cette séquence qui se base sur l'espionnage de Joséphine. Espionnage qui poursuit dans le train mais où il va également s'achever du fait d'un événement dans le « Simplon-Express ». Ce carton est donc comme un élément déclencheur ou du moins il invite cet élément déclencheur à être exposé dans les scènes suivantes.

        La collision du « Simplon-Express » est due à un enchaînement d'évènement lié directement à Joséphine. Dans le plan 13 nous avons un plan d'ensemble en plongée du train qui roule comme pour annoncer que le train devient l'élément principal de notre séquence. Au plan 14, nous avons un plan moyen d'un des complices de Joséphine qui décroche le wagon, on le suit grâce à un léger panoramique du haut vers le bas ainsi qu'une légère plongée pour bien montrer le détachement du wagon au reste du train. Dans le plan suivant nous voyons l'homme remonté dans le wagon à l'aide d'un plan moyen. Nous nous attendons donc d'avoir au plan suivant une sorte de réponse, pour savoir ce qu'il va arriver à Martialle qui c'est fait piéger par Joséphine et à Fandor qui a été repéré par les complices de Joséphine. Ainsi dans le plan 16 nous retournons au plan rapproché taille que nous avions dans le plan 8 car nous retournons dans la cabine avec Joséphine et Martialle or ici la situation change car Martialle se fait braquer par les complices de Joséphine qui finissent par sortir avec elle. D'ailleurs nous sommes en plongée comme pour indiquer une sorte de domination des malfaiteurs et de Joséphine face à Martialle. Plongée que l'on retrouve au plan 17 où cette fois-ci c'est Fandor qui est braqué. Dans le plan 18 nous avons un plan d'ensemble où nous voyons s'éloigner le wagon du fait du mouvement de la caméra qui reste fixe, et on aperçoit les malfaiteurs sauter et s'enfuir en courant. Le braquage est donc fini, ainsi un carton permet de faire la transition entre ce qu'il vient de se passer et ce qu'il va se produire à cause de ce braquage.

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