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I-Mobilisation des connaissances

Dissertation : I-Mobilisation des connaissances. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Août 2016  •  Dissertation  •  1 902 Mots (8 Pages)  •  806 Vues

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I-Mobilisation des connaissances :

  1. L’asymétrie d’information est une défaillance du marché, c’est une situation sur un marché où des agents (soit offreur, soit demandeur) détiennent plus d’information que les autres.

C’est une défaillance parce que lorsqu’on manque d’information ; il y a incertitude (c’est un risque qui n’est pas mesurer par un prix. Par exemple le bonus - malus) et  l’information pure et parfaite est une condition du marché concurrentiel. Celui qui détient plus d’information que l’autre, a plus de pouvoir.

Ainsi cela conduit a une anti-sélection,  lorsque sur un marché asymétrie d’information conduit à éliminer les produits ou les agents de meilleurs qualités. Il y a deux types : quand l’asymétrie d’information est en défaveur de l’offre (l’offreur a  moins d’information que le demandeur) ; de ce fait l’offreur va pratiquer des prix trop élevés pour fuir les clients de bonnes qualités. Egalement quand l’asymétrie d’information est en défaveur du demandeur (le demandeur a  moins d’information que l’offreur) et cela fait fuir les produits de bonnes qualités

L’externalité est une défaillance du marché, c’est une conséquence positive ou négative d’une activité économique qui n’est pas prise dans le marché (c’est-à-dire qui n’est pas mesurer par un prix)

C’est une défaillance parce que le coup individuel ou l’utilité individuel ne correspond pas au coup social ou à l’utilité sociale du bien produit.

Spontanément, le marché ne produit pas suffisamment (externalité positive par exemple l’éducation qui permet d’accroitre son capital humain, le vaccin qui permet d’éviter de contaminer les autres) ou trop (externalité négative par exemple la pollution) du bien en question. Dans tous les cas d’externalité, le prix ne joue plus son rôle de signal.

La réponse de l’État (internalisé les externalités dans le système de prix) est soit de taxer (augmenter les prix) ou réglementer (diminuer les quantités) des biens qui produisent des externalités négatives.

Soit de subventionner (diminuer le prix ; augmenter les quantités) des biens qui produisent des externalités positive. Par exemple : l’éducation : l’école public où l’État construit l’établissement et qui paye les professeurs.

  1. Le monopole est une situation de concurrence imparfaite, c’est une situation sur un marché où un offreur unique d’un produit fait face à un grand nombre de demandeur.

Cela engendre un pouvoir de marché, qui est la capacité d’un offreur d’influencer les prix ou les quantités échangées sur un marché imparfaitement concurrentiel

En situation de monopole, l’entreprise est Price-maker. Les conditions de ce pouvoir de marché sont l’élasticité – prix de la demande qui est faible, l’absence de produit substituable  et l’existence de barrière à l’entrée (le marché n’est pas contestable) Pour l’existence de barrière par les prix, il y a deux types : les prix prédateurs (qui sont temporaires) et les coûts fixes élevés (qui sont non temporaires) et par les barrières réglementaire, il y a également deux types : le brevet d’innovation (qui est temporaire) et monopole public (qui est non temporaire).

Il existe le monopole temporaire, c’est un monopole contestable par d’autre entreprise qui peuvent entrer sur le marché

Il y a le monopole d’innovation qui est un  monopole sur un segment de marché protéger par un brevet sur une durée limité. Cela incite les entreprises a innover pour arriver à cette situation de monopole. Et pratiquer des prix prédateurs où des prix très bas empêche à de nouveau concurrent d’entrer sur un marché mais cette stratégie est temporaire parce que le monopoleur perd de l’argent.

Il existe également le monopole non – temporaire où le marché n’est pas contestable

Il y a dans ce cas le monopole public où les entreprises appartiennent à l’État (qui fixe des barrières réglementaire à l’entrée du marché) et le monopole naturel  où les coûts fixes sont si élevés qu’aucune entreprise ne peut être rentable si elle n’est pas seule sur le marché.

L’olygopole est une situation de concurrence imparfaite, c’est une situation sur un marché où un petit nombre d’offreur fait face à un grand nombre de demandeur.

Il y a deux conditions (une ou l’autre pour être un olygopole) : la différenciation de produit, par exemple la qualité du produit, la publicité, le format, le design, … et/ou l’entente sur les prix où les entreprises se mettent d’accord pour pratiquer les mêmes prix, elles vont chacune conserver sa part de marché et toutes ensembles conserver leur pouvoir de marché.

Un olygopole est détruit par une entreprise si : une des entreprises la différenciation toute seule (sans prévenir les autres), cela crée un monopole temporaire d’innovation. Ou la guerre des prix (temporaire), c’est lorsqu’une entreprise pratique des prix trop faible pour capter des parts de marché des autres entreprises voire pour éliminer les autres concurrents. Cela conduit à la faillite d’un des membres de l’olygopole.

II- Étude d’un document :

Selon EIA, entre 1970 et 2006, les prix du pétroles en dollars ne cessent d’augmenter. En effet, depuis le premier choc pétrolier en 1974 les prix s’accroient. On constate qu’à chaque événement historique comme le naufrage de l’Exxon-Valdez en 1989 ou encore l’attentat du 11 septembre 2001 on remarque une forte croissance des prix du pétrole qui ne cessera d’augmenter.

Cependant entre ces périodes, il y a des régressions au niveau du prix équivalent après la guerre du Koweït en 1990 également  lors de la première attaque US en Irak en 1997 ce qui engendrera le record historique de la production mondiale un an après.

Pareillement, entre 2007 et 2010, lors de la crise économique mondiale de 2008, le prix du pétrole atteint 146$ alors qu’un an après il descendra à 26$.

III- Argumentation :

Le sujet traite, par trois documents, de la vente d'organes et plus précisément des reins.

Il est fait état de vente dans des pays pauvres, de reins, en opposition avec nos pays développés où l’éthique proscrit ce genre de commerce.

Tout d’abord, l’échange d’organe regroupe des demandeurs et des offreurs : il peut être tarifé, cependant cela est illégal, on parle de « trafic d’organes », ou lorsque cela est gratuit on parle alors de « don d’organes ». Le marché est défini comme le mécanisme qui organise la confrontation des offres et des demandes et conduit à la détermination d’un prix. Pour que les individus soient rémunérés au prix d’équilibre, le marché des organes doit théoriquement être concurrentiel, or le don d’organe ne peut toutefois être considéré comme un marché puisqu’il n’y a pas de concurrence entre l’ensemble des demandeurs et l’ensemble des offreurs. Il n’en est pas moins générateur d’actions en société puisqu’il s’agit bien d’une action coordonnée par les individus orientés d’après un ordre : l’ensemble de la législation codifiant les modalités du don d’organe. Cet ordre est lui même établi selon un but rationnel : organiser le don de la manière la plus juste et la plus efficace possible.

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