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La lumière dans "Hamlet" de William Shakespeare

Mémoire : La lumière dans "Hamlet" de William Shakespeare. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2017  •  Mémoire  •  2 288 Mots (10 Pages)  •  992 Vues

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Un relevé de ce qui vous semble important pour l’éclairagiste.

Acte I, scène 1

J’ai noté ici des indices qui permettent d’évaluer l’heure et l’ambiance de la scène imaginée par l’auteur. De plus, le personnage d’Horatio met en garde le spectateur en évoquant de mauvais présages à l’instant où le spectre est sur le point d’entrer, il me semble pertinent de matérialiser ces craintes car, tel un choeur, Horatio annonce un mal insidieux prêt à surgir.

BERNARDO : « Il est minuit sonné. » p.10

FRANCISCO : « Le froid est vif. » p.10

HORATIO : « (…) On vit des étoiles à traînes de feu, et des rosées de sang, Un soleil funeste ; et l’étoile humide, (…) fut frappée d’une éclipse. (…) » p.16-17

HORATIO : « Mais voyez, l’aube en manteau roux foule la rosée de cette haute colline là-bas, à l’orient. » p.19

Acte I, scène 2

Avec une information sur les couleurs du spectre, on a des échanges indiquant l’humeur initiale d’Hamlet dans l’oeuvre : un jeune homme tourmenté et mélancolique à représenter ainsi.

LE ROI : « D’où vient que les nuages planent toujours sur vous? » p.22

LA REINE : « Ne cherche pas toujours, les paupières baissées, Ton noble père dans la poussière. » p.23

HAMLET : « (…) Ni la mine accablée du visage (…) Mais j’ai ceci en moi qui passe le paraître, Et tous ces acharnements et habits de la douleur. » p.23

HORATIO : « Une expression de douleur plus que de colère. » *…+ « Oh ! Très pâle » p.31

Acte I, scène 4

Le personnage d’Hamlet, en parlant au présumé fantôme de son père, nous transmet sa méfiance envers lui. En effet, cette apparition mystérieuse pourrait provenir de deux mondes absolument opposés, ce qui en fait un élément à éclairer en conséquence de façon particulière comme proposé dans la question suivante.

HAMLET : « L’air mord âprement, il fait très froid. » p.40

MARCELLUS : « Non, minuit a sonné. » p.40

HAMLET : « (…) Que tu sois un esprit de salut, ou gobelin damné Que tu apportes avec toi la brise du ciel, ou les souffles de l’enfer Que tes intentions soient mauvaises ou charitables. (…) » p.42

Acte I, scène 5

Avec l’aube qui approche, on sait que le spectre est progressivement rappelé par ses « flammes sulfureuses ».

LE SPECTRE : « L’heure est presque venue Où je dois retourner aux supplices Des flammes sulfureuses. » p.46

LE SPECTRE : « Mais doucement, déjà je crois sentir l’air du matin. » p.49

LE SPECTRE : « La luciole montre que le matin est proche, Et se met à pâlir de son inutile feu. » p.50

Acte II, scène 2

Ces tirades évoquant la chute de Troie sont directement liées à l’histoire d’Hamlet, ce qui en fait un passage fortement représentatif des ressentiments de ce dernier qu’il a voulu exprimer par une mise en abyme. Mettre en lumière cette histoire dans un tout autre espace me paraît intéressant : on plonge dans l’esprit même du protagoniste.

HAMLET : « Le farouche Pyrrhus, dont les armes de sable, Et les sombres desseins ressemblaient à la nuit Quand il était tapi dans le fatal cheval A maintenant son corps lugubre et souillé (…) Rôti par la fureur et le feu, Barbouillé de la glu du sang coagulé, Les yeux pareils à des rubis(…). » p.88

LE 1er COMEDIEN : « (…) Mais de même qu’on voit souvent à l’approche de l’orage Le ciel silencieux, les nuages immobiles. » p.89

LE 1er COMEDIEN : « (…) La soudaine clameur qu’elle fit éclater, S’il est rien de mortel qui puisse les émouvoir, Aurait empli de lait les yeux brûlants du ciel. » p.90

Acte III, scène 4

Les deux tableaux représentent selon Hamlet une dichotomie fondamentale : le bien et le mal. Des couleurs et directions adaptées à chacun devraient accentuer cette comparaison.

HAMLET : « (…) La face du ciel s’embrase Au-dessus de la masse solide et compacte, Et d’un triste visage, comme à l’approche du jugement, Est malade de dégoût devant cet acte. » p.135

HAMLET : « Regardez ici ce tableau, puis celui-ci, Cette représentation imagée de deux frères. Voyez quelle grâce trônait sur ce visage, (…) Regardez à présent ce qui suit, Lui est votre mari, pareil à un épi moisi, Infectant la beauté de son frère. » p.135

Acte III, scène 4

Ici le Spectre refait une brève apparition et agit en conseiller ou conscience d’Hamlet. On sait à présent que le personnage est effectivement bienveillant envers lui. Je relève cette phrase car elle révèle le rôle de l’apparition : apaiser l’esprit d’Hamlet et lui faire obtenir un repent de sa mère qui ne le voit pas. Jouer sur son éclairage permettrait de faire savoir au spectateur que celle-ci ne le voit pas.

GERTRUDE : « Sur la brûlure et la flamme de ton délire Verse une fraîche patience… Vers quoi regardez-vous ? » p.138

Acte IV, scène 5

Le personnage d’Ophélie est irréversiblement abattu par la mort de son père, son esprit est bouleversé. Permettre au spectateur de la voir ainsi me parait intéressant car cela amplifierait le tragique de sa mort, qui termine la respiration de l’acte IV, précède le dénouement et annonce le final chaotique.

LE ROI : « La pauvre Ophélie, Séparée d’elle-même et de son clair jugement. » p.160

LAËRTE : « Ô cieux, est-il possible que l’esprit d’une jeune vierge Soit aussi mortel que la vie d’un vieil homme ? » p.164

Une collecte des métaphores relatives à la lumière et à l’obscurité trouvées dans les dialogues.

J’ai choisi de relever tout aussi bien les métaphores liées à des effets de langage, sans répercussion particulière sur l’éclairage, que les métaphores profondes liées au sens global de la pièce (qui peuvent être représentées sur scène).

Acte I, scène 1

HORATIO

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