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La Naissance De vénus

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Par   •  14 Mai 2015  •  2 132 Mots (9 Pages)  •  847 Vues

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Page 1 : Sommaire

Page 2 : présentation de l’artiste

Alessandro Filipepi, dit Sandro Botticelli, est né dans le quartier Borgo Ognissanti, à Florence, en Toscane, entre mars 1444 et mars 1445 Botticelli vient du mot « botticello » qui signifie « petit tonneau »; le surnom vraisemblablement donné à son frère aîné Giovanni, lui est attribué rapidement. Son père Mariano FILIPELI est un tanneur. Botticelli est le cadet d’une famille modeste. C’est son frère Antonio, orfèvre de profession qui lui prodigue son premier enseignement artistique ses deux autre grands frères s’appellent Giovanni (il deviendra courtier de banque à Florence)et Simon (il sera au service de la famille florentine des Rucellai dans le commerce du drap avec l'Espagne). C’est un peintre de la Renaissance Italienne (renouveau de la pensée et de tous les mouvements artistiques qui transforme radicalement l’art occidental) qui appartient au mouvement dit quattrocento. A la fin de sa vie, Botticelli ne peint plus beaucoup, d’autant qu’il est très affaibli physiquement. Lorsqu’il meurt, en 1510 âgé 65 ans, il est encore célèbre, mais sa peinture n’est plus à la mode, alors qu’il avait été le plus grand peintre de Florence.

Page 3 : Les Médicis grands mécènes et le moine Savonarole

La famille des Médicis gouverna Florence quasiment sans interruption de 1434 à 1743. Ce règne commença discrètement avec Giovanni di Bicci habile homme d’affaire. La richesse des Médicis leur permit de commander certaines des plus grandes œuvres de la renaissance. Beaucoup d’artistes flattaient leurs clients en les représentants dans leurs tableaux. Dans l’adoration des mages (1475) de Botticelli, le roi aux cheveux gris prosterné aux pieds de la Vierge est Cosme l’ancien. En robe blanche, son petit –fils Julien se tient agenouillé à coté de lui. Enfin, le jeune homme à l’épée, sur la gauche de la toile, a pense-t-on, les traits idéalisés de Laurent le Magnifique. Laurent le magnifique est poète et politicien, il fut le modèle de l’homme de la Renaissance. C’est le frère de julien.

Jérôme Savonarole, en italien Girolamo Savonarola, né en 1452 est mort sur le bûcher à Florence, en 1498, fut un frère dominicain et réformateur italien, qui institua et dirigea la dictature de Florence de 1494 à 1498.

Page 4 : Florence berceau de la RENAISSANCE

Florence est à l’époque la ville où s’épanouissent les débuts de la renaissance.

Pendant soixante ans, elle est dirigée par les médicis, qui sont férus d’art et deviennent de grands mécènes. En 1494, les médicis se font expulser de la ville. Pour Botticelli, c’est un drame de voir partir ses protecteurs. Commence alors pour Florence une periode très difficile. Le moine Savonarole, qui contrôle la ville, prêche la vie modeste, l’humilité sous peine du châtiment de Dieu. La peste se déclarant à Florence, Savonarole est très écouté du peuple. Il provoque une crise en condamnant les familles florentines qui se font représenter dans des tableaux religieux. De 1497 à 1498, il organise des bûchers où sont entassés et brûlés ces tableaux. Excommunié par le pape, Savonarole est arrêté, torturé, pendu et brûlé en mai 1498.

Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du royaume d'Italie entre 1865 et 1870, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, Florence présente une très grande richesse artistique (églises, musées, palais). Capitale de la Toscane, la puissante cité des Médicis cache des trésors artistiques de la Renaissance derrière la barrière de ses palais fortifiés ou de ses églises.

La galerie des offices (en italien Galeria degli uffizi) où se trouvent les œuvres de Botticelli a été construite de 1560 à 1580 pour Cosme 1er par Vasari. A partir de Ferdinand 1er ( de la fin du XVI e ), les Médicis prirent l’habitude de l’agrémenter de leurs œuvre d’art, créant ainsi le premier musée du monde.

Page 8 : La naissance de Vénus

La naissance de Vénus a été peinte par Botticelli vers 1485. Elle fut commandée par Giovanni di Pier Francesco de Médicis.

Botticelli emploie la technique du TEMPERA: la tempera est une couleur en poudre saisie par l’œuf, et diluée par de l’eau, ce qui fait d’elle une matière transparente et claire permettant de nombreuses retouches et superpositions tout en gardant la légèreté de la texture ce n’est pas lourd, empâté. La luminosité de la couleur reste rayonnante te fraiche. La peinture à Tempera permet de déplacer le tableau et de le conserver dans un été optimum ; la toile permet un toucher souple du pinceau et un rebond ce qui en fait un support idéal pour la maitrise technique du dessin de Botticelli.

C’est un grand tableau de 172.5cm de hauteur et de 278.5cm de longueur. Le peintre a cousu ensemble 2 toiles qu'il a clouées à une planche en bois sur tout le périmètre. Il s'agit d'une innovation puisqu'on utilisait le bois comme support.

Le tableau est conservé à la galerie des offices à Florence.

Il s'agit d'un sujet mythologique: l'arrivée de Vénus à Chypre. Botticelli s'inspire de la Vénus anadyomène du peintre grec antique Appelle (IV° avt JC). Il s'inspire également de la légende rapportée par Hésiode: Ouranos, époux de Gaia (la Terre) détestait ses enfants et les tuait. Gaia décida donc de les cacher au sein de la terre. Elle crée l'acier et fabrique une serpe qu'elle confie à son fils Chronos qui doit la venger et castrer Ouranos. Ce dernier jette les organes sexuels de son père dans la mer. De ces restes et l'écume, naît Vénus

l’œuvre propose pour l’époque une extraordinaire et double originalité. Double car il s’agit tout d’abord d’une scène païenne. Les sujets religieux constituent encore au XVème siècle l’essentiel des commandes. On considère que les sujets profanes ne représentent que 15% des œuvres produites, et encore, il s’agit principalement dans ce cas de portraits. Cependant, avec le développement de la pensée humaniste, la sagesse antique est réactualisée, et avec elle les mythes fondateurs redécouverts, d’où le développement progressif de ce type d’images. La deuxième originalité réside dans le nu. Longtemps associé à la luxure, le nu était proscrit de l’imagerie chrétienne: seules quelques Ève pécheresses osaient se montrer dévêtues...

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