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Un métier idéal- Analyse pièce de théâtre Bordeaux

Analyse sectorielle : Un métier idéal- Analyse pièce de théâtre Bordeaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2016  •  Analyse sectorielle  •  1 611 Mots (7 Pages)  •  867 Vues

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Manon Gauchet                                                                                        le 12/02

                                Un métier idéal

                  D’après le livre de John Berger et Jean Mohr

                 Au Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine,

                                 Un projet de Nicolas Bouchaud

                                     Mise en scène Eric Didry

        Un métier idéal, dresse le portrait subtil est émouvant d’un homme profondément investi et engagé dans son métier. Mais avant d’être une pièce de théâtre, ce portrait a été un livre. Un livre qui conte l’histoire d’un homme : John Sassal. L’histoire se déroule en Angleterre dans les années 60, dans une région défavorisée où John Sassal exerce le métier de médecin de campagne. L’histoire a été mise en page à l’issue de l’investigation de l’auteur John Berger et le photographe Jean Mohr qui on accompagné ce médecin durant deux mois. Le livre retrace donc la relation médecin-patient ainsi que la question de notre rapport au monde professionnel. Nicolas Bouchaud s’inspirera donc de cette histoire et nous portera au coté de cet homme, au fil de sa vie, de sa passion mais aussi de ses convictions. Le comédien à travers son interprétation nous fera vivre un voyage philosophique et poétique qui nous poussera à nous interroger sur la nature d’un engagement passionnée, mais aussi sur la question du métier « idéal ». Je me suis rendu au TNBA, pour aller à la rencontre de cette pièce qui à l’air pour le moins insolite. Je vais donc vous conter mes impressions sur la salle, la mise en scène, ainsi que le jeu d’acteur.

         Tout d’abord, lorsque je suis entrée dans la salle de représentation pour prendre place, une impression forte m’a saisi : la salle est grande et haut dessus de nous se trouve des poutres apparentes où des centaines d’ampoules se trouvent. C’est toutes petites ampoules allumées me font penser à un ciel étoilé. Ces ampoules contribuent à la vision d’une scène sombre et où se trouve une toile, dessus on y découvre un paysage assez fade, d’une couleur sépia, une lampe de couleur blanche pend au dessus de la scène comme une lumière au dessus d’une table d’analyse de médecin. Au fur et à mesure on verra que cette mise en scène bouge.

Sur scène, un homme, un homme habillé d’une façon toute a fait banale. On pourrait penser dans un premier temps que c’est un régisseur car la salle est toujours allumée. Puis l’homme s’adresse à nous et en s’adressant à nous il brise le mur transparent qui sépare acteurs et spectateurs. Il commence à faire une sorte d’appel, il énumère alors plusieurs noms et plus étonnant encore ces personnes répondent présente. On pourrait alors se poser des questions : Comment a-t-il eu nos noms ? Il va peut-être m’appeler ? Finalement rien de tout ça, on se rend compte qu’il appelle l’équipe du TnBa, ce qui nous fais penser à une répétition de la pièce et finalement pas une représentation. On voit donc un acteur qui joue son « rôle » de comédien. Il s’adresse ensuite à nous, spectateur, il nous demande si ça va (on hésite à lui répondre), il nous dit qu’on se retrouve après pour en parler (mais pour parler de quoi ? nous avons encore rien dit), cet interaction nous rend à l’aise et nous fait doucement rire par son irrationalité, il est clairement impossible qu’il nous rencontre tous après.

Soudain, la lumière s’atténue, mais reste toujours présente, ces ampoules me font penser de plus en plus à des étoiles. L’homme, enfin l’acteur, enfile alors une blouse, une blouse de médecin. Le comédien se place en face de la toile, de ce paysage, il nous conte alors l’histoire de ce médecin John Sassal. Nous sommes donc dans les années 60, dans une région défavorisée comme nous l’indique la toile qui se trouve derrière lui.

Après une vingtaine de minutes, le comédien s’adresses à nous, en temps que médecin, des gens toussent dans la salle ce qui lui permet de faire une petite improvisation comique (ça tousse pas mal ici !). Ce qui brise un peu plus le mur invisible entre acteur et spectateur. Quand l’acteur s’adresse à nous les lumières s’éclairent un peu plus. L’acteur nous parle donc du médecin en tant que médecin qui doit faire face à des malades, des malades parfois imaginaire, c’est à partir de ce moment qu’une question philosophique, doit-on voir le médecin en tant que scientifique pure ou en tant qu’artiste. Et c’est à ce moment là que l’originalité de la mise en scène apparaît de manière fulgurante : des voix résonnent dans la salle, mais pas des voix d’acteur ou de spectateur, des voix enregistrés sur un répondeur médical. Différentes personnes tour à tour laissent des messages plus ou moins inquiétant, on se rend compte à ce moment là, que oui, en effet un médecin et un plus qu’un médecin.

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