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Les populations les plus riches sont-elles forcément les plus heureuses ?

Étude de cas : Les populations les plus riches sont-elles forcément les plus heureuses ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  4 496 Mots (18 Pages)  •  553 Vues

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T.P.E

Problématique : Les populations les plus riches sont-elles forcément les plus heureuses ?

2016 – 2017

Sommaire

Introduction …………………………………………….…..page 3

I) Le niveau de revenu favorise le bonheur

A) Pays riches et heureux …………………………..………page 4

B) Pays pauvres et malheureux ………………………..……page 7

II) Le bonheur ne dépend pas nécessairement de la richesse

A) La culture du bonheur ……………………………………..page 10

B) Pays pauvres et heureux : un autre bonheur ………..……...page 12

Conclusion …………………………………………………….page 14

Bibliographie ……………………………………………...…..page 15

Depuis très longtemps, les Hommes pensent que le bien-être est strictement lié à la richesse : autrement dit, plus vous êtes riche, plus vous pouvez consommer, plus vous êtes heureux. C'est pourquoi depuis de nombreuses années, nous mesurons seulement la richesse d'un pays, notamment par le biais du PIB (produit intérieur brut, indicateur purement économique qui permet de déterminer le niveau de production d'un pays, mais qui ne tient en aucun cas compte du bien être des citoyens) en ignorant de déterminer le « bonheur » des populations (état de pleine et entière satisfaction, état excluant la souffrance).

Cependant, en 1972, le Bhoutan, petit pays de 700 000 habitants qui se situe entre le Népal et la Chine niché au cœur de l'Himalaya, veut cesser de vivre sous le joug de « la dictature du produit intérieur brut » : le roi du Bhoutan Jigme Singye Wangchuck érige alors au sein du pays le BNB. Cet indicateur tente de définir, en des termes plus psychologiques et holistiques que le PIB, le bien-être d'un pays; il s'appuie sur quatre piliers principaux selon les Bhoutanais : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture du pays (bhoutanaise dans ce cas), la bonne gouvernance et pour finir le développement économique responsable et durable. Cet indice, se basant sur des valeurs spirituelles du bouddhisme, aide les Bhoutanais à s'évaluer sur une économie dite « du bonheur ».

Jigme Singye Wangchuck, roi du Bhoutan Situation géographique du Bhoutan

Dès lors, de plus en plus d'économistes se demandent s'il faut adopter le BNB ou le PIB. Ainsi de nouveaux indicateurs émergent comme par exemple le BIB, le bonheur intérieur brut, créé en mai 2011 par l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). Il permet de mesurer la qualité de vie d'un pays en se reposant sur onze critères : les revenus, le logement, l’emploi, la santé, la sécurité, la vie en communauté, la gouvernance, l’éducation, l’environnement, le sentiment de satisfaction personnelle, l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie de famille (il reprend certains aspects du BNB).

Dans un monde où la consommation s'accroît de jour en jour, nous sommes donc amenés à nous demander si les populations les plus riches sont forcément les plus heureuses. Nous développerons notre argumentation en deux parties : nous verrons en premier lieu que le niveau de revenu favorise effectivement le bonheur, puis, que le bonheur ne dépend pas nécessairement de la richesse.

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I) Le niveau de revenu favorise le bonheur.

A) Pays riches et heureux.

Le niveau de revenu favorise le bonheur : dans une société où la production s’accélère de jour en jour, pour satisfaire une société de plus en plus consommatrice, il est plausible de penser que l'argent fait le bonheur. Il existerait une relation entre le PIB et le bien-être : plus il augmente, plus la population a les moyens de se procurer du plaisir, d’éprouver du bonheur et d’exercer sa liberté.

Le graphique ci-dessus dispose les pays en deux axes : le taux de bien-être (en ordonnées) et le PIB par tête (en abscisse). Il met distinctement trois séries en évidence : les pays riches et heureux, les pays pauvres et malheureux et enfin les pays heureux dans la pauvreté.

Ainsi les pays riches et heureux ont un PIB compris entre 13 000 $ et 27 000 $ environ par habitant, et le pourcentage de la population qui se déclare satisfaite de sa vie est supérieur à 80 %. On remarque très rapidement que ces pays sont majoritairement européens et qu'ils sont plus ou moins situés sur l’hémisphère Nord. Ce sont majoritairement des petits pays, donc leurs richesses, par individu, est plus importantes.

Cependant comme nous pouvons le constater, les pays ne se concentrent pas en un même et unique point sur le graphique. Prenons l'exemple de la France et de l'Islande : ils ont tous deux un PIB, par habitant, proche des 21 000 $ mais leur taux de satisfaction diffère.

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En France le taux est plus faible qu'en Islande : 83 % contre 94 % (12 % d'écart).

Dans le cas contraire, nous pouvons prendre l'exemple de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis : leur taux de satisfaction est identique (environ 89 %) alors que le PIB par habitant est bien

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