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SHS 2100 2e résumé de lecture

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Par   •  16 Juillet 2015  •  Fiche de lecture  •  1 188 Mots (5 Pages)  •  1 327 Vues

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SHS 2100

Société et sociétés

LE SECOND RÉSUMÉ (15%)

Série B, envoi 5

Résumé de lecture et critique

Stéphan Deschênes                                et427561        

Trimestre hiver 2015

29-23 Valley Woods Rd. Toronto, Ontario M3A2R4

Téléphone cellulaire : 819 840-9186

Adresse électronique : deschenes.stephan.2@univ.teluq.ca

Tutrice : Esther Delisle Ph.D

Date d’envoi : 5 Juillet 2015

Réservé à l’usage de la personne tutrice

date de réception _______________________________

date de retour _________________________________

Note __________________________________________

Le respect pas la compassion

Christopher Lasch

Résumé de lecture + critique

Résumé…

Ce texte écrit par Christopher Lasch est un extrait de son livre « La révolte des élites » publié en 1996. Dans cet extrait du livre, l’auteur nous parle de l’idéologie de la compassion. Pour illustrer son sujet, l’auteur utilisera  la démocratie sous le  communautarisme et du populisme.

Dans ce teste je vais d’abord faire un résumé de cette lecture et par la suite je vais faire une critique personnelle du sujet traité de ce texte.

L’auteur débute en nous parlant de la compassion et toute l’influence qu’elle peut avoir sur la société. Il nous parle de tout le bouleversement qu’elle a sur les gens et le dérangement qu’elle provoque sur la vie civique. En fait, il nous explique que de nos jours il est plus facile de démontrer de la compassion vis-à-vis des gens dans le besoin que de tout simplement les traiter comme il devrait l’être, des citoyens comme les autres à qui nous devons respect et dignité.

L’auteur nous explique que c’est tout le contraire. Nous préférons nous respecter les gens qui se soumettent à des normes exigeantes prescrites par la société. Nous aurons alors du respect pour ces personnes qui travaillent fort et surmonte des obstacles alors que les laissé pour contre de la société seront pris en pitié de compassion parce qu’ils ne représentent pas les normes interpersonnelles de la société.

C’est ici que tout le sens des organismes de charité ou des personnes charitables viendra prendre tout son sens. Selon l’auteur la classe charitable définit les normes de la société comme étant répressives et sont discriminatoires envers les femmes, les pauvres, les personnes de couleur noir, jaune ou aux yeux bridés, etc..

Il est alors question de remettre l’idéologie de compassion en cause. Dans le texte, on mentionne que la compassion est devenue avec le temps le visage de la méprise humaine. Il en était bien autrement autrefois alors que la démocratie incluait toutes les formes de normes inégales. Aujourd’hui, elles sont acceptées et divisent les citoyens en deux vitesses au nom des charitables qui s’occupent des moins nantis.

Pour appuyer son idée, Lasch nous décrit le populisme qu’il définit comme étant la meilleure représentation de ce que peut être le respect.  Sa définition du populisme se résume à être la voix d’une démocratie authentique. Il respecte les individus, ne les place pas dans une classe ou un rang social. Il refuse de traiter les pauvres comme des victimes impuissantes des circonstances et incapables de surmonter les obstacles sous prétexte qu’ils sont faibles. Chacun est responsable de ses actes et doit en assumer la responsabilité.

En contrepartie Lasch nous présente le communautarisme comme trop prompt au compromis avec l’État-providence et son idéologie de la compassion. Ce qui ne semble pas être pris en considération par ce groupe c’est le fait que la confiance qu’une société a en commun découle de son respect mutuel pour tous les membres de cette société. Nous avons arrêté de nous intéresser aux autres de la bonne manière, nous sommes aujourd’hui trop tolérants, et trop accommodants. Nous avons oublié les vraies raisons d’une bonne démocratie. Les auteurs de The Good Society nous disent que le mot démocratie veut dire prêter attention.  Cela ne signifie pas que nous devons fermer les yeux sur les aberrations de la société, mais plutôt qu’il est important de réveiller le sens du bien commun et de combattre cet individualisme égoïste qui nous ferme les yeux les vrais besoins des autres.

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