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Bioéthanol

Analyse sectorielle : Bioéthanol. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2019  •  Analyse sectorielle  •  883 Mots (4 Pages)  •  463 Vues

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Bioéthanol

On trouve aujourd’hui le bioéthanol comme carburant pour certaines voitures. Il diffère des autres essences premièrement par son indice d’octane. Il est supérieur à 100 alors que pour le SP95 il est de 95 et donc naturellement pour le SP98 cet indice vaut 98. Ainsi, le bioéthanol nécessite une énergie d’activation plus importante que les essences classiques. L’autre critère d’intérêt est le « Heating Point », pour les essences SP95 et SP98, cette valeur vaut aux environs de 32MJ/l alors que celle du bioéthanol est de 21,06MJ/l. De ce fait, il faudra un plus grand volume de bioéthanol que d’un carburant habituel pour parcourir une distance donnée. De nos jours, cette différence est largement compensée pour le consommateur par le prix à la pompe.

La majore partie du bioéthanol est produite sur le continent Américain. 54% de la production totale est faite aux USA à partir de maïs essentiellement et 34% provient de la canne à sucre au Brésil.

Comme pour le biodiésel que nous aborderons plus tard, il existe du bioéthanol de différentes génération. Le bioéthanol de première génération est produit à partir de plantes sucrières (canne à sucre, betteraves sucrières …) et amylacées (céréales, maïs …). Pour ces deux catégories de plantes, le début de la fabrication qui consiste à récupérer le sucre diffère. Lorsque l’on utilise des plantes sucrières, on commence le processus par la récupération du sucre déjà présent dans la plante. Pour cela, il faut faire la presser afin de récupérer le jus sucré, puis il faut faire la cristallisation de ce jus : on obtient alors de la mélasse avec des cristaux de sucre. Lorsque l’on démarre le processus avec des céréales par exemple, il faut utiliser l’amidon présent dans la plante pour produire du glucose. Pour ce faire, il faut effectuer une liquéfaction. Les enzymes α-amylase vont réagir avec l’amidon en s’attaquant aux liaisons α 1,4 glycosidique. Ensuite, l’ajout de glycoamylase s’apparente à une saccarification pour donner du monosucre. Dans les deux cas cités, nous récupérons le sucre.

Pour transformer le sucre en éthanol, il faut ensuite le laisser fermenter. Deux choix sont possibles : ajouter successivement des enzymes, qui est un processus complexe et très coûteux, ou insérer des levures qui vont s’occuper de la fermentation en se développant. Ainsi, la piste des levures est privilégiée. Avant de mettre les levures en présence de notre mélange, on commence par les cultiver dans un milieu stérile pour qu’elles soient plus nombreuses. Après cette multiplication, nous mettons les levures dans notre mélange sucré. Trois phases vont se succéder :

- La croissance : les levures continuent à se développer ( il n’y a ni éthanol, ni CO2 ni chaleur produite)

Suite à cette croissance et une « surpopulation » de levure prend place dans notre cuve. Il y a alors un changement dans le métabolisme des levures

- La fermentation active est le résultat de ce changement. On a alors une production d’éthanol, la production également de beaucoup de chaleur (sue l’on doit réguler) et pour finir, Du CO2 pur est produit que l’on peut revendre.

- La fermentation lente se produit lorsqu’il n’y a plus de sucre. A ce moment, On a environ 10 à 15% d’éthanol et les

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