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Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportements des individus ?

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Par   •  13 Décembre 2022  •  Dissertation  •  2 108 Mots (9 Pages)  •  343 Vues

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Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportements des individus ? 

Première partie

1) En France, en 2015, en moyenne, sur 100% des lieus de scolarisations à 17ans selon le sexe, 50% des filles sont en terminale générale et technologiques.

2) Les écarts les plus implorants dans le lieu de scolarisation selon le sexe se trouve en terminale générale et technologique ou il y a 50% de filles contre 37% de garçons ce qui donne une différence de 13ù entre les sexes masculin et féminin. Mais aussi il y a un grand écart en enseignement professionnel, on y trouve 29% de filles contre 39% de garçons ce qui donne un écart de 10% entre les sexes dans ce milieu de scolarisation.

3) La socialisation peut se définir comme le processus par lequel les individus intériorisent les normes et les valeurs de la société dans laquelle ils évoluent. Les écarts les plus implorants dans les lieus de scolarisation selon le sexe se trouve en terminale générale et technologique ou il y a 50% de filles contre 37% de garçons ce qui donne une différence de 13ù entre les sexes masculins et féminin. Mais aussi il y a un grand écart en enseignement professionnel, on y trouve 29% de filles contre 39% de garçons ce qui donne un écart de 10% entre les sexes dans ce milieu de scolarisation.  

Permettant d’approfondir la compréhension des inégalités sociales de réussite scolaire, la sociologie de l’éducation en France interroge depuis les années 1990 les rapports sociaux de sexe dans le cadre scolaire. Si c’est la variable “sexe” qui reste souvent utilisée pour expliquer les inégalités sociales de réussite scolaire, le processus de socialisation constituant les inégalités de genre apparait nettement plus complexe et socialement plus structurant qu’un simple “indicateur”. La différenciation entre les termes de “sexe” et de “genre”, si elle semble acquise, reste nécessaire, le genre désignant alors la construction sociale des différences sexuelles. Les rapports sociaux de sexe structurent en effet tout système social en hiérarchisant les groupes de sexe selon la domination du masculin sur le féminin. Le genre renvoie à un système de normes de sexe hiérarchisant, producteur d’inégalités, qui légitime ces inégalités en les naturalisant.

Le genre relève d’une construction culturelle à distinguer de la dimension biologique du “sexe" et la distinction théorique entre les deux permet de récuser la détermination du sexe biologique et de faire du genre le principal informateur. Afin de dépasser les différences constatées sur le plan biologique, le genre les inscrit dans une dimension socialement construite dès la naissance et qui assigne les hommes et les femmes à un ordre social donné. Le genre est ainsi un concept visant à rendre compte des processus de production, de légitimation, de transgression, de transformation et d’abolition de différences sexuées hiérarchisées entre femmes et hommes, entre masculin et féminin, selon des principes visant à assurer le primat du masculin de manière "naturalisée" et à stigmatiser tout comportement contraire ou abolissant ces catégorisations binaires.

 

Deuxième partie

1) D’après l’enquête réalisé par la sociologue Anne Muxel, 29% des gens ayant entre 18 et 24 ans ont une filiation ni de gauche ni de droite.

2) Choix influencé par l’éducation, la famille en majorité comme le montre les données du tableau. La socialisation peut se définir comme le processus par lequel les individus intériorisent les normes et les valeurs de la société dans laquelle ils évoluent. On appelle reproduction sociale le phénomène sociologique qui conduit à la transmission des positions sociales, des façons d'agir ou de penser, d'une génération à une autre, dans une certaine proportion, du fait d'une faible mobilité sociale. Exemple concret avec le dicton : « Tel père, tel fils » !  

L'importance de la famille se trouve en majorité dans le cas de filiation car soi la famille a une filiation de gauche ou droite cette filiation regroupe 42% des 18-24 ans et 43% de l'ensemble. Mais il peut aussi y avoir une filiation ni de gauche ni de droite, celle-ci concerne 29% des 18-24 ans et 20% de l'ensemble ou encore il existe une filiation hétérogène ce qui signifie que les choix parentaux sont divergeant ou inexistants et cela regroupe 14% des 18-24ans et 17% de l'ensemble. Toutes ces données de "filiation" font apparaitre une continuité par rapport au positionnement politique des parents.  Puis suit le cas du décrochage qui concerne 10ù des 18-24ans et également 10% de l'ensemble.  Comme le montre ces données les situations de continuité sont plus importantes statistiquement que les cas de changement.      

3) D’une part, la socialisation primaire est un processus par lequel l’enfant effectue ses apprentissages fondamentaux et acquiert, notamment au sein de sa famille, des manières de faire, de penser, d’agir et d’être profondément ancrées et situées socialement. Elle se déroule de la naissance a la fin de l’adolescence. C’est donc un processus par lequel un individu apprend à vivre en société, en intériorise les normes et se construit son identité sociale. D’autre part, la socialisation secondaire désigne une poursuite du processus de socialisation à l’âge adulte en fonction des différents groupes (familial, professionnel, amical, associatif..) auxquels appartient l’individu ou des différents messages (médiatiques, politiques.) qui l’influencent. Elle peut renforcer ou modifier les acquis de la socialisation primaire.D’après l’enquête réalisée par la sociologue Anne Muxel, en France, en 2018, en moyenne, 19% des jeunes ágés de 18 à 24 ans ont une filiation politique de droite comme leurs parents tandis que 22% des personnes interrogées ont également une filiation politique de droite comme leurs parents. On peut alors constater un écart de 3 points de pourcentage. Cela signifie une faible augmentation de la continuité d’une filiation politique de droite par rapport au positionnement politique des parents. Par ailleurs, on peut également observer qu’en France, en 2018, en moyenne, 23% des jeunes ágés de 18 à 24 ans ont une filiation politique de gauche comme leurs parents tandis que 21% des personnes interrogées ont également une filiation politique de gauche comme leurs parents.On peut alors constater un écart de 2 points de pourcentage. Cela signifie une faible diminution de la continuité d’une filiation politique de gauche par rapport au positionnement politique des parents. Nous pouvons donc établir un lien avec la socialisation primaire grâce à la famille qui représente l’agent de socialisation le plus influent. En effet, elle perpétue les valeurs qui soutiennent les autorités politiques et contribue à la formation des premières idéologies de l’enfant. Les enfants auront alors tendance à reproduire le comportement politique de leurs parents comme modèle et seront donc en partie influences.Cependant, en France, en 2018, en moyenne, 29% des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont une filiation politique ni gauche ni droite (la personne se dit ni de droite ni de gauche, comme ses deux parents) tandis que 20% des personnes interrogées ont également une filiation politique ni droite ni gauche comme leurs parents. On peut alors constater un écart de 9 points de pourcentage. Cela signifie une diminution plus importante de la continuité d’une filiation politique ni gauche ni droite par rapport au positionnement des parents. Nous pouvons donc établir un lien avec la socialisation secondaire qui se traduit par différents acteurs comme les médias ainsi que le travail. Les médias sont une source d’information politique mais exercent également une influence sur les valeurs et les croyances d’un individu.En effet, ils apportent différentes politiques associées avec la participation politique selon les programmes diffusés et partagent ainsi de nombreuses valeurs politiques des uns et des autres. l’accès aux médias est très simplifié et mène à de nombreuses discussions politiques qui incitera l’individu à se positionner soit de gauche, soit de droite ou aucun des deux. Par ailleurs, le travail est aussi un des principaux facteurs de la socialisation secondaire. Les lieux de travail occupent une majeure partie du temps et constituent souvent le lieu où nous sommes le plus susceptible de rencontrer de nouvelles personnes et de nouvelles idées à l’âge adulte.L’activité professionnelle exercée influence également les individus sur leurs choix de partis politiques.Enfin, en général, nous pouvons observer qu’en France, en 2018, en moyenne, sur 100 jeunes âgés de 18 à 24 ans, 71 (19+23+29=71) de ces jeunes ont une filiation politique comme leurs parents (gauche, droite ou aucun des deux) tandis que sur 100 personnes interrogées (population en âge de voter), 63 (22+21+20=63) de ces personnes ont déclaré avoir une filiation politique semblable à leurs parents (gauche, droite ou aucun des deux). On peut alors constater un écart de 8 points de pourcentage. Ceci prouve donc que les jeunes de 18 à 24 ans sont majoritairement touchés par la socialisation primaire et décident donc de suivre le positionnement politique de leurs parents. A partir d’un certain âge, grâce aux médias, au travail ou bien à de nouvelles rencontres, cet écart diminue car certaines personnes s’affirment et prennent donc elles-mêmes la décision de leur parti politique.

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