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Evolution de la structure sociale et mobilité sociale

Dissertation : Evolution de la structure sociale et mobilité sociale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2018  •  Dissertation  •  949 Mots (4 Pages)  •  808 Vues

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DM SES n°1

Intro :

Depuis une cinquantaine d’année, la structure socioprofessionnelle française est en constante évolution, ce qui a pour effet de transformer les résultats de la mobilité sociale. La mobilité sociale, c’est le mouvement des individus à l’intérieur de la structure sociale d’une génération à l’autre. On appelle également ce type de mobilité la mobilité intergénérationnelle. Elle est d’une part dû à une mobilité choisie, comme par exemple une ascension sociale, mais, d’autre part, la mobilité sociale est dû à cette transformation de la société abordée précédemment : c’est la mobilité structurelle. Mais quels sont les conséquences de l’évolution de la structure sur la mobilité sociale ? D’abord, nous analyserons les causes de la mobilité structurelle puis nous nous pencherons sur ses effets.

L’immobilité sociale est très faible dans la France des années 2000 : en 2003, la majorité (65%) des hommes âgés de 40 à 59ans sont mobiles. La mobilité structurelle est une mobilité subie, c’est-à-dire qu’elle n’est pas voulu par les individus. Si l’on veut analyser ses causes, on doit aborder les différents changements de la structure sociale française, d’un point de vue socioprofessionnelle et économique, entre deux époques différents, puisque d’une génération à l’autre, on a un écart important d’environ 20 ou 30ans. On peut donc d’abord signaler le fort recul du monde agricole : entre 1977 et 2003, la proportion d’agriculteurs passe de 7% à 3%. Ces chiffres s’expliquent par l’industrialisation des exploitations agricoles. Le taux d’agriculteurs en France est aujourd’hui ridicule, car quasi nul, comparé à celui des années 60 car aujourd’hui gagner sa vie en temps qu’agriculteur est de plus en plus compliqué. On trouve aussi un nombre d’indépendants en diminution, ne pouvant plus lutter contre des concurrents plus fort et plus grands sur le marché que les petits indépendants. La proportion d’ouvriers est presque divisée par 2 entre 1977 et 2003 et passe de 36% à 20%. Plus généralement l’industrie, soit le secteur secondaire, est lui aussi en déclin à cause de la désindustrialisation mais aussi de l’augmentation de la productivité grâce à l’amélioration des techniques de travail. Cependant, on trouve un énorme développement des métiers des services, du salariat, soit du secteur tertiaire : c’est la tertiarisation. Ce secteur représente 70% des français actifs et domine donc largement la nouvelle structure socioprofessionnelle française. On trouve également des causes économiques à la mobilité sociale. On peut citer ici les crises économiques des années 70 et plus précisément le choc pétrolier de 1973. En effet, celui-ci a provoqué la fin des « trente glorieuses » et a remplacé le plein emploi par une période de chômage massif. Les promotions se faisaient donc plus rares et les chances d’atteindre l’ascension social se trouvaient réduites. Les hommes des années 90 ayant entre 40 et 59ans ont donc eu une structure économique et sociale bien différentes de celles les générations d’hommes de la même tranche d’âge des années 2003. Les causes de la mobilité structurelle sont donc diverses et de nature aussi bien socioprofessionnelle qu’économique. Cependant, ces causes ne sont pas sans effet sur la mobilité sociale.

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