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Les tests utilisés dans les études sur la mémoire

TD : Les tests utilisés dans les études sur la mémoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2017  •  TD  •  750 Mots (3 Pages)  •  840 Vues

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Deux types de tests sont utilisés dans les études sur la mémoire : les tests explicites (récupération intentionnelle) et les implicites (pas de récupération consciente). On peut alors s’interroger sur le contrôle que nous pouvons exercer sur la récupération : Y-a-t-il vraiment une récupération intentionnelle, contrôlée et une autre inconsciente, automatique ? De nombreuses méthodes sont appliquées dans l’étude du caractère intentionnel ou non de la récupération, parmi ceux-ci le paradigme du Remember/Know (Gardiner, 1988), la procédure RR/RS (Horton et al, 1993) ou encore la procédure de dissociation des processus (Jacoby, 1991). Ce sont des processus que nous allons voir ci dessous.

Pour commencer, le paradigme Remember/Know découvert par Gardiner et al (1988, 1993, 1999). Après avoir passé l’étape de l’encodage d’un certain nombre d’item, les participants devaient les reconnaître parmi d’autres en indiquant si leur réponse était un “Remember” (accompagnée d’un souvenir conscient, d’un sentiment, d’une émotion ressentie au moment de l’encodage) ou un “Know” (pas d’accès conscient à l’information mais le participant “sait” que l’item lui a été présenté, mais il ne se rappelle d’aucune autre information à son propos). Grâce à cette tâche, les auteurs peuvent évaluer le degrés de conscience de la récupération (ainsi le contrôle exercé par l’individu). Lorsque le participant reconnaît un item en qualifiant de “Remember”, une recherche en mémoire s’établit, c’est donc un état de conscience autonoétique (capacité de revivre mentalement un événement). À contrario, quand la reconnaissance est “Know”, il n’y a pas de recherche, l’accès au souvenir est direct, par jugement de familiarité (il n’est pas possible de “revivre” l’encodage), c’est donc une récupération automatique, d’un niveau de conscience noétique. Cette procédure, bien qu’elle permette d’évaluer l’état de « contrôle » de la récupération peut quand même être remise en cause à cause de l’approche introspective qui peut biaiser les résultats. En outre, demander directement d’évaluer le type de reconnaissance peut amener une modification.

La procédure dissociation des processus PDP (Process Dissociation Procedure) (Jacoby, 1991) permet aussi de mesurer le degrés de contrôle de l’individu sur la récupération en différenciant les processus automatiques de ceux contrôlés lors d’une tâche de mémoire. Les participants doivent encoder deux listes d’item suivies d’un test de reconnaissance selon deux conditions différentes. Pour la condition d’inclusion, les items des deux listes doivent être reconnu : les processus automatiques et contrôlés ne sont pas différenciés, la reconnaissance de l’item peut donc être due aussi bien à l’un qu’à l’autre. Au contraire, en condition d’exclusion, seuls les items de la seconde liste doivent être reconnus (les items de la première liste servent dans ce cas de distraction) : les processus contrôlés et automatiques s’opposent, la reconnaissance des items de la première liste est favorisée par la familiarité alors que les processus contrôlés ont l’effet inverse. En condition d’inclusion, les items de la première liste sont des items cibles ainsi leur reconnaissance peut être due aux processus automatiques ou contrôlés.

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