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Comment les politiques climatiques peuvent-elles permettre de préserver l'environnement ?

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Par   •  30 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 875 Mots (8 Pages)  •  4 927 Vues

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En 2005 le groupe Volkswagen souhaite développer le moteur diesel aux États-Unis, seulement les normes d’émission d'oxyde d'azote sont plus sévères qu'en Europe. Pour rentrer dans ces normes le groupe allemand aurait dû intégrer une technologie qui aurait coûté 300 euros supplémentaires par voitures. Afin d'éviter ces coûts, en 2007 Volkswagen installe un logiciel afin de frauder les tests antipollution américains. Avoir détourné les politiques climatiques américaines pourrait coûter chère à Volkswagen : peine d'amandes et de remise en norme de tous les véhicules. Les politiques climatiques sont l'ensemble des mesures prises par un état, ou plusieurs, afin de lutter contre les conséquences sur l'environnement de la détérioration du climat. Les pays ont plus ou moins de politiques climatiques, cela dépend sûrement du niveaux de pollution de ceux-ci.

On va donc pouvoir se demander comment les politiques climatiques peuvent-elles permettre de préserver l'environnement. En d'autres termes, par quels moyens les politiques climatiques essaient-elles de diminuer la pollution ?

Pour cela, après avoir vu, dans un premier temps, les mesures d'incitations des politiques climatiques, les mesures contraignantes mise en places par celles-ci seront explicitée.

Tout d'abord, les politiques climatiques sont traduites par des mesures d’incitations afin de pousser les populations à moins polluer. L’État met en place un système bonus-malus sur les émissions de polluants, des taxations et enfin des quotas pour les entreprises.

Pour commencer, le système de bonus-malus incite les populations à faire attention à leurs émissions de polluant afin de préserver l'environnement. Les acquéreur de voitures polluantes sont pénalisés avec un malus : un prix d'achat plus élevé sur ces voitures. Cela les découragent d'en acheter et se tournent plutôt vers des modèles moins polluants. Les acquéreurs de ces modèles sont eux, récompensés grâce à un bonus. L'achat de voitures neuves ayant une moindre émission de CO2, sont vendus moins chère. Les consommateurs sont donc incités à acheter des voitures à faible émissions de CO2. Parallèlement, les entreprises vont alors produite de moins en moins de voitures polluantes et d'avantages de voitures à faible émission de dioxyde de carbone. Ainsi, de moins en mois de voitures à forte émissions de CO2 sont en circulation, donc moins de CO2 est émit dans l’atmosphère, ce qui réduit la pollution. La mise en place de ce système a eu lieu en fin d'année 2007. Entre 2003 et 2008, l'émission moyenne de CO2 des voitures neuves stagnait entre 150 et 155 g/km. Après la création du bonus-malus, l'émission moyenne de CO2 des voitures neuves à chuté à 140 g/km et est en constante diminution (jusqu'à 130g/km en 2011). Le système de bonus-malus permet donc de préserver l'environnement.

Ensuite, un système de taxation est mis en place afin de réduire les émissions de polluants. La taxation est un prélèvement obligatoire effectué par les administrations publiques sur les activités polluants (= écotaxes). La taxation entraîne l'augmentation des prix sur les produits polluants, ce qui entraîne une baisse de la consommation de ceux-là. Les consommateurs préfèrent alors se tourner vers l'achat de produits écologiques qui sont alors moins coûteux. Les entreprises subissant donc une baisse de la demande sur les produits plus polluants et une augmentation sur les produits écologiques en fabriquent d'avantages et peuvent par la suite les innover en vue d'une hausse de leur chiffre d'affaire. D'avantages de produits écologiques sont alors en circulation, de plus, l’État recevant d'avantages de revenus peut investir dans des aménagements écologiques. La pollution devient donc moindre. En France, depuis le 1er janvier 2010 une taxe carbone est mise en place. Particuliers, entreprises privées et administrations y seront soumis. Toutes les émissions de CO2 provoquées par l’utilisation de combustibles fossiles (essence, gazole, fioul, gpl, gaz) seront taxées sur la base de 17 euros la tonne de CO2. Le prix de ces combustibles augmentera donc en proportion des émissions de CO2 qu’ils occasionnent. Au 1er janvier 2010, la CCE (Contribution Climat Énergie, nom officiel de la taxe carbone) sera de 4,5 centimes par litre de gazole ou de fioul, 4 centimes par litre d’essence, et 3.14 euros par MW.h. de gaz de ville, soit une augmentation de 7.6%. La CCE augmentera progressivement chaque année pour atteindre 100 euros en 2030, laissant le temps aux français de s’orienter vers un mode de vie moins énergivore. L’intérêt de la taxe et de son remboursement forfaitaire est de récompenser les foyers qui se trouvent sous le taux moyen d’émission de CO2 et de pénaliser ceux qui se trouvent au dessus, les obligeant à réduire leurs émissions polluantes par une pression financière progressive. La taxation est donc un bon moyen de pression sur les populations afin de diminuer la pollution.

Enfin, l’Union Européenne à également instauré un système de quotas pour les entreprises afin de diminuer la pollution de celles-ci. Ces marchés de quotas accordent aux entreprises des droits d'émettre une quantité de gaz à effet de serre par rapport à ce qu'elles ont émis au cours d'une période de référence. Ce système oblige les entreprises à diminuer leurs émissions de CO2 afin de ne pas acheter de droits à l’émission pour économiser. Ou alors pour pouvoir vendre leurs droit non utilisés, ce qui augmentera leur chiffre d'affaire et pourront investir dans des produits écologiques pour permettre une diminution des polluants dans l’atmosphère. Le système de quotas a donc contraint les entreprises membres de l'Union Européenne de diminuer leurs émissions de CO2, par la suite, d'autres gaz seront inclus dans ces quotas afin de diminuer d'avantage la pollution. Au cours de la première année de mise en place le prix de la tonne de CO2 a stagné autour de 25euros2009, mais en 2006 les prix se sont effondrés étant donné la diminution des émissions, ils sont passés à 8,25euros en 2009. Le système de quotas pousse les entreprises à émettre moins

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