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Paul Eluard, Capitale de la douleur

Commentaire de texte : Paul Eluard, Capitale de la douleur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  550 Mots (3 Pages)  •  3 633 Vues

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Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Grindel (1895 -1952) est un poète surréaliste, fondateur du mouvement avec André Breton. Il a écrit Capitale de la douleur en 1926. Sa femme, Gala, fut aussi par la suite la compagne de Salvator Dali. Il épousera, cinq ans après leur rupture Maria Benz dite « Nusch ». Ce poème, reprend le thème traditionnel du blason pour célébrer la beauté de la femme aimée et de son regard.

Le poème est construit de façon moderne : trois quintils, qui alternent assez librement alexandrins (v.1,3,4), octosyllabes ( v.2) et décasyllabes, dominants à partir du vers 5.Le poème énumère toutes les vertus du regard de la femme aimée. Il prend donc la forme d’une litanie, d’une prière.

Cette litanie débute par un constat qui unit les deux êtres « la courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » et se termine au vers 15 par le lien entre la vie du poète et le regard de la femme aimée. On a donc un effet de clôture, de circularité comme peut le symboliser le regard.

I – Un éloge/ hommage à Gala :

S’inspirant en partie de la pratique ancienne du blason, Eluard propose dans ce poème l’éloge insolite du regard, des yeux de Gala

1 – le regard :

Le regard est mis en relief dès les premiers mots : « La courbe de tes yeux »

Il s’agit du regard de Gala, associé d’emblée à l’image du cercle.

- champ lexical du cercle : la courbe v1, le tour v1, un rond de danse v2, auréole v 3, monde v14

Ce regard encercle le poète. Il est captivé, surtout si l’on se souvient que le cœur est le siège des sentiments et des émotions.

Ces yeux dessinent comme un cercle magique qui a notamment le pouvoir de protéger le poète. Cette protection est soulignée par :

- l’adjectif « sûr »

- l’image du berceau

- ou encore le terme « auréole » qui connote une dimension sacrée. Les yeux de Gala sont sacrés pour le poète.

Il est donc bien question d’un pouvoir bénéfique, ce que traduit également l’image du « rond de danse » qui évoque le bien être. L’allitération en [s] qui domi

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ne la première strophe, voire le poème, donne ce bonheur à entendre.

Ces yeux se distinguent en outre par des qualités exemplaires :

- leur douceur : image du rond de danse et de douceur/ image des « aile couvrant le monde »

- leur vivacité et leur dynamisme : danse, fait le tour, verbes et images de mouvement comme les « roseau de vent » ou encore les « bateaux ». Cette mobilité peut suggérer une certaine disponibilité de la femme. Mais c’est aussi le mouvement du regard enveloppant. On peut en déduire

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