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Dissertation d'SES

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Par   •  8 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 925 Mots (8 Pages)  •  658 Vues

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Dissertation d’SES

Lors du débat télévise, du jeudi 13 octobre dernier, entre les candidats aux primaires des Républicains, les sujets qui ont été le plus évoquée étaient la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cela montre bien que l’État joue un rôle important dans la répartition des ressources dans l’économie Française. Les ressources d’une économie représentent l’ensemble des biens et services dont une économie dispose. Noun nous demanderons comment et pourquoi les richesses produites dans une économie sont-elles allouées ? Pour répondre à cette question, nous commencerons par examiner la répartition primaire des ressources puis nous étudierons la répartition secondaire des richesses.

Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la répartition primaire des ressources. Pour cela nous étudierons dans tout d’abord les agents économiques qui sont directement impliqués dans la création de richesse, les travailleurs et les entreprises.

Nous allons commencer par nous intéresser aux travailleurs car les revenus du travail représente la plus grande part des ressources redistribuées dans l’économie française. Cela est logique, car la majeur partit de la production du pays est effectué grâce aux travailleurs. Le revenu du travail correspond à la rémunération de ceux qui ont directement participé à cette production. Les travailleurs sont donc récompensés pour le travail qu’ils effectuent à travers les salaires et les primes qu’ils reçoivent. Ceci va représenter la plus grande partie du partage de la valeur ajoutée dans l’économie. Grace à leurs salaires, les travailleurs vont continuer à consommer et donc réinjectent de l’argent dans l’économie française. Comme nous pouvons le voir dans le document 4, selon INSEE en 2009, la rémunération des salaries en France représente environ 50% de la répartition totale de la valeur ajoutée. Nous pouvons donc affirmer que les revenus du travail sont un important facteur dans la répartition primaire des ressources dans l’économie française.

Ensuite, les entreprises sont également impliquées directement dans la création de richesses. En effet, elles représentent le deuxième facteur le plus élevé dans la répartition de la valeur ajoutée. Les entreprises ont directement participé à l’activité de la production et par conséquent elles sont également rémunérées. L’excèdent brut d‘exploitation (EBE) représente l’ensemble des bénéfices qu’une entreprises fait avant les impôts, l’EBE est donc la rémunération que obtiennent les entreprises. De plus, dans la réalité, le partage de la richesse se fait majoritairement entre les entreprises et les travailleurs. Nous parlons donc de partage salaire profit de la valeur ajoutée. Par conséquent, lorsque nous nous intéressons à la répartition primaire des revenus, nous étudions l’évolution de la courbe de la part des salaires et celle de la part de l’EBE. Ainsi, les courbes de part des salaires et part de l’EBE vont avoir une évolution contraire. Ces deux variables étant donc corrèlées négativement. En effet, une hausse de la part des salaires va nécessairement se faire au détriment de l’EBE d’une entreprise. Comme nous le montre le document 4, l’excèdent brut d’exploitation en France en 2009 représente environ 32% de la répartition totale de la valeur ajoutée. De plus, on peut voir que la courbe de l’EBE est en effet corrélée négativement par rapport à la courbe des rémunérations des salaires car entre 1950 et 1982 la part des salaires dans la valeur ajoutée augmente alors que la part de l’EBE diminue. Nous pouvons donc confirmer que les entreprises sont directement impliquées dans la création de richesses et que l’EBE est un facteur très important de la redistribution primaire des ressources en France.

Par ailleurs, nous allons désormais étudier les agents économiques qui sont indirectement impliqués dans la création de richesses, l’État et les investisseurs.

Premièrement, nous pouvons constater que l’État est l’un des agents les plus importants de la répartition des richesses. Cependant, il y participe indirectement. C’est pour cela que la part des richesses que reçoit l’État, en rémunération de sa participation, est plus faible que celle des travailleurs et des entreprises. L’État bâtit les infrastructures qui vont aider les entreprises à produire dans des conditions favorables. Il va construire des infrastructures de communication, de transport, d’éducation, de formation d’innovation, ainsi que des interventions au niveau des instituions qui vont garantir la propriété privée mais aussi la sécurité et la liberté d’entreprises et d’échanges. En outre, le versement des revenus de transfert aide les travailleurs à avoir accès à la santé, se loger et financer l’éducation de leurs enfants. L’État est donc bien impliqué dans la création de richesses de manière indirecte comme nous venons de le démontrer. En contre partit de tout cela, l’État reçoit des taxes et des cotisations sociales qui vont servir au financement et la politique de l’État. Comme nous pouvons le voir dans le document 4, en France en 2009, l’État récupère environ 12% de la valeur ajoutée. Nous pouvons donc constater que l’État est un agent qui a une participation indirect dans le création des richesses en France ce qui lui permet de recevoir une part de la répartition primaire des ressources.

Ensuite, nous allons nous intéresser au rôle des investisseurs dans la redistribution. Le rôle des investisseurs est de financer la production au travers d’investissements. Ils participent à la création de richesses de manière indirecte. Cependant, la part des ressources de la valeur ajoutée redistribuées aux investisseurs est minime par rapport à la rémunération des travailleurs, de l’EBE et de l’État. Ce sont des apporteurs de fonds, ils peuvent soit être des institutions telles que les Zinszins, des investisseurs institutionnels, par exemple, les fonds de pensions, ou des particuliers, qu’on appelle les business Angels ou encore des institutions financières telles que les banques. En contrepartie des investissements qu’ils fournissent aux entreprises, ils reçoivent une rémunération, les intérêts. Comme on peut l’observer dans le document

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