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No Pasaran

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Par   •  20 Mai 2013  •  1 254 Mots (6 Pages)  •  1 572 Vues

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No

pasaran

affiche

de

propagande

du

camp

républicain

1937

Dolores Ibárruri Gómez, connue sous le nom de La Pasionaria, est une femme politique espagnole née le 9 décembre 1895 à Gallarta (municipalité d'Abanto y Ciérvana, dans la province basque de Biscaye) et décédée le 12 novembre 1989 à Madrid. Elle a été secrétaire générale du Parti communiste espagnol (PCE) entre 1942 et 1960, présidente de ce parti entre 1960 et 1989.

Sommaire [masquer]

1 Origine et formation

2 Début de l’activité politique (1916-1919)

3 Ses débuts au Parti communiste (1920-1930)

4 La période de la IIe République (1931-1936)

5 Le Front populaire (début de 1936)

6 La guerre civile (1936-1939)

7 L'exil

8 Le retour en démocratie

9 La Pasionaria, un symbole

10 Annexes

10.1 Notes et références

10.2 Sources

10.3 Liens externes

Origine et formation [modifier]

Elle est née huitième de onze enfants, dans une famille de mineurs ; l'ambiance familiale est marquée par le catholicisme et son père est un militant carliste actif. Elle est scolarisée jusqu'à l'âge de 15 ans, envisageant de devenir institutrice, mais elle ne peut y parvenir, car ses parents n'ont pas les moyens de lui payer des études assez longues. Elle commence à travailler dans un atelier de couture, puis devient femme de ménage, jusqu'à son mariage en 1916.

Début de l’activité politique (1916-1919) [modifier]

Elle épouse un mineur et militant socialiste (adhérent du PSOE), Julián Ruiz1, de Somorrostro. Ils auront six enfants, dont quatre morts très jeunes : Ester (1916-1919), Rubén (1921-1942), les triplées : Amagoya (1923-1923), Azucena (1923-1925), Amaya2(née en 1923), et Eva (1928-1928).

La situation financière de la famille n'est pas très bonne, d'autant que Julian Ruiz est emprisonné après avoir participé au mouvement de grève générale de 1917, et qu’il l’est encore à plusieurs reprises au cours des années 1920.

Cela n'empêche pas Dolores de lire, notamment des ouvrages de Karl Marx et de militer dans le cadre de la Fédération des Jeunesses socialistes du PSOE. Elle écrit aussi dans la presse ouvrière ; c'est en 1918 qu'elle utilise pour la première fois le pseudonyme de La Pasionaria3, pour un article dans le journal El Minero Vizcaino.

Monument à Dolores Ibárruri à Glasgow avec une de ses citations les plus célèbres : « Mieux vaut mourir debout, que de vivre à genoux ».

Ses débuts au Parti communiste (1920-1930) [modifier]

En décembre 1919, elle suit les Jeunesses socialistes qui se séparent du PSOE pour se rapprocher de l'Internationale communiste. En avril 1920, elle participe à la fondation du Parti communiste espagnol, devenant la même année membre du comité provincial de Biscaye, puis à celle du Parti communiste d'Espagne4 en novembre 1921.

Elle joue un rôle important dans le parti au niveau provincial : elle est déléguée au Ier congrès du PCE (Madrid) en mars 1922, et de nouveau en 1927 pour le IIIe ; ce congrès devant avoir lieu en France, elle ne peut cependant y assister.

Populaire et respectée, elle est élue au Comité central du PCE en 1930.

La période de la IIe République (1931-1936) [modifier]

Après l'avènement de la Seconde République en 1931, elle se sépare de son mari et s’installe à Madrid, où elle devient responsable du journal du parti, Mundo Obrero. Elle entre au bureau politique du parti en 1932. Elle est envoyée à Moscou en 1933 comme déléguée auprès du Komintern.

Elle est arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises en raison de ses activités.

Elle travaille à l'amélioration de la condition féminine.

En 1935, elle envoie ses deux enfants encore vivants, Rubén et Amaya, en Union soviétique, pour leur assurer

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