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Les pouvoirs publics peuvent-ils sortir la France de la crise?

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Par   •  25 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  944 Vues

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Il y eu jusqu'à aujourd'hui trois crises économiques majeures en France, le Krach de 1929, la crise monétaire de 1993 ainsi que la crise des subprimes en 2008 où une partie des créanciers étaient dans l'incapacité de rembourser leur prêt. Les subprimes ont impacté les placements ultérieurs des banques concernées, entraînant la perte monétaire des entreprises. La crise, est le processus de retournement de l'activité économique, donc des quantités de biens et services produits. Cette crise débouche sur une récession qui peut, elle-même, se transformer en dépression, une baisse durable de l'activité économique. Cependant, différents acteurs et facteurs ont un rôle majeur face à ces crises tel que les pouvoirs publics. Ils désignent le gouvernement ainsi que l’ensemble des services chargés de l'administration d'un territoire. Actuellement, la France retombe dans une crise économique et les pouvoirs publics s'engagent dans un processus de relance de l'économie nationale.

Nous pouvons alors nous demander si les pouvoirs publics peuvent sortir la France de la crise.

Dans un premier temps nous verrons que les pouvoirs publics peuvent mener différentes politiques afin de sortir la France de la crise. Dans un second temps, nous nous intéresserons aux limites de ces acteurs.

Les pouvoirs publics peuvent donc sortir le pays de la crise grâce à leur investissement comme dans l'enseignement, la solidarité, l'insertion et l'égalité des chances, ou en intervenant sur la baisse des prélèvements obligatoires.

Les pouvoirs publics peuvent investir dans le capital humain en mettant en place une politique éducative. En effet, d’après le document 1, l’enseignement représente un investissement de 16,8% passant devant l’écologie ou encore la défense. L’objectif est d’assurer des formations pour les individus afin d’atteindre un niveau de qualification certain. De ce fait, tous les diplômés pourront répondre à une forte demande d’emplois qualifiés. Une hausse de la qualification permet aux entreprises de voir croître la productivité de leurs salariés et donc de leur production. Cette augmentation contribue à une progression de la valeur ajoutée (indicateur mesurant la richesse créée par une entreprise pendant une période donnée). Le PIB (produit intérieur brut(somme de la VA + TVA(taxe valeur ajoutée(René Coty - 1954)) + DD(droit de douane))), mesurant la valeur des biens et des services sur le territoire national, lui-même progressera. Donc, la croissance, une augmentation soutenue et régulière du volume de production sur une longue période, sera relancée.

Parmi les douze domaines d’investissement, nous pouvons compter celui de « la solidarité, de l’insertion et de l’égalité des chances » qui ne forment qu’un. Certes, ce domaine n’est pas l’un des plus importants car le taux d’investissement est de 3,4%. Cependant, l’augmentation de cet apport favoriserait la redistribution des revenus de transferts comme les allocations chômage ou adultes handicapés. Cet accroissement impacterait positivement les revenus disponibles (revenu qui peut être consommé ou épargné par un ménage après y avoir soustrait les prélèvements obligatoires). La hausse du revenu disponible entraîne une augmentation du pouvoir d’achat (capacité d’achat d’un ménage en fonction de ses revenus). De ce fait, si les ménages voient leur pouvoir d’achat augmenter, ils vont consommer davantage. Une hausse de la consommation implique une majoration de la demande adressée aux entreprises qui verront leur production augmentée. La production de richesse sur le territoire augmentera elle aussi et générera une croissance du PIB.

L’Etat peut aussi agir sur les prélèvements obligatoires salariaux, ils correspondent aux impôts et cotisations sociales. Nous pouvons lire que sur le document 2, les prélèvements obligatoires sur les salaires, en France, sont supérieurs de 4,6 points de pourcentage du PIB par rapport à l’Europe. En effet, ceux-ci s’élèvent à 1000 milliards d’euros pour les pays européens. Une baisse de ces prélèvements sur les salaires par l’Etat engendrait une hausse des revenus du travail et donc des revenus disponibles des ménages. De part cette action, nous pourrions assister à un avancement de la consommation et donc de la demande des ménages auprès des entreprises. Celles-ci se verraient augmenter leur production. Ainsi la richesse augmentée conduirait à l’augmentation de la croissance économique. De plus, l'accentuation de la production impacterait le besoin de main d’œuvre des entreprises. Alors on constaterait

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