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Georges Braque

Rapports de Stage : Georges Braque. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2014  •  1 027 Mots (5 Pages)  •  1 061 Vues

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Brève biographie de l’auteur :

Georges Braque est né à Argenteuil-sur-Seine (France) le 13/05/1882 ; Mort à Paris (France) le 31/08/1963.

C’est avec son père, artisan décorateur à Argenteuil, que Georges Braque apprend les techniques du trompe-l’œil, le faux bois ou le faux marbre, éléments qui seront déterminants dans l’évolution du Cubisme.

Il étudie la peinture à Paris, à l’Académie Humbert. Après sa découverte des Fauves, en 1905 au Salon des Indépendants, il entreprend un travail qui l’amène à fréquenter les jeunes peintres de Paris. C’est ainsi qu’en 1907 il est conduit dans l’atelier de Picasso, alors occupé aux Demoiselles d’Avignon. Inspiré par ce tableau, Braque peint sa grande Baigneuse, terminée au printemps 1908, Avec Picasso, Braque est le cofondateur du mouvement cubiste qui dominera tout le début du XXème siècle.

Analyse de l’œuvre :

Dans Compotier et cartes, 1913, Paris, huile rehausée au crayon et au fusain sur toile, 81x60 cm, Braque surenchérit dans ce sens. Il dessine une grappe de raisin qui évoque la représentation classique ; il ajoute quelques cartes à jouer qui insistent sur le découpage cubiste de la réalité en facettes sans volumes, et peint, non pas du « faux bois », mais du faux « faux bois ». Dans d’autres travaux, il imite le bois, ou colle du papier peint en « faux bois » et deux carte à jouer. Ici, il franchit une étape supplémentaire en imitant le papier qui imite le bois. Le Cubisme aboutit ainsi à une réflexion sophistiquée sur les différents niveaux possibles de référence au réel.

Connotations, interprétation, intentions manifestes, significations :

Contexte historique

L’empathie pour le populaire

La bohème montmartroise était essentiellement composée de jeunes gens en rupture avec le milieu bourgeois. Vivant modestement, voire pauvrement, de divers métiers subsidiaires plus ou moins étrangers à leur activité artistique, ils s’attachaient dans leur habillement, leur comportement, leur mode de vie, à contrer le modèle bourgeois. Vêtus avec extravagance, ils imitaient les manières et le parler populaires, et menaient des soirées mouvementées dans les cabarets du quartier.

Pour certains une véritable empathie soutenait cette identification. Partageant les conditions de vie difficiles des classes pauvres, ils avaient des idées politiques similaires (gauchistes ou anarchistes) et aimaient se mêler aux ouvriers. Parmi les cubistes, beaucoup avaient d’ailleurs des origines modestes et des formations atypiques : Braque, dont le père était peintre en bâtiment, avait suivi une formation de peintre décorateur ; élevé dans un quartier ouvrier, Laurens avait débuté sa carrière comme tailleur de pierre sur les chantiers ; Gris aussi était autodidacte, n’ayant pour seul bagage à son arrivée à Paris que deux années d’apprentissage du dessin industriel dans une école des arts et manufactures espagnole.

De nombreux indices témoignent de cette identification réelle aux classes populaires. Aucun des cubistes ne portait l’habit caractéristique du rapin, l’apprenti artiste bohème : Picasso préférait le bleu de travail, et Braque le bourgeron du mécanicien, la culotte du menuisier ou la casquette du mareyeur. Tous appelaient leur marchand, Daniel-Henry Kahnweiler, « Patron » et appréciaient les mêmes divertissements – le cirque, le café-concert, le cinéma, le sport (boxe, lutte, cyclisme), le café ou la danse.

  Analyse des images

Iconographie, technique et matériaux

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