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Méthode Ancestrale du tatouage

Commentaire d'oeuvre : Méthode Ancestrale du tatouage. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  623 Mots (3 Pages)  •  417 Vues

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Le tatouage traditionnel est la pratique encore très populaire en Asie et en Océanie, c’est la technique la plus ancienne mais aussi la technique la plus douloureuse qui provient des traditions et cultures tribales.

Le but est toujours est le même qui consiste à injecter de l’encre dans la peau et les outils utilisés sont eux tout aussi anciens ce qui explique la douleur qui peut être ressentie.

Cette technique porte le nom de « Ta Moko » en Polynésie chez les Maoris, pour le réaliser, les tatoueurs Maori, utilisent des outils ancestraux qu’ils fabriquent eux-mêmes avec des os d’albatros qu’ils vont nettoyer et désinfecter afin de fabriquer des outils de tatouages.

Un outil à une pointe servira pour les contours et ceux à deux ou trois pointes serviront pour les surfaces.

Pour faire le tatouage, ils vont tremper le bout du tamponnoir et vont piquer la peau avec. Pour cela, ils vont frapper avec une fréquence élevée avec un petit marteau sur le tamponnoir.

En Asie, les poinçons sont remplacés par des pointes autrefois en bambou et dorénavant en métal. Le nombre d’aiguille en bout d’une même pointe peu varier de 5 à 36. Au Japon, le tatouage traditionnel est appelé « irezumi ».

Le tatouage à l’aiguille de bambou est une pratique ancienne exercée en ThaÏlande. En fonction de la technique utilisée la tige au bout n’est pas la même. Par exemple, la technique appelée « Sak Yant » cette technique est uniquement utilisée par les moines bouddhiste et ici on peut voir que l’aiguille est elle-même en bambou mais elle est aussi pas très hygiénique car elle est souvent réutilisée plusieurs fois.

La technique « le bambou tatou » est une technique semblable mais l’aiguille cette fois est en métal le tatoueur va exercer des va et vient de la baguette entre ces doigts très maniables pour ça.

Au Cambodge, la technique est différente car ils grattent la peau avec un outil en bois sur lequel il y a plusieurs pointes effilées.

Le tatouage à l’aiguille est le plus utilisé en Amérique centrale et du Nord, les inuits utilisent d’abord de la fibre végétale pour dessiner le croquis de leur futur tatouage. Ensuite, ils vont passer une aiguille accrochée à un fil trempé dans une mixture noire de fumée ou des substances organiques, animales ou végétales mélangées à de l’eau, de l’huile ou même parfois du sang. En passant sous la peau, le fil dépose la couleur et va former le dessin.

Au Japon, la technique de l’aiguille n’est pas utilisée de la même manière car ce sont des longs bouts de bois munis de rangées d’aiguilles, c’est grâce à cela que ces tatouages admirables sont reconnus dans le monde entier.

Mais ces techniques les plus anciennes sont celles qui sont les plus douloureuses mais sont aussi réalisés avec une connotation spirituelle et protectrice.

Le tatouage à l’os ou écaille est principalement utilisé dans l’extrême Orient et en Polynésie Française. Les tatoueurs utilisent un peigne fixé au bout d’un manche en bois. Il est agrémenté d’os taillés, de dents de requins ou encore d’écailles de tortues. Le tatoueur confectionné aussi un petit maillet en bois qui servais à taper sur le peigne pour insérer les pigments sous la peau. Leur encre était fabriquée à l’aide de bois calciné et de différentes noix, qu’ils mélangaient ensuite à un peu d’huile ou de d’eau. il fallait une certaine dextérité pour ne pas dépasser l ‘épiderme!

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